Souvenir de mon stage init (31 août - 2 septembre 2007). Après 8 vols sous Alpha 4, l’école m’avait prêté une Joy toute neuve et j’avais immédiatement été sidérée pas la vélocité, la maniabilité et la précision de cette voile, achetée le soir même.
J’avais 59 ans et je débutais, autant dire que pour un jeune qui va bien et qui progressera plus vite ce choix aurait été encore plus judicieux.
Bon, je sais bien que la Joy n’était pas une voile typiquement école vu qu’il y avait un B quelque part dans les résultats aux tests EN, mais elle fut quand même utilisée en école.
Certaines écoles font ainsi : les élèves débutent avec les camions ordinaires et à ceux qui vont bien l’école fait essayer une voile un peu plus agile. Les élèves prennent leur pied et ont davantage envie de s’équiper. C’est une bonne façon de fidéliser les élèves, qui reviendront faire des stages, acheter du matériel etc.
En tout cas cela a marché avec moi. Le parapente m’attirait, cela m’a plu avec l’Alpha 4 et je suis devenue accro avec la Joy.
Parmi les voiles proposées, la Team 5 me semble la moins “camion”. Ce n’est pas ma grande copine NIKITA qui dira le contraire.
J’ai volé en 2010 sous la Tequila 2 de mon copain Bruno et j’avais détesté cette voile. J’ai volé en 2012 sous celle de mon copain Eloi et je ne l’ai pas davantage appréciée. J’ai aussi volé en 2012 sous une Tequila 3, qui ne m’a pas plu davantage : trop amortie à mon goût, ce type de voile amortit surtout le plaisir de voler. Par contre, pour un pilote qui vole peu et qui a envie de tâter des masses d’air un peu vivantes, l’amortissement est une grande qualité, il se fera plaisir sans se faire peur.
On pourra dire que je radote mais j’enfonce mon clou : acheter une voile école ne se justifie - à mon sens - que quand on vole très peu et qu’on fait surtout du gonflage. Dès qu’on progresse, une voile d’entrée de classe B offre beaucoup plus de possibilités parce qu’elle sera beaucoup plus réactive, plus précise, bref encore plus agréable.
Bons vols à tous*