Rêvez vous souvent que vous volez ?

Bonjour :coucou: en ces temps d’ambiance pesante, je vous propose ce sondage ouvert aux rêves et à notre si belle activité.

Tout récemment, à l’occasion d’une discussion sur les rêves, je me suis rendu compte que depuis que j’ai découvert le parapente je ne vole plus dans mon sommeil, or ça m’arrivait fréquemment dans mes rêves, et j’arrivai à voler “presque à volonté” simplement en battant des bras (un peu genre Astérix et les Normands: “la peur donne des ailes” :wink: ) et je pouvais ainsi m’élever parfois lentement et pendant peu de temps, mais quelquefois c’était vraiment bien !
Maintenant plus aucun rêve de ce type.

Et vous, quelle est votre expérience ?

:vol:

Pour moi, le parapente est un rêve éveillé. Il peut m’empêcher de dormir jusqu’à tard dans la nuit. Pour les rêves, me rappelle pas.

Il m’arrive de revivre mes vols avant de m’endormir, surtout les plus beaux, ce qui m’empêche également de dormir. Mais pas de rêve volant pour moi. C’est aussi vrai que je ne me rappelle que rarement de mes rêves une fois réveillé…

Cette nuit j’ai rêvé que j’avais enfin les sous pour ma nouvelle voile.
Et au réveil… :bang:

Ce genre de rêves, sans même battre des bras, a cessé depuis que je vole,. Et pour en avoir parlé avec d’autres volants, pour ceux qui en faisaient aussi, cela s’est arrêté.

Tout pareil.

Un peu comme toi ,très très rarement depuis que je vole alors qu’avant ces rêves de vols était assez récurrents et me permettait de me sortir de situations angoissantes et sans issue.
Est ce que le rêve comme le phantasme s’éteint en se réalisant?
Souvent dans ces rêves, je me rappelais tout à coup que je pouvais voler et je ressentais une libération incroyable en décollant et survolant la scène dont je m’extirpais.
Il m’est arrivé plusieurs fois de faire un rêve un peu différent mais dans le même registre :Je marche normalement, calmement et tout à coup je décolle mais à raz du sol et prolonge à volonté cet instant d’apesanteur plus que de vol à proprement parler. C’est un peu comme si j’avais des aéroglisser aux pieds.
Je tiens à préciser que ces rêves ont été fait aussi sans absorption d’alcool ou produits stupéfiants.

:pouce: sympa déjà toutes ces réponses !

alors oui, précisons que toutes ces questions, c’est hors absorption de substances stupéfiantes et/ou hallucinogènes 8)

et plusieurs interventions se rapprochent aussi de mon expérience: certains de mes vols (soit parmi les plus beaux, mais aussi soit parmi les plus stressants, ou au début) m’ont empêché de trouver facilement le sommeil, voire carrément empêché de dormir. Je ne sais pas si cela peut-être mis sur le compte de l’adrénaline ? On pourra en faire le sujet d’un autre fil …

Comme les autres, souvent avant d’être un volant, quelques fois après un beau vol mais de plus en plus rare.

quand je sens que le sommeil n’arrive pas, je me remets dans un de mes plus beaux vols. En général, je me remémore le le moment ou je m’installe dans la sellette et fais ma prévol.
ensuite, je décolle. En général, je dors déjà et souvent je prolonge ce moment en rêve. Ensuite, “ça” change de rêve et c’est souvent le bordel.

j’ai fais un rêve ou deux de vol sans machine, mais le vol était très accessoire dans l’histoire du rêve.

Tout commre Charognard, c’est éveillé que je rêve d’être en l’air… quand je suis cloué au sol ou au lit.
:wink:

Je rêve souvent que je vole et que, quoi que je fasse, il m’est impossible de contrôler mon aile. Elle shoote, me passe sous les pieds, aucune temporisation ne permet de la remettre à sa place au-dessus de ma tête.
Vraiment flippant!

T’es sûr que c’est que dans tes rêves ?
(merci pour la perche tendue…)

Evidemment ! Pour mois, c’est le coitus interruptus parapenticus permanent !
Pour être plus précis, je rêve régulièrement de situations où je suis à deux doigts de décoller, mais au dernier moment, eh ben, ça ne le fait pas !

  • J’arrive au déco, je me grouille, je suis prêt… et c’est trop fort.
  • Je suis au déco, je veux décoller, mais j’ai une salade de suspentes que je n’arrive pas à gérer, et puis la nuit tombe. Trop tard.
  • Je vois des voiles en l’air, je cherche le déco, je ne trouve pas l’accès au déco.
  • Je suis dans une bagnole, je reçois de tonnes de sms des potes qui disent “grouille, ça vole” - et je tombe en panne d’essence.
  • Tout est parfait, je suis au bon endroit au bon moment, je déballe mon sac… et il manque la moitié, je ne peux pas voler.
    Véridique, tout ça, mais reloud à la fin !
    Bref de quoi alimenter de nombreuses séances de psy, sauf que je n’ai pas de psy.
    Cela ne m’empêche pas d’avoir méga les boules au réveil !
    Le plus étonnant: lorsque je vole beaucoup, ce genre de rêve ne se produit pas…

Idem.
Dans mes rêves, je volais assez lentement mais longuement, avec des mouvements de bras un peu comme en natation. Et, en effet, depuis le début de mes vols sous chiffon, plus de rêve aérien ! :grat:
Bizarre bizarre… :shock:

Bon sang Klausi, c’est vraiment terrible tes rêves.

Plus j’y pense et plus je me rappelle d’un rêve que je fait souvent.
Je joins les mains ensemble au dessus de la tête et je plis les coudes pour faire un angle de 90* avec le corp et quand je contracte les musselles, je décolle et controlle la direction avec les jambes mais en restant toujours à la vertical. Je le fait tout le temps nu devant une foule d’admirateurs.

je fais souvent secours!

Ha voila un topic qui fait rever:)
karma+
Voila 1 an que je n ai pas vole. Et il s etait écoulé 6 mois auparavant sans vol. Comme beaucoup visiblement j avais arrêté de rêver que je m’envolais.
Et. Mes reves ont repris depuis quelques mois. En parallèle je ressens a nouveau le besoin d etre dans les airs. Differement d’avant. Pas la rot avec les copains, pas le réglage des gps, pas le glide a ras ke rocher pour gagner 3 poils de finesse. Juste cette envie de revivre cette lévitation. Et m arrêter à nouveau quelques temps jusqu’à ce que revienne ce vieux rêve si doux.
C’est comme si le vol avait deux niveaux d’addiction. Le premier hyper puissant, mais trop rare car filant avec l’accoutumance, Et le second plus “sportif”, moins beau, plus laborieux, moins pur, qui laisse des regrets. Comme l’amour après une dispute ou ne pas s’etre vu pendant longtemps, et de l’autre côté vécu comme un exutoire pratiqué régulièrement.

Je n’ai pas répondu au sondage parce qu’aucune réponse ne me convient.

Quand j’étais jeune, je faisais parfois en rêve le circuit rouge du bas-cuvier (un des circuits les plus difficiles de la forêt de Fontainebleau, nous disons “Bleau”). Je marquais 5 buts sur les 42 voies, travaillées et retravaillées, au point que je les faisais de mémoire.
En fait je faisais le circuit mentalement dans mon lit et j’enchaînais en dormant, j’ai la chance d’avoir toujours eu de grandes facilités pour m’endormir.

Voler en dormant, c’est un peu le rêve d’Icare et nous l’avons tous fait.

Je me rappelle un seul rêve en parapente : je décollais au Mont Blanc (où j’étais montée à pied, évidemment, et en solo) et j’attrapais un thermique pas possible qui me montait à 6500m, j’étais dans un couloir aérien et je crevais davantage de trouille que de froid. J’avais tiré tout droit vers la Tournette et j’étais rentrée me poser à Planfait, crevée et gelée mais contente.
Nous devons être assez nombreux à avoir fait ce rêve.
Les rêves sont toujours paradoxaux et irrationnels.
:trinq: