Salut Laurent,
Je me retrouve souvent dans la configuration de Poisson Kangourou (plume extérieure qui flappe en 3 6 face planète) ce qui contrarie l’entrée en SAT.
Jusqu’à ce que je te lise, j’avais la sensation que c’était justement parce que j’étais trop bourrin dans mon entrée (décidé à la sellette en repoussant l’élévateur de la main extérieure, et sans doute trop brutal ou pas assez progressif dans l’abaissement de la commande intérieure).
Par contre, une fois en face planète, pour relever la plume intérieure l’effort à la commande me parait démesuré (je n’ai pas de tour de frein, ceci explique peut-être cela) et le résultat pas très probant (au mieux 20 à 25° par rapport à l’horizontale, parfois moins, avec quand même un peu de vent relatif sur la nuque youpi :dent: ).
Bref, c’est laborieux, inesthétique et surtout pas du tout efficace…
Pour fixer des ordres de grandeur, je me retrouve face planète entre 1/2 et moins de 3/4 de tour avec mon Anakis (EN A) toute gentille. Mon vario enregistre des pics de taux de chute entre -14 et -16 m/s et des G’s max entre 2,8 et 3,1 (une seule fois 3,4). Bon j’imagine que sur des durées aussi courtes, ces données sont aussi fiables que l’horoscope mais en tout cas il semble qu’il ne se passe rien de cataclysmique pendant la manoeuvre…
Pourtant, à cause de ma mauvaise gestuelle et/ou de mon mauvais timing, l’effort me semble ultra-violent. Lors de la dernière séance après seulement 8 manoeuvres (4 de chaque coté), j’ai eu des courbatures dans les bras et les épaules encore 2 heures après l’atterro. Jamais je n’avais du boire autant de bières pour combattre le lactique ROTFL ! Même si je suis une petite nature, mon corps dit que je tire vraiment fort sur les ficelles…
Peux-tu s’il te plait préciser ta pensée en nous expliquant (enfin surtout à moi qui suis une quiche en méca vol) :
- pourquoi ça flappe parfois de la plume extérieure en face planète (et comment l’éviter?)
- en quoi c’est lié à une entrée trop timorée (trop tardive? ou trop lente?) en SAT
J’ai lu plus haut qu’on sentait “facilement” le bon moment pour rentrer en SAT (depuis le face planète j’imagine?)!
Bon, moi, je ne “sens” plus rien du tout quand je suis tout centrifugé :bu:. Je me contente donc de continuer à tirer plus fort sur la commande en espérant parvenir relever cette maudite plume intérieure qui résiste. Quel est ce feeling/timing qu’on doit rechercher pour “engager”? Doit-on stabiliser un temps le face planète pour déclencher ensuite l’entrée en SAT sur une bonne fenêtre?
Jusqu’à présent, je pensais au contraire que tous mes problèmes venaient plutôt du fait que j’abaissais comme une brutasse la commande en entrée de 3 6 et que je ne reprenais la descente de la main intérieure qu’une fois que je constatais que mon BA était parallèle au sol. Bref que cette rupture de rythme dans l’enfoncement de la commande causait tous mes problèmes.
Je me disais que si j’arrivais à avoir une descente de la main plus lente, plus régulière et finalement plus ample sans me préoccuper de savoir quelle profondeur de commande correspondrait quelques instant plus tard à quel angle de BA, je franchirai peut-être le point de SAT à la commande avant de ressentir la centrifugation maximale (et donc la résistance à la commande max). Mais bon, pour l’instant je n’ai pas réussi à le faire ou ce n’est pas la bonne stratégie… :grat:
Question subsidiaire, si on part en rotation “lancé” soit depuis un roulis opposé, soit depuis la phase d’accélération après tangage, est-ce que ça peut faciliter le passage du point de SAT et surtout son ralentissement ensuite?
Merci pour tes futures explications à un piou-piou vraiment pas doué.
Au plaisir de combattre le lactique avec toi si nous nous croisons! 
FK.