Secours Lanfonnet 1er Mai

Pour avoir été sous le vent d’un thermique ? Dans mon esprit une très grosse erreur de placement c’est d’aller sous le vent des obstacles

Je confirme que pour moi, je trouve le début de saison violent depuis 2 mois,
soit c’est moi qui vieillit soit pas
Ce jour là ça montait fort mais ça allait

C ce que il dit.

Sortir sous le vent d’un thermique signifie sortir sous le vent d’un obstacle ? Dans mon esprit ce sont 2 configurations différentes

Attention, ça va flooder.
Edae, il serait mieux que tu ouvre un post.

J’étais à 2100m, 6km/h de SW annoncé, en l’air on le ressentait peu (même pas? ).

J’ai eu le retour d’un biplaceur qui a vu une partie de la chose et ce serai bien un sous le vent du thermique de son point de vu.

Le premier mai a annecy, peu être que 6 km/h de sw était annoncé MAIS! Dans la couche convective, le vent dominant, (heu la brise) vient du nord ouest !

Si tu as 150 vols, que tu voles avec une B+, en plein après-midi ensoleillé, au mois de mai et en montagne, la question de savoir si tu étais à ta place mérite effectivement d’être posée.

Tu ne l’as pas payée trop cher cette erreur, tant mieux, mais il n’y a pas que le placement dans ce thermique que tu devrais remettre en question je pense. La saison ne fais que commencer, autant se donner les moyens de la finir en ajustant ta pratique à ton niveau effectif et ton expérience.

Ne pas confondre thermique sous le vent, sous le vent d’un relief / obstacle et sous le vent du thermique. Bref on est souvent sous le vent de quelque chose… :frowning:
Secours01 a dit qu’il était sorti sous le vent du thermique, et a eu une frontale etc…, ce qui veut dire que tant qu’il était dans le thermique il était protégé (du vent météo, de la brise selon son altitude, des rouleaux s’il n’était pas loin des crêtes du Lanfonnet etc…) tout dépend de l’aérologie et de la topographie, de la force du vent, de la puissance du thermique…

flood sur les conditions dans les Vosges parti ici: http://www.parapentiste.info/forum/empty-t53757.0.html

Merci de recentrer sur la question initiale… on s’en fiche des Vosges ici. Quelqu’un peut-il aider notre ami secours01 à trouver un témoin de son vrac?

Trois choses :

  1. sortir ou même “seulement” se retrouver sous le vent d’un thermique peut effectivement amener une situation désagréable…
  2. pour être sous le vent d’un thermique ou même de n’importe quoi au point de se retrouver dans une situation “désagréable” nécessite un élément essentiel ; du vent (ou de la brise) Or, 6 km/h de vent ne représente pas assez pour…
  3. par contre pour vivre des situations désagréable en thermiques, il n’y a besoin d’être forcément sous le vent de celui-ci. Il peut très bien se suffire à lui même pour te mettre en difficulté si tu ne le centre pas suffisamment ou que ton cadencement n’est pas approprié.

Maintenant je n’y étais pas mais pour avoir volé ailleurs ce jour-là avec peu de vent annoncé mais avec dans les faits des conditions de printemps sans ambiguïté et beaucoup de pilote après vol “étonnés”. Il me semble qu’il existe une forme d’aveuglement de nombreux pilote sur l’adéquation de leurs compétences réelles et les exigences faites éventuellement par l’aérologie et/ou… leur voile.

Et puis moi perso, je m’en fiche aussi… des Alpes :stuck_out_tongue:

Je suis d’accord avec tes 3 points.

Pour mon cas je vole cette année depuis fin février dans les alpes de façon très fréquente.

La situation que j’ai vécu je ne la comprend pas. Ma trace gps montre bien que je sors en NE du thermique.

Ma voile prévient énormément et il n’y a pas de surprise avec elle alors que là, grosse claque rien vu venir… Sauf que j’ai forcément du faire une grosse connerie pour en arriver là!

Non et ça en toute sincérité, il ne me semble pas que cela mérite un tel qualificatif.

Par contre cela démontre, une fois de plus suis-je tenté de dire, la violence que peut développer une EN-B dans certaines configurations aerologiques qui de prime abord ne semblait pas “too much”.

Si pour une raison ou une autre que l’on ne saura sans doute jamais definir clairement après-coup, tu as perdu le contrôle de ta voile. Tu peux pour autant te rassurer voire même plutôt te féliciter d’avoir garder le contrôle de ton esprit, d’avoir su accepter que tu avais perdu le contrôle de ton aile et de ce fait, avoir choisi de faire secours.

Maintenant si tu as une trace GPS, elle peut effectivement permettre de décortiquer plus ou moins la chronologie des événements et éventuellement se faire une idée. Mais pour ça il faut la partager avec tous les risques de commentaires plus ou moins pertinents mais aussi plus ou moins sympa.

Tu parles de ton expérience de vol dans les Alpes depuis février mais quelle est ton expérience sous cette voile et aussi de façon générale en parapente ?
Et aussi que signifie pour toi ; “ma voile prévient énormément” ?

Merci déjà pour le partage jusqu’ici dans tous les cas de cet incident. Il a déjà le mérite de remettre le printemps à sa place.

:trinq:

je crois que tu parles de retour de cross, ce jour là, quel cross et quelle durée de vol? Une fatigue ne serai pas en cause donnant une perte de vigilance ? ou un effet de confiance ?

de toute façon je crois comprendre que le lanfonnet trop bas faut s’en méfier

Et merci pour ton post

Le seul vrac que j’ai pris ds ma vie c’est au lanfonnet, y’avait 15 de sud ce jour la, et comme toi, je n’ai rien vu venir, et a 2200m je n’étais pas sous le vent de celui ci…

A 2100m, tu n’étais effectivement pas sous le vent direct du relief. C’était effectivement une journée sans vent, avec brise forte mais en dessous des 2000m. Et puis à 2100, tu n’étais pas non plus au plafond, vers 17h, certaines traces font nettement plus dans ce secteur et de toute façon au-dessus, il n’y avait rien.
Le lanfonnet est compliqué, il est orienté dans le sens de la brise avec des vallons qui font être sous-le vent des déclenchements, des dents…Et à son pilier sud, il y a des choses très foireuses avec un col à côté qui fait rentrer la brise de l’autre côté parfois et met la pagaille mais aussi un nid à thermique puissant sous le vent qui peut aussi mettre le bazar.
Le seul élément purement aérologique reste le thermique en lui-même. Il y avait des noyaux puissants donc des dégueulantes puissantes et avec un noyau étroit, la limite est bien nette. Ajouté à cela de la fatigue…
C’est vrai que ta trace ou au moins une capture d’écran de ce moment là avec ta trace serait intéressante pour en discuter.
Comme Wowo le dit, l’essentiel est d’avoir pris la bonne décision pour rester en vie et en bonne santé et c’était faire secours !

Perso, j’ai déjà pris une asymétrique 75% en voulant rejoindre un autre pilote qui thermiquait dans un noyau parallèle. C’était des bulles plutôt étroites mais pas du tout teigneuses, en début d’activité thermique mais le cisaillement entre les deux et peut être une confluence de dégueulante suffit parfois à faire des phénomènes violents. Pareil, j’étais bien au dessus du relief, pas de vent météo et plutôt attentif aux commandes.

C’est pour ça qu’à partir du moment où on veut voler en thermique, même avec une SIGR au top, l’humain restera de mon avis, toujours à risque !

Malheureusement, je dois dire “idem”. Coté thermique et au vent du Lanfonnet. Présent à la commande, et heureusement:

  • à hauteur du Sommet, venant du Sud,
  • voile qui se détend complètement (perte de pression interne), sans pour autant arreter de flotter,
  • puis un shoot comme jamais je n’avais eu.
    Sans réaction vive et ample, je pense que j’aurais pu tomber dans ma voile!

Depuis ce jour, méfiance accrue aux Dents et au Lanfonnet :wink:
Fly safe.

Moi ce n’était pas le seul, mais le premier : sûrement une méga frontale mais je ne l’ai pas vue, bascule arrière à tel point que je me suis demandé si je n’avais pas décroché, voile en boule, shoot de l’espace, tempo de la mort, ouf !
Même conclusion que soaring138 ! :wink:

Merci pour vos messages.

Voilà ma trace GPS, le vrac arrive juste après être passé au dessus du chemin en pointillé. Altitude : 2150m heure : 16h05 (je m’étais trompé) après un petit cross de 2h dans les Bauges.

La voile transmet bcp d’infos et donc à chaque fois ce printemps je sentais arrivé les différents incidents potentiels. Fin c’est une sensation particulière difficile a expliqué mais je comprenais ce qu’elle me faisait ressentir. (bon apparemment pas cette fois!)

Je connais bien le Lanfonnet et vous avez bien raison, le thermique à ces heures est complètement “pourri” ou plutôt piégeux. J’étais pas dans le noyau car dans du +2 et je voyais une aile débutant type Nemo qui montait fort au NE d’où ma sortie du thermique. Ce ne devait pas être le thermique mais une turbulence ou un truc du genre.

Oui comme pour vous Man’s et Soaring. Grosse fermeture et shoot mais en étant twisté… fatal…

La trace montre simplement la brise, le météo probable au dessus du Lanfonnet et de nouveau la Brise sous ton secours. On comprend bien non pas ton sketch mais qu’il faut éviter de traîner au ras du caillou au sud du Lanfonnet…

Si je comprends ton dernier message, la Nemo était vers la dent du Cruet ? Du coup tu changeais de thermique en passant sous le vent du tiens (et des autres devant au NE)…

Cela rejoins le témoignage récent de Vincent (Alpyr) au Revard, avec les thermiques devant mieux établis en plaine et dans ce type d’aérologie, des crêtes bien plus aléatoires. Ce jour, l’instabilité déclenchait effectivement de partout dont fort devant. Le plateau du Lanfonnet chauffe bien et est complexe !