Pour une marque comme Woody-Valley par exemple, on voit qu’elle peaufine au fil des années ses géométries pour obtenir le meilleur équilibre possible entre pilotage et amortissement. On s’éloigne de plus en plus des sellettes “pour pilotes” de ses débuts pour aller vers des sellettes “pour parapentistes”. Le challenge chez eux consiste à obtenir suffisamment de confort et de stabilité en turbulences, sans que les produits ne perdent leur âme des débuts. A ce titre leur Haska me convient très bien.
Tout cela est permis en effet par des ailes qui tournent de mieux en mieux à la commande seule, la plupart des constructeurs ayant dorénavant assez de billes pour être capables de donner une bonne maniabilité “naturelle” à leurs voiles.
Il est aussi intéressant de constater (mais je dévie totalement du sujet de départ) que certains des derniers modèles de sellettes hamac ou de sellettes à cuissardes, semblent donner satisfaction en matière de transmission d’infos et de pilotage. Reste que je m’interroge toujours en ce qui concerne leur impact sur les comportements de la voile en conditions extrêmes (et accessoirement en termes d’homologation), pour des sellettes qui par définition tendent à ramener toutes les forces en un point central…