Sentir l'aérologie, ailes d'école et autres questions de PTV...

C’est un sujet récurent lorsque je discute avec d’autres personnes à propos de mon aile (une Mojo taille M) et de ses réactions (ou plutôt l’absence supposée de réactions) dans une masse d’air un peu vivante.

Extraits choisis,
Dixit piwaille le jour ou je changerais d’aile je me prendrais de sacrées cartouches
Dixit pierre (ex propriétaire d’une mojo), sous la mojo on sent rien
Et plein d’autres du genre?

Et bien l’un des grands trucs qui me rend trouillard lorsque l’aérologie bouillonne, c’est justement que je ne me retrouve pas dans ce genre de propos. Car lorsque la masse d’air est agitée, et bien j’ai la furieuse sensation que ma voile s’agite elle aussi :vrac: .

Outre les bruits du tissu qui se froisse et se défroisse constamment (je suppose que ça se limite aux bouts d’ailes) mais bon je regarde pas trop et ça ne m’inquiète pas plus que ça.
Ce qui me chagrine un peu plus c’est que je suis la plupart du temps à devoir “tenir” assez fermement mon aile, c’est-à-dire à donner du frein à droite ou à gauche lorsque je sens des baisses de tension. Bon de ce coté là, j’imagine que j’ai progressé car le geste devient de plus en plus naturel (par reflexe) et m’inquiète de moins en moins.
Par contre ce qui me fait beaucoup plus peur et me rends très mal à l’aise c’est lorsque mon corps bouge dans la sellette j’ai de temps en temps l’impression d’être sur une sorte de bouée gonflable sur la mer :affraid: , ça bouge d’avant en arrière et sur les cotés (d’une manière pas forcément corrélée à la tenue de mon aile d’ailleurs, c’est très perturbant). Et ça, ça me stresse.

Autre chose qui me stresse, ce sont les fermetures, car on a beau dire qu’une voile de sortie d’école est une poutre qui ne bouge pas, ben la mienne je ne suis pas d’accord. Rien que vendredi dernier, j’ai fait deux asymétriques (alors que l’on était en soirée, vers 17h, le soleil tapait moins). La première devant la dent de Crolles (sur la face sud ouest au dessus du grand pré) ou je me suis bien senti tomber coté fermé dans la sellette :affraid: , la seconde sur la face sud ouest devant le fort du St Eynard (très violent mais ça c’est réouvert tout seul).

Alors, je me pose pas mal de questions, pourquoi est-ce que je suis si mal à l’aise sous ma voile :frowning: (ça m’emmerde plus qu’autre chose car ça me gâche le plaisir et ça entame furieusement la confiance en soi, rien que dimanche dernier, j’ai écourté un vol qui promettait d’être magnifique à cause de ça)…
Est-ce du à un mauvais pilotage ?
Est-ce que je suis ‘trop’ sensible aux réactions de ma voile ?
Est-ce que le fait que je sois très en haut de fourchette joue ? (je suis légèrement au dessus de la limite haute du PTV)
Est-ce du à la fatigue ? (car j’ai fait mes derniers vols avec un gros manque de sommeil)
Est-ce que je suis allé trop vite au dessus de mes capacités dans des conditions trop fortes pour moi ?
Note, ma ventrale est passablement bien serrée.

Allez-y lâchez vous en critiques, conseils et commentaires, j’assume tout. Mon principal objectif et de me faire plaisir sous ma voile. Je vais mettre l’option cross en veille pendant un moment (tant pis pour la course avec Marc et Arnaud, je vais les laisser filer. I’ll be back comme disait l’autre :mrgreen: ), refaire pas mal de pente école (car certains de mes décos de ces derniers temps pointent que j’en ai vraiment besoin) et peut être même faire un stage (mais là, ça m’arrange pas car avec l’achat d’un appart’, je vais plus avoir de sous).

Je pense qu’il y a un peu de tout…
Mais les conditions étaient celles d’un printemps, qui arriverait à bout de n’importe quelle aile de n’importe quel niveau…
Qui ne s’est pas pris une demi-aile lors des 15 jours derniers?
ne panique pas, tu as déjà fait beaucoup en volant dans ces conditions, il y aura des jours beaucoup beaucoup plus calmes ou le vol ne sera que plaisir.
une chose qu’il faut prendre en compte dans ton vol, c’est le facteur fatigue, tu ne sera pas à même de gerer une situation de stress fatigué alors qu’en forme une demi-aile te fera rigoler…
Perso, les veilles de grand vol thermiques, j’essai de me coucher tôt, de ne pas faire la fêtes et de ne pas aller au travail :wink:

Autre chose, je ne pense pas que ton pilotage soit à mettre en cause, tu as l’air de gérer la situation, mais c’est vrai qu’un stage SIV ou même un perfo te fera sans doute regagner en confiance.
Quand au gonflage, oui, il faut en faire encore et toujours et dans pleins de situations différentes, et ne pas toujours décoller aux mêmes endroits.
Un parapente ça bouge, c’est comme ça, il va falloir t’y faire :mrgreen:

:frowning: De mon coté, quand je lis ce que tu racontes, je vois rien d’anormal (comme dit Fertito, une aile ça bouge)… Ça doit être au niveau du ressenti… Bref, j’ai pas de conseils à donner et certains en donneront sans doutes des meilleurs. Je dirais quand même que j’ai senti comme un palier à un moment. Au début, dès que la voile fait un petit bruit, tu prends peur (genre les premiers vols en init). Et vient un moment où j’ai pris confiance en moi et en mon aile (:bisous: x-ray) et du coup, me faire balloter un peu fait parti du vol… Une aile, ça ferme, ça rouvre :vrac: …en principe :mrgreen:

ben j’hésitais à mettre un message “qui pour aller gonfler un de ces soirs/fin de journées”. J’ai joué à la charrue samedi suite à une réaction trop molle, ma selette s’en souvient encore (on dirait celle de Blue :mdr: à une époque, avant qu’il en change pour cacher les erreurs de jeunesse) et je pense que faire du gonflage serait une bonne chose :pouce:

Je suis à priori d’accord avec ça, mais pour des ailes d’un niveau peut être supérieur. Mais justement, dès lors que je parle de mon aile avec d’autres gens, leur réaction est de me dire qu’un mojo - ça ne pouge pas d’un iota et que l’on ne sent pas la masse d’air.

Du coup, ça remet sérieusement en cause mon ambition future de changer de voile pour une aile plus orientée loisir (genre sport 3, Buzz et autres golden). J’ai peur que mon ressenti déjà exacerbé me donne l’impression d’être dans le space moutains que sous un parapente à l’air si placide vu du sol…

Le mieux c’est peut être de te faire ton idée… Pourquoi ne pas tester une Buzz de prévol un midi ? T’aura rapidement ta réponse (à savoir si ta mojo bouge véritablement pas du tout en comparaison à autre chose)…

Pour changer de voile, il faut d’abord avoir fait le tour de ce que la tienne peut t’apporter, ou chercher quelque chose en particulier.
si tu ne veux faire que des petits cross dans les environs, il n’y a rien qu’elle t’empéchera de faire, entend par là que tu pourras très bien t’en sortir en cross avec même si tu n’as pas la vitesse des autres.
j’ai fait de la compèt avec ma petite voile loisir, et j’arrivais à me maintenir dans le 2ème tiers du classement parce que je me sentait bien dessous, en sécurit et tout et que je faisait tout mes plafs, même si ça me demandait d’en faire deux fois plus que les autres.
Après, si tu trouves que ça manque de mania pour faire des wings ou autre, ce que tu gagnes quelque part tu le perds autre parts, et c’est souvent au détriment de la sécurité passive.

autre chose, St’hil est un endroit atomique pour le parapente, du caillou chauffé à blanc au soleil, ce n’est pas un site très “sain”.
normal que ça bouge encore plus à cet endroit.

:prof:
Juste je reviens sur un truc que tu as entendu dire. Une aile école, c’ets une vraie poutre !

En fait tout dépend de ce qu’on appelle une poutre. Pour moi une poutre, c’est une aile très amortie en roulis/tangage. Du coup, il lui faut déjà une sacré aérologie pour que ça commence à bouger. Une aile école n’est pas forcément une aile amortie. Tous les modèles d’ailes sont plus ou moins vifs (ou amortis évidemment). On ne peut pas faire la différence entre une aile école et une aile compet sur ce point. Certaines ailes perf sont plus amorties que d’autres ailes écoles.

En revanche, je pense que les ailes écoles acceptent plus facilement de se faire balloter sans changer de forme ou de direction. Capacité à aller à des incidences plus fortes sans forcément fermer. Capacité à rester plus ou moins passive en cas de tirage excessif de freins… Ce genre de trucs…

En fait, il n’y a qu’une seule chose que l’on connaît sur une aile sans jamais l’avoir vu voler ni essayer (ou en tout cas en avoir une idée). C’est son comportement EN DEHORS du domaine de vol. En revanche dans le domaine de vol, on ne peut pas dire une DHV1 ça bouge pas et une DHV3, ça bouge à mort. C’est d’ailleurs pour ça qu’il faut essayer une aile car chaque personne aura sa préférence sur son comportement DANS le domaine du vol. On essaie rarement (encore que, j’essai un minimum quand même pour ce qui me concerne) les phases hors domaine de vol quand on essaie une aile, surtout qu’on a déjà une vague idée grâce au rapport DHV par exemple.

Une aile amortie peut ne pas convenir car le pilote va se prendre l’aile sur la tête sans savoir pourquoi. A l’inverse, une aile trop vive peut transmettre trop d’infos au pilote qui va se fatiguer ou ne pas comprendre l’aile. Ca sera fonction du pilote.

Voilà… Je voulais donc juste dire qu’une aile à un comportement que chacun appréciera ou non. Ca peut expliquer le pourquoi de sen sentir à l’aise ou non sous l’aile.

Ceci dit, c’est vrai que la fatigue, l’énervement, les conditions printannières musclées, quelques passages là ou il ne faudrait pas (je dis pas ça forcément pour toi mais ça peut aussi être le cas…) et l’aile se met tout d’un coup a être incontrôlable ! Pourtant les conditions sont surement les mêmes qu’un autre jour.

Tu te souviens le vol à Aiguebelette ? Je décolle, je prends le thermique que je traverse tout droit pour m’installer dans ma sellette (emmelage du cale-pied et de l’accéléro), je ressors du thermique, je commence à faire un virage pour me rapprocher du releif et là ! L’aile joue de l’accordéon pendant de longues secondes. Le genre de truc pas facile à piloter tellement c’est vif et rapide. Du coup, je ne fais que freiner et la tenir pour ne pas la prendre sur la tronche. La, ça part en roulis, puis roulis inverse, toujours très rapidement et de manière pas facile à piloter. Comme mon objectif principal reste (tout comme toi) de me faire plaisir et que ça n’était pas le cas (je n’aime pas du tout la masse d’air), virage, atterro.
A l’apéro qui suivait, personne n’avait l’air d’avoir subi la masse d’air comme moi. Je me dis que je suis sans doute très con ! J’aurais du insisté 1 minute de plus et peut-être qu’en fait j’avais juste passer là le pire moment de mon vol (ce qui finalement a été le cas). Je suis peut-être juste passer dans LA zone la plus turbulente du jour. Après mes nombreux plombs de la semaine passé (pour d’autres raisons), je n’avais pas top le moral (ayant l’impression de m’être trompé d’aile). Enfin voilà… Je ne sais pas ce qu’il y a à conclure de cette expérience, si ce n’est qu’en effet, un parapente ça bouge et ça se pilote.

Je ne connais pas la Modjo. Mais en effet, de ce que j’en ai entendu dire, c’est une aile qui ne demande pas forcément beaucoup de pilotage pour rester gentille. Dans ce cas, méfiance en changeant d’aile. Un pilote qui prend l’habitude d’être trop passif et qui passe sous une aile qui réclame un minimum d’attention risque de se faire surprendre sur les fermetures.

Encore un truc (ça fait un peu réponse longue avec des trucs en vrac mais bon…). La ventrale serrée à toc, je suis pas fan. J’ai d’ailleurs jamais trouvé que ça “amortissait” l’aile. En tout cas avec ma sellette, je trouve que ça lui donne juste des mouvements plus “secs”. Je préfère voler ventrale bien ouverte… Si ce n’est pour éviter le twist en cas de vrac, ça permet au moins de bien sentir chaque bout d’aile (droite ou gauche) de manière indépendante (toujours en terme de pilotage). Enfin je dis ça, mais avec la Sigma, au début, j’avais du mal à comprendre ses infos et ça allait mieux en serrant la ventrale justement (de manière à avoir ce comportement un peu plus franc). Ceci dit, maintenant que j’ai un brin plus d’expérience avec cette aile, hier j’ai revolé en ouvrant nettement plus… Bah je me suis rendu compte que ça changeait la vie ! Je trouve qu’en terme de pilotage, c’est même carrément indispensable.

Voilà… J’suis pas sûr de t’avoir aidé… Mais bon… Ca m’a bien occupé 10 minutes en attendant ! ROTFL

(Entre temps, y’a eu des réponses évidemment… Juste +1 avec Fertito au sujet de St Hil ! C’est quand même pas le site sain par excellence. On en parlait pas plus tard qu’hier avec Cleer et sa maman).

Ben le changement d’aile est motivé par deux choses :

D’une part un bête aspect pragmatique et financier. J’imagine que ma mojo que j’ai acheté neuve il y a deux ans et avec laquelle je n’ai pas tant volé peux se revendre assez bien (on me dit souvent que ce genre de voile d’école s’écoule assez vite). Et financer dans une très grande partie mon achat d’une autre voile d’occasion.

D’autre part, paradoxalement, j’ai envie d’une voile qui me permette de mieux “comprendre” la masse d’air et d’affiner mes gestes de pilotage. Car c’est vrai que pour la faire tourner la mojo, il faut pas nécessairement y aller dans la finesse. Et puis la reflexion de piwi comme quoi si je m’habituais trop à une voile trop amortie comme la mojo, je courrais au devant de mauvaises surprises me donne à réflechir.

Sur ce dernier point : Un homme avertit en vaut deux !
Je ne pense pas qu’il faut psychoter ton changement d’aile parceque tu voles sous une Mojo. Ne pas être avertit de ce risque est peut-être un peu plus… dangereux ?

Yop

alors :prof: je n’ai pas dit que ton aile ne bougeait pas, j’ai dit qu’elle ne nécessitait pas de pilotage actif pour rester à l’intérieur de dedans le domaine de vol.
Grosso modo, je pense (et je maintiens) que tu mettrais un sac à patate sous cette aile, et le même sac à patate sous une autre aile (de la même catégorie mais d’une autre conception) … ben la mojo ne fermera pas (ou beaucoup moins) que l’autre qui nécessiterais plus de pilotage
ça n’a rien à voir avec le fait de bouger … ta mojo peut très bien bouger plus que l’autre

j’espère tu saisi la notion que j’essaye d’amener…
bouger = l’aile se déplace sous les coups de buttoir de l’aérologie
infermable = l’aile est capable d’encaisser des incidences sur une plage beaucoup plus grandes

Bon, maintenant que cette mise au point est faite… quelques réflexions :

  • la gniak et TOUTES les sensations en vol sont très sensible au mental (comme disais fertito). il suffit que tu aies fait bouillir le café le matin pour que le vol soit merdique. A contrario, il y aura des jours où tu sera invincible et tout te réussira.

  • ta progression t’es propre … elle se fera à ton rythme à toi … qui n’a rien à voir avec tes copains, quand bien même vous voleriez toujours ensemble et auriez toujours ma même humeur.

  • la “progression” en parapente passe toujours par des phases de recul. une période tu gonfles comme un dieu, tu pose comme un dieu tous les jours et quelques mois plus tard ça ne marche plus. il ne faut ni se prendre la tête ni le prendre à la légère. Si tu n’arrive plus à gonfler, ben va faire de la pente école.
    Je prend l’exemple du gonflage mais ça marche pour tout le reste : atterrir proprement, enrouler un thermique …
    Ceci dit l’exemple du gonflage est primordial. si tu es content de ton gonflage, tu va être de bonne humeur et le vol a toute les chances de bien se passer (confer chapitre mental)

  • “ta mojo bouge et pas celle de pierre” … ben déjà voir chapitres mental et progression individuelle.
    t’es déjà monté en voiture avec moi ? il me semble que tu trouvais que je conduis vite. j’ai la prétention de conduire lentement… tout ceci est relatif :stuck_out_tongue:
    Pour illustrer… quand j’ai débarqué dans les alpes, pendant ~1ans, j’appréciais pas de me faire chahuter par le thermique. J’allais me poser, j’écourtais ms vols quand mes copains s’en payaient de bonne tranches et alors que je volais pas trop mal pour mon niveau avant. et puis au bout d’un an, j’ai eu le déclic. point… et me suis fait plaisir.

Ensuite… pierre et toi n’être peut être pas sous la même taille d’aile, la même charge alaire
autre point : les sensations passent par le sellette. vous n’avez certainement pas la même.
tu peux essayer de changer tes réglages pour voir.

Mains sincèrement, je ne pense pas que le problème vienne du matériel (peut être le réglage de la sellette ? et encore). simplement habitue toi lentement à l’aérologie. comme le disais fertito, on est au printemps.
et c’est rare d’avoir un printemps aussi bon :smiley: (pour nous parce que pour les débutants que vous êtes, ça doit quand même être sacrément fort - faisez gaffe et n’hésitez pas à poser quand ça e va plus)

Moi j’aime bien les réponses longues :pouce: , surtout quand elles sont argumentées. Donc n’hésite pas.

Par contre au niveau essayage de voile, je repensais à un truc qui a peut être son importance. En fait quand j’ai essayé d’autres voiles (de mémoire, une yogi, une wave et une flite) je les avais toutes trouvées molles et pas rigolottes à piloter (tandis que la mojo partait toute seule avec plein d’énergie dans mes petits wings de débutant). Mais c’est vrai (et c’est sûrement là une énorme différence) vu mon niveau de pilotage de l’époque, je ne les avais jamais essayées en conditions thermiques.

non …tout faux :stuck_out_tongue:

ta mojo actuellement est la meilleure aile qui te permet d’étudier l’aérologie :!:
puisque tu n’as pas à te consacrer au pilotage.
donc profite de ta mojo pour comprendre les thermiques, les vents, les rouleaux, les appuis dynamiques … bref toute l’aérologie. tu n’aura pas meilleure aile pour apprendre l’aérologie.

En revanche, quand tu aura (bien) compris l’aérologie, dis toi qu’il te faudra changer d’aile et que tu sera tout sauf champion du monde, quand bien même tu aurais pris l’habitude de voler plus haut et plus loin que tes copains. Au contraire, ilf audra que tu te dise que tu sort d’une aile qui ne t’as pas appris le pilotage. donc la 2e leçon sera le pilotage. et il faudra refaire toute les gammes.

Grosso modo tu as pris une aile qui te permet d’apprendre les choses une par une… mais il ne faudra pas oublier de repasser en mode humble entre deux leçons.

Youpeee, allez hop une tournée de karma+ pour tous ceux qui m’ont répondu, j’ai déjà compris pas mal de trucs :bravo: .

Par contre pour piwaille, ma tite mojo elle ferme (et quand elle ferme elle le fait plutôt violemment, sans me prévenir) et elle bouge (j’ai l’impression que si je la tenais pas autant aux freins elle fermerait encore plus souvent, qui sait peut être moins violemment ?).
mais j’ai bien compris la distinction que tu fais (que je n’avais pas saisi l’autre soir).

Dingue, je me faisais la même réflexion. Il y a quelques temps j’avais l’impression que je faisais tout ce que je voulais au gonflage avec ma voile (toute proportion gardée par rapport à mon niveau bien sûr). Depuis quelques semaines, c’est devenu plus laborieux. Mais bon, l’étape gonflage est bien noté à mon agenda (faut juste que je me trouve des “jeux” à faire car sinon j’ai tôt fait de m’ennuyer).

Euuuh, là j’ai comme un doute quand même. Si je reste stressé et tendu aux commandes, je doute pouvoir me consacrer pleinement à comprendre l’aérologie…
P’tet qu’il faut que j’apprenne le pilotage avant l’aérologie ?
(note: ce n’est pas ironique, c’est un vrai ressenti)

Si vous voulez des jeux à la con pour le gonflage, je peux vous trouver ça…
je suis très fort pour trouver des jeux à la con…

encore une fois, je te rassure, les conditions de ces jours font que tout devient possible, j’ai pris des demi-ailes sans les avoir vu venir, pourtant je tiens bien ma voile…
y a pas de miracle, quand la turbulence est trop forte et trop soudaine, t’as pas le temps de la voir venir ou même sentir.
Il te reste juste à gérer la sortie, tu lèves les yeux pour voir ce qu’il se passe au dessus, puis en bas pour voir le cap et tu réagis…
Mais le truc a faire impérativement, c’est RESPIRER, force toi toujours à bien ventiler en vol surtout quand ça tabasse et que tu n’es pas sur de toi, tu serais étonner de voir les phases d’apnés que l’on peut faire en phase de stress.
et si la fermeture t’as vraiment secoué, n’hésite pas à abandonner et à aller te poser.
ce n’est pas un échec, c’est seulement que ce jour tu n’es peut-être pas assez à 100% pour les conditions…
sur ce :trinq:

le passage sur le changement d’aile de piwi, j’approuve totalement ! Et c’est même valable quand tu descends en gamme. :?

(euhh… le passage sur gniak aussi :pouce: )

[quote]il suffit que tu aies fait bouillir le café le matin pour que le vol soit merdique
[/quote]
je comprends pourcoua tu fais des beaux cross quand tu viens chez moi :mrgreen:

Bon pour ne pas que flooder j’aurai une question aussi :oops: et comme Thibaud en parle … (bon si c’est floodé un modo passera :wink: )

La ventrale… comment on l’a rêgle ? pourcoua certain la tendent et d’autres pas ? en coua joue ce réglage ?

Un premier élément de réponse très rapide (les pates sont cuites, je dois y aller).
Essai de t’imaginer la scène au besoin avec 2 ficelle de part et d’autres d’un petit bout de bois qui représente la planchette de ta sellette. tire sur une ficelle et regarde la mouvement de balancier de la planche. Recommence en raprochant les ficelles. Ca te donnera une idée du ressentie de la même ‘turbulence’ de la masse d’air, une fois ventrale desserrée et une fois ventrale serrée.

Après pour le réglage, il doit surement y avoir aussi une question de goût. Mais pour moi, il y a aussi une grosse question de pilotage.

Je reviens voir ce fil plus tard. A TABLE !!! Miam ! Pâte à la carbo… :coucou:

Ils ont tous trés bien parlé. Eux se sont des vrais parappentistes.
Ils savent te parler de piloter une voile voile .Moi, ça, je n’y connais rien .

Ils n’aiment pas comment je parle de la Mode Jo .Mais fais moi confiance .
Ton problème c’est que tu veux la piloter.
Tu veux en fait avoir l’ascendant sur ta voile .Alors qu’avec une Mojo c’est une école d’humilité.Fais confiance. Même si tu ne comprends pas tout, voire rien. Raison de plus pour relativiser.

Tu doutes ! Dis-toi que dans la vie c’est ce qui te permets d’avancer.
Avoir des certitudes ; pour quoi faire? Ecoutes les anciens : ils en ont toujours et ça énerve , et certains les traitent de vieux…

Une Mojo c’est discipliné comme un gendarme, sans surprise comme un receveur des impôts,et en cas d’infidelité , si elle s’écarte du droit chemin; pas besoin d’une grande correction .Tout en douceur, avec nonchalance, elle rentre au bercail ; la pomponette.
Elle est un peu style canapé affaissé.
Avec, tu peux monter dans les thermiques avec autant d’assurance que ceux qui se font les trottoirs en 4x4 pour faire les malins.
Pas de risque de déjanter .
Peu auraient pensé que je sois encore là !Et le canard était toujours vivant !

Je te prète ma L si tu veux , et viens avec BuissAir Chez la Sainte Marie du Mont ,ou Aux tirent Clous pour Le Collet.