Quand j’ai débuté je suis allée faire du gonflage à Bagatelle, sur les terrains de foot / rugby.
C’est très pourri, toujours en rouleaux, avec n’importe quoi au sol, un autre n’importe quoi à 5m et encore autre chose au-dessus. En cause : les rideaux de grands arbres qui bordent le site.
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Bagatelle, 6 septembre 2007. Je suis à gauche de la photo. Voile orange / jaune / magenta (Aérodyne Joy)
Tenir la voile en l’air plus de 20 secondes tient du miracle.
Ceux qui ont essayé de transformer des essais au rugby savent de quoi je parle.
J’y allais en vélo pour faire de l’exercice et pour éviter les problèmes de stationnement. Je n’y vais plus, c’est bien moins pourri à Argenteuil et c’est tout près de chez moi.
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Petit incident sans gravité le 24 mars 2011 à Argenteuil. Je me suis relevée sans perdre le contrôle de la voile (Awak 18)
J’ai aussi inspecté les terrains le long de la route de Poissy à Triel (78). Pas glop.
J’ai essayé le parc de l’Ile Marante à Colombes, c’est aussi moisi qu’à Bagatelle et je me suis fait virer, il paraît que les “responsables” trouvent que la pratique du parapente est dangereuse pour les autres.
Il y a toujours des gugusses au niveau zéro qui pourrissent la vie des autres avec leur satané “principe de précaution”.
En pratique : pour faire du gonflage, il faut un terrain bien dégagé, sans obstacles hauts susceptibles de générer des rouleaux. Cela se trouve un peu partout à la campagne mais il faut chercher les propriétaires pour leur demander la permission, question de courtoisie et de savoir-vivre, et la convivialité s’améliore nettement quand on a une bouteille dans la musette pour arroser l’accord.
Les plateaux du Vexin et de la Brie offrent pas mal d’opportunités.
En ville, c’est une autre histoire et c’est bien pire à Paris parce qu’il faut vraiment aller loin, d’où mon post précédent.
