[quote]Un peu de plafond permet aussi un vol intéressant dans le bocal du Mourtis, avec des lumières incroyables (veloutées, profondes, chatoyantes) qu’on n’a pas dans les Alpes du Nord, merveilleuses avec les couleurs de l’automne.
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Ben ouais normal, Lézalpesdunord c’est au delà du cercle polaire et ils sont déjà dans la nuit qu’elle dure 6 mois, si tu veux de la lumière allume ta frontale!

Sinon ce week-end on sera à Castejon, les thermiques dans le même sens que la brise, la bière pas chère, tout ça tout ça…
Y en a aussi qui vont à Ager, c’est bien aussi le vol de plaine!
ROTFL
Sites du Mourtis - Faces sud en versant nord des Pyrénées
Complément au schéma du post du 08 octobre
Les conditions hivernales exceptionnelles que connait Le Mourtis actuellement (Noël 2016 - Jour de l’an 2017) sont propices à des décollages proches des remontées mécaniques
L’occasion de rappeler quelques recommandations importantes qui ne sont pas propres à ce site mais bien plus généralement à tous les décollages subissant des influences antagonistes et/ou composés de plusieurs vallons s’influençant l’un - l’autre
1- Ne pas étaler sa voile au sommet =
Toutes les influences y convergent et s’y croisent ce qui en fait l’emplacement idéal d’une manche à air (qui y prendra un malin plaisir à s’enrouler autour de son mât) et le croisement de tous les “dusts” du secteur - Étaler plutôt sa voile plus bas ou en retrait et garder un œil sur la manche située au sommet pour éviter de décoller dans un rouleau
2- Prendre garde aux rochers et dalles affleurantes qui se trouvent généralement au sommet et sur les antécimes (encore une bonne raison de les éviter) -> descendez à pied vérifier tout le cône d’envol =
Avant de gonfler sa voile, vérifier que votre course d’élan ne risque pas de vous amener sur un de ceux-ci, vous faire trébucher ou -pire- vous bloquer un pied et vous rabattre violemment au sol en pleine course (fracture de la cheville et/ou traumatisme pneumo-torassique si votre chute vous amène sur un autre rocher)
3- Décoller quand débute le calme entre deux passages de rafale thermique =
Ce moment de calme nécessitera peut-être un peu plus d’effort pour vous mettre en l’air mais cela vous donnera les meilleures chances de vous être éloigné du sol avant de pénétrer dans le thermique suivant - Ce thermique sera plus large que les thermiques dérivant dans la brise de pente et il sera d’autant plus exploitable que vous aurez plus d’eau sous la quille quand vous le rencontrerez
Pour une meilleure compréhension, on se référera à l’illustration ci-dessous qui illustre plusieurs cas de figure qui peuvent subvenir dès le milieu de matinée jusqu’à l’arrêt de l’activité thermique <cliquer sur l’image pour l’afficher entière dans une nouvelle fenêtre>
Une extraction du versant sud en vidéo
A tous ceux qui s’intéressent à mes posts et/ou aux sites du Mourtis et de ses environs, mes sentiments les plus amicaux
Mes vœux de santé et de bonheurs à partager
De quoi renouveler, faire croître et multiplier la magie de simples ballades aériennes, vététistes ou pédestres dans ces belles montagnes
Dans des conditions que vous aurez su bien évaluer et dans lesquelles je vous souhaite d’être bien accompagnés
La meilleure année 2017 selon vos attentes à chacun
Le nouveau bureau qui doit sortir de cette 27ème AG doit élire son 6ème président
En 27 ans tout de même… faut dire qu’il y a un qui a tapé l’incruste pendant… ouf
Si certains veulent encore se joindre à cette AG, ils seront les bienvenus
Mais pour manger, il faut urgemment contacter le président sortant Karim au zéro 6 huit cinq six trois six un soixante treize
Les Ailes de Mourtis ont affronté dans le passé quelques revers mais sans commune mesure avec ceux de cette dernière décennie 
Ce Noël a été l’occasion de renouer avec de meilleurs souvenirs lors d’un été indien sans fin… jusqu’à cette semaine
ATTENTION = cette AG confirmera que l[size=10pt]'atterrissage de Lez est définitivement fermé[/size] à la suite des travaux qui ont défiguré le site pour créer un grand rond point au pied du col de Menté, dans l’axe de la bouche sud du tunnel “européen” de Saint-Béat et l’axe qu’empruntera le futur axe routier destiné à accueillir l’intensification du défilé des poids-lourds internationaux qui traversent le Val dAran
C’était encore beau sur Google Maps… Aujourd’hui, ce ne sont qu’amoncellements de roches fracturées et tas de gravas baignant dans la boue sous un linceul de neige…
Les terrains ont été vendus et la société qui a racheté ce qu’il en reste a informé le club que la pratique du parapente y sera dorénavant interdite et que cette décision est sans appel
Il n’y a donc plus aucune convention d’atterrissage valide au sud de Saint-Béat 
L’occasion de rappeler une nouvelle fois la nécessité de contacter le club si vous souhaitez pratiquer la randonnée parapente sur le secteur
Merci de cette discipline qui permettra peut-être de sauver ce qui pourra l’être encore
Me contacter par MP si les coordonnées mentionnées sur le site de la fédé ne répondent plus
On n’oublie pas dans nos pensés nos amis V.(en compé), J-L(maladie) et X. (moto), ni notre camarade tombé en mars 2012 au dessus de Boutx, Saint-Béat qui reprend à peine son allure et ses couleurs naturelles trois ans après l’innondation qui l’a traversé et rode toujours dans l’esprit de ses habitants
Dur, dur…
On aimerait pouvoir leur apporter un peu de rêve et de légéreté
Mais que nos ailes peuvent paraître lourdes à porter par moment…
J’irai jusqu’à dire pourrie l’aérologie de ton coin, j’ai dû y faire 3 manches de compet au Mourtis, à chaque fois y a eu des vracs et des cartons. J’en suis sorti sans dommage mais franchement entre les brises de malade et l’échange plaine montagne qui fout sous le vent toutes les faces sud ça ne donne pas envie!!
:shock:
[/quote]
J’ai eu beaucoup de mal à m’empêcher d’exprimer le fond de ma pensée sur les accidents en compétition qui se sont produits au Mourtis
Je souhaitais épargner l’équipe alors en place qui avait le mérite d’apporter une nouvelle dynamique au club avec un apport remarquable en pédagogie d’une personne qui se reconnaitra
Pour être bien clair sur le sujet du Mourtis, je me suis opposé pendant les 17 ans où j’ai été président de ce club à ce qu’une compétition y soit organisé
Pourquoi ?
Parce que mon court passage en compétition m’a démontré combien le timing d’une journée de compé et l’état d’esprit des compétiteurs eux-mêmes étaient totalement incompatibles de l’exploitation raisonnée des conditions de vol exceptionnelles que peuvent générer les crêtes du Mourtis et de ses environs
Au Mourtis comme en haute-montagne, on ne dois pas voler les uns contre les autres mais les uns solidaires des autres !
cela s’initie par un briefing ouvert au sol où l’on ébauche plusieurs plans de vol suivant ce que l’on va trouver
ça commence par l’exploitation de créneaux de décollage très étroits, limités à tout au plus une dizaine de déco (nécessaire pour exploiter rapidement une aérologie cohérente pour faire un premier plaf avant l’intrusion de l’échange plaine-montagne et partir avant 12h Z sur les crêtes environnantes situés plus au sud, toujours pour bénéficier d’une aérologie cohérente)
ça se développe avec une analyse en cours de premier gain d’altitude qui décide du potentiel et du plan de vol de la journée
ça se poursuit avec la résolution de ne jamais poser seul et isolé ni de descendre en vol en fond de vallée en milieu de journée et d’être toujours près matériellement, psychologiquement et physiquement à poser à flanc de montagne, fusse pour devoir marcher des heures pour redescendre tranquillement en vallée (par exemple, lors de la 1ère liaison Mourtis - Guzet Neige j’amenais avec moi raquettes, bâtons, eau, bouffe et équipements de rando hivernale)
ça se concrétise quand on apprend peu à peu à voler en groupe
Je peux t’assurer que si tu avais volé avec moi durant les années 90, tu y aurais fait des vols mémorables sans prendre de risques inconsidérés
La preuve en est que j’ai pu briefer mes camarades de club pour reproduire avec eux ces mêmes itinéraires que j’ai préparés sur les cartes, sécurisés par des reconnaissances photographiques en vol et au sol, puis ouverts moi-même pour la plus part, sans frayeurs aucunes
Et de constater que ces mêmes camarades avaient tellement d’informations sur ces lignes qu’il prenaient souvent le lead en transition
C’est ça ce que j’appelle des vols construits
On est assez d’accord! En gros les manches c’était déco en sud, une balise versant sud puis une autre sous l’escalette et après des zigs et des zags vers Cierp et but dans les prés au nord de Marignac. Les 2 premières manches pas de pb pour moi, j’avais volé vite donc sorti des faces sud avant que l’échange ne se mette en route, le reste c’était du soaring bien copieux dans les versants N, juste le glide final bien bien à fond de barreau dès qu’on rentrait dans la couche de brise. Ce ne fut pas le cas pour tout le monde!
La dernière fois je me suis fait baiser, pas assez fait gaffe à la B1, nettement plus au sud que les autres fois, du coup je prend pas assez de gain pour aller la claquer et il me manque 10m pour repasser la crête du Mourtis, le temps de me refaire dans la face sud le flux de N s’est mis en route, j’ai insisté 1/2h dans la lessiveuse avant de renoncer et partir poser en aval de Fos, la brise y était à peu près gérable, j’étais même pas en marche arrière avec la Mantra3 mais je peux te dire que tout le temps de la descente j’étais pas serein de ce que j’allais trouver en bas, au point de choisir de poser juste en aval d’une haie d’arbre en me disant qu’au pire elle m’arrêterai…
Donc ton point de vue sur les compets au Mourtis je le partage!
En amont d’une haie d’arbres (si c’est dans l’espoir qu’elle puisse t’arrêter le cas échéant) 
ben non en aval, la brise remonte la vallée donc je pose au vent de la haie!


Récit
https://i62.servimg.com/u/f62/17/49/83/26/mourti10.jpg
Xavier était aussi pilote de delta et de planeur
On pense à lui et à sa petite famille à laquelle il manque
Nota : voile Futura fin.7.8
Lorsque l’on randonne sur piémont pyrénéen, il est courant de trouver des panneaux vous indiquant que vous êtes sur le territoire des ours… et des patous, grands chiens de garde blancs, protecteurs des troupeaux contre les 1ers cités.
Un danger bien plus grand, invible, n’est jamais signalé.
Il a pourtant fait de nombreuses victimes, dont des dizaines peuvent malheureusement en subir les séquelles toute leur vie.
La maladie de Lyme infeste les tiques qui parasitent les nombreux cervidés qui habite ce piémont : une bactérie trés résistante aux antibiotiques, d’autant plus si le traitement n’est pas éte entamé dès l’apparition de l’érythéme caracteristique.
La parade est simple :
- éviter de traverser les sous-bois, de suivre des sentes d’animaux,
- rester sur les chemins fréquentés (les chercheurs de champignons ou de bois de cerfs tombés sont très exposés), porter des chaussures hautes (du genre qui protégent bien les chevilles des entorses) et surtout se couvrir les jambes avec un pantalon de toile (pas de shorts les filles !).
Je conseillerais aussi un couvre chef du type bob à large bord, bien utile aussi pour se protéger du soleil en crête
Selon la toubib locale très curieuse de se documenter au plus près sur la maladie de Lyme qui fait son boom et son buzz ici aussi, il semblerait que si les cervidés (et autres gibiers dévastateurs laissés à la dérive par les fédérations de chasse qui ont depuis longtemps “organisé” leur élevage et leurs lachers renouvelés pour que le toulousain puisse tirer dessus depuis la portière du 4x4) en sont des vecteurs sains potentiels, ce sont des rongeurs petits ou plus gros qui sont les premiers fournisseurs de la bactérie maligne à leurs tiques mises en partage. Ce qui pourraît aider à comprendre que de la brave sieste en prairie de piémont ou de plaine semble fournir un même risque que la traque du bois de cerf en forêt, question de se voir aggripé et contaminé par de la tique à borréliose de Lyme. Même les chauve-souris et des oiseaux (y compris martinets qui ne posent jamais au sol !) portent ces parasites qui peuvent les exténuer par leur poids mort de sang sucé, indépendemment de la présence de la bactérie.
Ces dernières années, il y a eu moyen de se faire parasiter de mi-février jusqu’à fin novembre… (contre seulement avril-octobre il y a dix ans). Qui se plaindra encore d’un hiver trop long ?
Vive le renard du coup ! en effet là où il y a plein de renards peu de maladie de lyme du coup
et pour cause
Piqure de rappel à l’aube de la saison 2018
Une situation aérologique difficile a appréhender et à expliquer au Mourtis ce vendredi : du nord ouest forcissant avant de passer à l’orientation sud-ouest prévue initialement pour la fin de matinée.
Mais les pilotes et les voiles actuelles sont décidément… stupéfiants :
déco nord, remontée “à l’abri du vent” (et de l’échange plaine-montagne) en faces sud adossées au piémont du Gar et d’Escalette, pour revenir survoler le Mourtis en “bolides” vers 2400m pour sauter dans les versants nord des antécimes frontalières, repasser en nord-w du Burat… pour remonter à Luchon par les versants ouest :roll: et en redescendre en fin d’après-midi.
Là c’est la grosse confiance… et le talent…
Gaffe, tout de même les jeunes 
C’est le talent.
Jamais j’irais voler dans les Pyrénées.
çà a bien joué entre les régimes de brises de vallées Nord sud en basses couches et le météo ouest Sud ouest au plaf !
Il y a aussi des veinards : Serge, venu en vol avec sa Delta 2 depuis Campan (près de Bagnères de Bigorre - 65) en exploitant ce N-W généreux pour jouer à saute-moutons entre petits monts et plateaux généreux en thermiques hachés, entre piémont et hauts sommets, au mieux des plafonds du jour, nous avait rejoint à l’entrée de la vallée de Luchon.
Jackpot pour lui : Alain, un palois de la DGA venu au Mourtis pour faire découvrir à sa 777 King les “charmes” du Mourtis sans sa combinaison anti-G des essais en vol (avec le recul… avec ça pourrait être bien au Mourtis), lui offrait le ticket de retour 
Tu devrais, c’est magnifique.
Je n’y ai fait que 2 vols il y a déjà un bon moment et ça fait partie des vols que je n’ai pas oublié.
Moui m’enfin plus tout neuf qd même 
En plus d’avoir du talent Kevin est vraiment sympa…et c’est pas le seul dans le coin.
Le triangle réalisé par de Jean-Bernard (S10), suivi comme son ombre sur les deux tiers du parcours par Alain (777 King).
Le président Raymond (Eris4) et moi (président des AilesdM au siècle dernier)… ben… on a fait fusibles pour nos invités - c’est dire si on sait accueillir :lol:
http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2017/vol/20238838
Les alpins et “plaineux”, appréciez les escarpements du relief et la hauteur par rapport à ceux-ci : pas beaucoup de temps faibles pour se détendre un peu… Suivez la trace et essayez de comprendre les différentes influences et aérologies rencontrées… :grat:
Vmax = + 10 m/sec
“Ah oui… quand même…” ça va évoquer de bons souvenirs à certains de nos “expatriés” 
Et d’en déduire que dans le secteur, il vaut mieux être humble sur le choix de son matériel…
Et comme pour une mission scientifique d’exploration : trois heures 1/2 d’enregistrement, trois mois (ou trois ans) de dépouillement des datas pour comprendre ce qu’il s’est passé. A vos neurones ! :sors: