
Bonsoir à tous
Flash back - Force est de constater que notre activité est un éternel recommencement
La flamme des discussions passionnément entretenue depuis le post initiateur de Matthieu fin juin dernier n’est pas nouvelle.
Elle a à plusieurs époques débouché sur des projets fédéraux ou extra-fédéraux lancés avec la même passion.
Parmi ceci, j’aimerai citer deux fondations qui ont doté chacune à leur époque un concours sur le thème de la sécurité.
Qui se souvient aujourd’hui encore du prix Mirouze ?
Dans les années 70’ glorieuses et périlleuses, du delta il avait été doté par Alain Mirouze et avait récompensé au final des délibérations Nicolas Brenneur (aujourd’hui Trekking parapentes et Horizon Réparation), Bill Moyes et le Club des Hommes Volants du Dauphiné dont Nicolas était alors le (jeune) président pour l’établissement des 1ères règles d’accrochage du pilote en treuillé.
C’était un progrès considérable qui a permis d’éviter d’ajouter de nouveaux noms à une liste de victimes bien fournie.
Est-ce un hasard si un quart de siècle plus tard, six ans après de décès d’Alain, c’est ce même Nicolas qui remportait le premier prix du concours organisé par la fondation Challenge CLEY, fondation qui a organisé un séminaire, piloté le projet de recherche MEMO, recueilli et redistribué 13 000 euros de financement et de matériel pour aider les 12 projets sélectionnés (avant de disparaître, comme le prix Mirouze, faute là aussi de reconnaissance et de relève, fédérale ou autre) ?
Je ne le crois pas
Tout ça pour quoi ?
Pour souligner que nous peinons encore, lourdement :
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à mutualiser les bonnes idées et surtout à faire reconnaître et promouvoir ceux qui les portent (au premier rang desquels se trouvent les clubs et leurs animateurs) mais aussi des professionnels impliqués (le banc de test en chute de SupAir, le G-force Trainer parti :bang: ) pour leur donner les moyens de prolonger leurs recherches sous conditions de la mutualisation de leur résultats, ou simplement de pérenniser leur équipement;
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à faire connaître et pérenniser les bonnes pratiques par leur détection, leur accompagnement, l’aide au financement de leur mise en place (ou de leur expérimentation), à leur gestion jusqu’à la documentation et leur conservation au sein d’un système d’information et d’aide au management de leur reproduction dans les meilleures conditions de réalisation et (si possible) de développement des concepts initiaux, condition sine qua non de leur essaimage.
Une compil d’une quinzaine d’années de débriefings d’un club baignant dans une aérologie complexe et mouvementée, ça peut ressembler à ça :
). J’ai fait mes premiers ploufs en autonomie en début d’année, depuis j’ai fait une cinquantaine de vols dont seulement une douzaine peut-être dépassent les 10 minutes. En outre, j’ai passé mon brevet au sein d’un club et je vole généralement entouré de parapentistes plus aguerris qui me conseillent et me critiquent quand c’est nécessaire. Je me considère comme débutant, et j’ai troqué récemment une “vieille” B pour une A plus récente. En choisissant une A, j’espère mettre de mon côté toute les chances de ne pas avoir de pépin.
En gros, la logique voudrait que j’arrête (ma femme s’en réjouirait sans doute) mais c’est impossible. Le parapente est une drogue dure ! :bang: