Sites du Mourtis - Faces sud en versant nord des Pyrénées

A force de lire des récits oniriques de vol à voile, j’avais le truc en tête et ai essayé plusieurs fois durant l’année 93… mais en NOVA Phantom, ça passait pas… point… Provisoire

Le 15 octobre 1994, je suis en NOVA Sphinx et cette “balle de guerre” avoisine les 7 de finesse… C’était dingue… surtout un poil accélérée… un vrai planeur ! (euh… non?.. ben…faut vous replacer dans le contexte de l’époque)

La suite est sur le fil suivant :

http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/la-relation-incidence-ressenti-pilote-t45756.0.html;msg574790#msg574790

Pour ceux et celles qui voudraient découvrir le site, ce weekend la station fête ses 50 ans et ouvre gratuitement le télésiège pour le tuc de Pan, une bonne occasion de découvrir le site. De plus avec de belles conditions.

http://mourtis.fr/actus/bons-plans/portes-ouvertes-29-octobre-2016/

pas envie de mourir … :stuck_out_tongue:

On entre dans la bonne période pour y voler.
Prendre soin de décoller dans un début de cycle à Pan pour passer immédiatement au-dessus. Le cross Pan - Escalette/Cagire - Arbas est superbe, quel que soit le cheminement choisi, et très varié.
Un peu de plafond permet aussi un vol intéressant dans le bocal du Mourtis, avec des lumières incroyables (veloutées, profondes, chatoyantes) qu’on n’a pas dans les Alpes du Nord, merveilleuses avec les couleurs de l’automne.
Dans tous les cas si on vole sur place, la bonne idée c’est d’aller poser à Fos (donc s’organiser pour ne pas être tenté d’aller poser ailleurs…).

sinon c’est la Fos bonne idée ! :mrgreen:

Norbert

J’aurais adoré venir ! Que de fabuleux souvenirs !

Mais c’est un peu loin maintenant, snif.

[quote]Un peu de plafond permet aussi un vol intéressant dans le bocal du Mourtis, avec des lumières incroyables (veloutées, profondes, chatoyantes) qu’on n’a pas dans les Alpes du Nord, merveilleuses avec les couleurs de l’automne.
[/quote]
Ben ouais normal, Lézalpesdunord c’est au delà du cercle polaire et ils sont déjà dans la nuit qu’elle dure 6 mois, si tu veux de la lumière allume ta frontale!
:stuck_out_tongue:
Sinon ce week-end on sera à Castejon, les thermiques dans le même sens que la brise, la bière pas chère, tout ça tout ça…
Y en a aussi qui vont à Ager, c’est bien aussi le vol de plaine!
ROTFL

Complément au schéma du post du 08 octobre

http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/sites-du-mourtis-faces-sud-en-versant-nord-des-pyrenees-t33522.0.html;msg473186#msg473186

Les conditions hivernales exceptionnelles que connait Le Mourtis actuellement (Noël 2016 - Jour de l’an 2017) sont propices à des décollages proches des remontées mécaniques

L’occasion de rappeler quelques recommandations importantes qui ne sont pas propres à ce site mais bien plus généralement à tous les décollages subissant des influences antagonistes et/ou composés de plusieurs vallons s’influençant l’un - l’autre

1- Ne pas étaler sa voile au sommet =

Toutes les influences y convergent et s’y croisent ce qui en fait l’emplacement idéal d’une manche à air (qui y prendra un malin plaisir à s’enrouler autour de son mât) et le croisement de tous les “dusts” du secteur - Étaler plutôt sa voile plus bas ou en retrait et garder un œil sur la manche située au sommet pour éviter de décoller dans un rouleau

2- Prendre garde aux rochers et dalles affleurantes qui se trouvent généralement au sommet et sur les antécimes (encore une bonne raison de les éviter) -> descendez à pied vérifier tout le cône d’envol =

Avant de gonfler sa voile, vérifier que votre course d’élan ne risque pas de vous amener sur un de ceux-ci, vous faire trébucher ou -pire- vous bloquer un pied et vous rabattre violemment au sol en pleine course (fracture de la cheville et/ou traumatisme pneumo-torassique si votre chute vous amène sur un autre rocher)

3- Décoller quand débute le calme entre deux passages de rafale thermique =

Ce moment de calme nécessitera peut-être un peu plus d’effort pour vous mettre en l’air mais cela vous donnera les meilleures chances de vous être éloigné du sol avant de pénétrer dans le thermique suivant - Ce thermique sera plus large que les thermiques dérivant dans la brise de pente et il sera d’autant plus exploitable que vous aurez plus d’eau sous la quille quand vous le rencontrerez

Pour une meilleure compréhension, on se référera à l’illustration ci-dessous qui illustre plusieurs cas de figure qui peuvent subvenir dès le milieu de matinée jusqu’à l’arrêt de l’activité thermique <cliquer sur l’image pour l’afficher entière dans une nouvelle fenêtre>


https://i37.servimg.com/u/f37/17/49/83/26/collec10.jpg

Une extraction du versant sud en vidéo

https://vimeo.com/70364754

A tous ceux qui s’intéressent à mes posts et/ou aux sites du Mourtis et de ses environs, mes sentiments les plus amicaux

Mes vœux de santé et de bonheurs à partager

De quoi renouveler, faire croître et multiplier la magie de simples ballades aériennes, vététistes ou pédestres dans ces belles montagnes

Dans des conditions que vous aurez su bien évaluer et dans lesquelles je vous souhaite d’être bien accompagnés

La meilleure année 2017 selon vos attentes à chacun

Le nouveau bureau qui doit sortir de cette 27ème AG doit élire son 6ème président
En 27 ans tout de même… faut dire qu’il y a un qui a tapé l’incruste pendant… ouf

Si certains veulent encore se joindre à cette AG, ils seront les bienvenus

Mais pour manger, il faut urgemment contacter le président sortant Karim au zéro 6 huit cinq six trois six un soixante treize

Les Ailes de Mourtis ont affronté dans le passé quelques revers mais sans commune mesure avec ceux de cette dernière décennie :frowning:

Ce Noël a été l’occasion de renouer avec de meilleurs souvenirs lors d’un été indien sans fin… jusqu’à cette semaine

ATTENTION = cette AG confirmera que l[size=10pt]'atterrissage de Lez est définitivement fermé[/size] à la suite des travaux qui ont défiguré le site pour créer un grand rond point au pied du col de Menté, dans l’axe de la bouche sud du tunnel “européen” de Saint-Béat et l’axe qu’empruntera le futur axe routier destiné à accueillir l’intensification du défilé des poids-lourds internationaux qui traversent le Val dAran

https://www.google.fr/maps/place/31440+Lez/@42.908581,0.6983072,18z/data=!3m1!1e3!4m2!3m1!1s0x12a8f3b016662903:0x406f69c2f412030

C’était encore beau sur Google Maps… Aujourd’hui, ce ne sont qu’amoncellements de roches fracturées et tas de gravas baignant dans la boue sous un linceul de neige…

Les terrains ont été vendus et la société qui a racheté ce qu’il en reste a informé le club que la pratique du parapente y sera dorénavant interdite et que cette décision est sans appel

Il n’y a donc plus aucune convention d’atterrissage valide au sud de Saint-Béat :cry:

L’occasion de rappeler une nouvelle fois la nécessité de contacter le club si vous souhaitez pratiquer la randonnée parapente sur le secteur

Merci de cette discipline qui permettra peut-être de sauver ce qui pourra l’être encore

Me contacter par MP si les coordonnées mentionnées sur le site de la fédé ne répondent plus

On n’oublie pas dans nos pensés nos amis V.(en compé), J-L(maladie) et X. (moto), ni notre camarade tombé en mars 2012 au dessus de Boutx, Saint-Béat qui reprend à peine son allure et ses couleurs naturelles trois ans après l’innondation qui l’a traversé et rode toujours dans l’esprit de ses habitants

Dur, dur…

On aimerait pouvoir leur apporter un peu de rêve et de légéreté

Mais que nos ailes peuvent paraître lourdes à porter par moment…

J’irai jusqu’à dire pourrie l’aérologie de ton coin, j’ai dû y faire 3 manches de compet au Mourtis, à chaque fois y a eu des vracs et des cartons. J’en suis sorti sans dommage mais franchement entre les brises de malade et l’échange plaine montagne qui fout sous le vent toutes les faces sud ça ne donne pas envie!!
:shock:
[/quote]
J’ai eu beaucoup de mal à m’empêcher d’exprimer le fond de ma pensée sur les accidents en compétition qui se sont produits au Mourtis

Je souhaitais épargner l’équipe alors en place qui avait le mérite d’apporter une nouvelle dynamique au club avec un apport remarquable en pédagogie d’une personne qui se reconnaitra

Pour être bien clair sur le sujet du Mourtis, je me suis opposé pendant les 17 ans où j’ai été président de ce club à ce qu’une compétition y soit organisé

Pourquoi ?

Parce que mon court passage en compétition m’a démontré combien le timing d’une journée de compé et l’état d’esprit des compétiteurs eux-mêmes étaient totalement incompatibles de l’exploitation raisonnée des conditions de vol exceptionnelles que peuvent générer les crêtes du Mourtis et de ses environs

Au Mourtis comme en haute-montagne, on ne dois pas voler les uns contre les autres mais les uns solidaires des autres !

cela s’initie par un briefing ouvert au sol où l’on ébauche plusieurs plans de vol suivant ce que l’on va trouver

ça commence par l’exploitation de créneaux de décollage très étroits, limités à tout au plus une dizaine de déco (nécessaire pour exploiter rapidement une aérologie cohérente pour faire un premier plaf avant l’intrusion de l’échange plaine-montagne et partir avant 12h Z sur les crêtes environnantes situés plus au sud, toujours pour bénéficier d’une aérologie cohérente)

ça se développe avec une analyse en cours de premier gain d’altitude qui décide du potentiel et du plan de vol de la journée

ça se poursuit avec la résolution de ne jamais poser seul et isolé ni de descendre en vol en fond de vallée en milieu de journée et d’être toujours près matériellement, psychologiquement et physiquement à poser à flanc de montagne, fusse pour devoir marcher des heures pour redescendre tranquillement en vallée (par exemple, lors de la 1ère liaison Mourtis - Guzet Neige j’amenais avec moi raquettes, bâtons, eau, bouffe et équipements de rando hivernale)

ça se concrétise quand on apprend peu à peu à voler en groupe

Je peux t’assurer que si tu avais volé avec moi durant les années 90, tu y aurais fait des vols mémorables sans prendre de risques inconsidérés

La preuve en est que j’ai pu briefer mes camarades de club pour reproduire avec eux ces mêmes itinéraires que j’ai préparés sur les cartes, sécurisés par des reconnaissances photographiques en vol et au sol, puis ouverts moi-même pour la plus part, sans frayeurs aucunes

Et de constater que ces mêmes camarades avaient tellement d’informations sur ces lignes qu’il prenaient souvent le lead en transition

C’est ça ce que j’appelle des vols construits

On est assez d’accord! En gros les manches c’était déco en sud, une balise versant sud puis une autre sous l’escalette et après des zigs et des zags vers Cierp et but dans les prés au nord de Marignac. Les 2 premières manches pas de pb pour moi, j’avais volé vite donc sorti des faces sud avant que l’échange ne se mette en route, le reste c’était du soaring bien copieux dans les versants N, juste le glide final bien bien à fond de barreau dès qu’on rentrait dans la couche de brise. Ce ne fut pas le cas pour tout le monde!
La dernière fois je me suis fait baiser, pas assez fait gaffe à la B1, nettement plus au sud que les autres fois, du coup je prend pas assez de gain pour aller la claquer et il me manque 10m pour repasser la crête du Mourtis, le temps de me refaire dans la face sud le flux de N s’est mis en route, j’ai insisté 1/2h dans la lessiveuse avant de renoncer et partir poser en aval de Fos, la brise y était à peu près gérable, j’étais même pas en marche arrière avec la Mantra3 mais je peux te dire que tout le temps de la descente j’étais pas serein de ce que j’allais trouver en bas, au point de choisir de poser juste en aval d’une haie d’arbre en me disant qu’au pire elle m’arrêterai…
Donc ton point de vue sur les compets au Mourtis je le partage!

En amont d’une haie d’arbres (si c’est dans l’espoir qu’elle puisse t’arrêter le cas échéant) :stuck_out_tongue:

ben non en aval, la brise remonte la vallée donc je pose au vent de la haie!
:stuck_out_tongue:
:stuck_out_tongue:

Récit


https://i62.servimg.com/u/f62/17/49/83/26/mourti10.jpg

Xavier était aussi pilote de delta et de planeur

On pense à lui et à sa petite famille à laquelle il manque

Nota : voile Futura fin.7.8

Lorsque l’on randonne sur piémont pyrénéen, il est courant de trouver des panneaux vous indiquant que vous êtes sur le territoire des ours… et des patous, grands chiens de garde blancs, protecteurs des troupeaux contre les 1ers cités.

Un danger bien plus grand, invible, n’est jamais signalé.

Il a pourtant fait de nombreuses victimes, dont des dizaines peuvent malheureusement en subir les séquelles toute leur vie.

La maladie de Lyme infeste les tiques qui parasitent les nombreux cervidés qui habite ce piémont : une bactérie trés résistante aux antibiotiques, d’autant plus si le traitement n’est pas éte entamé dès l’apparition de l’érythéme caracteristique.

La parade est simple :

  • éviter de traverser les sous-bois, de suivre des sentes d’animaux,
  • rester sur les chemins fréquentés (les chercheurs de champignons ou de bois de cerfs tombés sont très exposés), porter des chaussures hautes (du genre qui protégent bien les chevilles des entorses) et surtout se couvrir les jambes avec un pantalon de toile (pas de shorts les filles !).

Je conseillerais aussi un couvre chef du type bob à large bord, bien utile aussi pour se protéger du soleil en crête

Selon la toubib locale très curieuse de se documenter au plus près sur la maladie de Lyme qui fait son boom et son buzz ici aussi, il semblerait que si les cervidés (et autres gibiers dévastateurs laissés à la dérive par les fédérations de chasse qui ont depuis longtemps “organisé” leur élevage et leurs lachers renouvelés pour que le toulousain puisse tirer dessus depuis la portière du 4x4) en sont des vecteurs sains potentiels, ce sont des rongeurs petits ou plus gros qui sont les premiers fournisseurs de la bactérie maligne à leurs tiques mises en partage. Ce qui pourraît aider à comprendre que de la brave sieste en prairie de piémont ou de plaine semble fournir un même risque que la traque du bois de cerf en forêt, question de se voir aggripé et contaminé par de la tique à borréliose de Lyme. Même les chauve-souris et des oiseaux (y compris martinets qui ne posent jamais au sol !) portent ces parasites qui peuvent les exténuer par leur poids mort de sang sucé, indépendemment de la présence de la bactérie.

Ces dernières années, il y a eu moyen de se faire parasiter de mi-février jusqu’à fin novembre… (contre seulement avril-octobre il y a dix ans). Qui se plaindra encore d’un hiver trop long ?

Vive le renard du coup ! en effet là où il y a plein de renards peu de maladie de lyme du coup :wink: et pour cause

http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/compression-et-venturis-au-vent-du-relief-influence-de-linversion-advection-t49138.0.html;msg616255#msg616255

Piqure de rappel à l’aube de la saison 2018