SIV avec une EN A

#1

J’ai un ami qui vole en Chine autour de Pékin avec une aile homologuée EN A, mais a de l’appréhension a faire un SIV avec. Il a entendu dire que pour un SIV, il vaut mieux ne pas utiliser une EN A…
Il attend d’avoir une nouvelle aile EN B pour faire son SIV.

Qu’en pensez-vous?

Je n’ai vole qu’une fois avec une EN A, il s’agissait de l’Ozone Element. Apres quelques wingovers, parachutales et décrochages, je pense que cette aile a de quoi bien surprendre un débutant.
A priori je conseillerais a mon ami de faire son SIV avec une EN A et ne pas passer a une EN B avant d’avoir pleinement exploite le potentiel de son aile.

#2

Pas de pb pour faire un SIV avec une A
Mon 1 er SIV je l ai fait avec mon aplha5 et j ai appris plein de trucs !

Norbert

#3

Moi, c’est plus l’idée de le faire en Chine qui m’inquiéterai… :sors:

#4

Il compte le faire a Pokhara. Mais effectivement les instructeurs a Pékin, après les avoir vu en action, j’ai 0 confiance en eux… Pékin n’est certainement pas un lieu pour apprendre le parapente.

#5

Pékin pas forcément, mais on peut faire une SIV en A même si parfois certaines manoeuvres ne se laissent pas faire si facilement :coucou:

#6

J’ai fait mon premier SIV avec une Mojo 4. Ce n’est pas la voile qui fait le SIV :lol:

#7

:prof: :prof: :prof: hue-la m@tthieu

#8

Dis-lui quand même qu’à Pokhara, les bateaux à moteur sont interdits sur le lac, et que les repêchages éventuels se font à la rame…

#9

Non mais la voile conditionne le tout.

:coucou:

#10

C est vrai que les vidéos de la bas que j ai vu ça fait peur ! :affraid:

Norbert

#11

Si mes souvenirs sont bons, ton 1er SIV t’avait plutôt impressionné désagréablement et cela n’était même en Chine ou en Inde que cela s’était joué… :sors:

#12

Mais non, mais non :mrgreen: !
Disons que le “protocole” est différent :wink:

J’étais pas du tout parti pour faire un SIV là bas mais en un mois sur place les personnes rencontrées (et leurs bananes :smiley: ) m’ont convaincu d’essayer !
J’ai fini à la flotte deux fois ; décro surtwisté la première fois et secours volontaire la deuxième (oui c’est au programme là bas !) et ça reste un des mes meilleurs souvenirs parapentesques !

“Tu sais nager ? Oui ? Alors c’est bon je te file pas de gilet !”

Notez qu’on avait pris soin de retirer les mousse bag pour gagner en temps de séchage et qu’une sellette sans mousse bag fait un siège plus que confort une fois dans l’eau !

Ensuite au cas où :banane: un kayak (rapide) arrive pour te sécuriser en attendant que le gros bateau gonflable (plus lent) vienne te récup avec le matos ; où est le problème ?

Népali style quoi ! Et encore je vous parle pas de l’astuce pour que mon secours qui avait fini au lac une première fois encore plié (pas tiré quoi) s’ouvre comme un fleur sur le vol suivant sans passer par la case séchage/repliage !

Et que dire du debriefing dépendant des coupures d’électricité ?

Bon je rigole peut être aussi parce que les deux fois j’ai pas impacté le lac en 360 face planète…

Par contre, autant à “l’arrache” soient ils, ils nous avaient fourni des radios étanches, alors que lors d’un SIV dans une célèbre école française on nous avait demandé d’amener nos propres radios et on nous fournissait une housse étanche un sac de congélation et du sctoch !

Comme quoi les priorités sont différentes :wink: !

#13

Tout dépend de ce qu’il attend d’un SIV.
J’ai fait un SIV avec une ALPHA 5 (EN A), j’avais une centaine de vols dessous.
J’avais comme objectif de démystifier les incidents de vol qui aurait pu se produire et avoir plus confiance dans ma voile.
J’ai appris à piloter une grosse fermeture suivie d’une autorotation et je me suis bien rendu compte que si j’étais au neutre sellette la voile ne partait pas malgré un gros 50%. J’ai aussi fait de la neutralité spirale, sortie chandelle, … au bout de 5 vols j’étais rincé sans être tombé à l’eau.
Bilan de mon SIV : j’ai renforcé ma confiance dans le matos, j’ai plus confiance dans mes actions de pilotage, je laisse plus voler ma voile, j’ai appris à accepter l’autorotation qui même avec une A envoie bien le pâté, j’attends bien que la voile soit au dessus de moi pour temporiser alors que j’étais avant ce siv un peu pressé de mettre de la commande. Bref, bilan très positif pour moi

#14

karma+

Mais pas dans une approche vis à vis de la sécurité comme cela ;

karma-
Parce que si tu retrouve à la baille emballé dans ta voile ou ficelé comme un rôti dans tes suspentes, il est probable que tu trouveras le temps un peu long en attendant le kayak d’intervention “rapide”.

Pour les radios, je suis d’accord, au prix ou sont les SIV, la radio étanche devrait être fournie.

#15

Désolé pour le ton léger et minimisé de mon message mais nous sommes bien d’accord et c’est bien pour cela que j’ai précisé :

Il est vrai que j’aurai pu citer les innombrables autres cas de figure “pas marrants” où le petit SIV façon nepali peut vite tourner au fait divers mais mon message n’avait pour but que de raconter comment les choses se sont passées pour moi (et pas mal d’autres pilotes) là bas ; ni plus ni moins.

Loin de moi l’idée de cautionner et d’encourager ces pratiques mais le fait est qu’elles existent (ou en tout cas existaient en 2010) et que si le pote de Brainless compte faire un SIV à Pokhara autant qu’il sache à quoi s’attendre ; et peut être qu’à la lecture de ce petit récit il décidera d’aller faire un SIV dans un pays dit “civilisé” disposant de bateaux à moteur ;).

Pour revenir au sujet initial c’était mon premier SIV et j’avais à l’époque une Epsilon 5 (presque une A).
J’y allais pas tout à fait à reculons mais comme je suis loin d’être quelqu’un de téméraire j’avais beaucoup beaucoup beaucoup d’appréhension.

Mais le moniteur a su écouter mes craintes, mes demandes, mes attentes… et malgré son petit “Si je sens que vous gérez bien je vais vous malmener un peu” qui m’a pas franchement rassuré en début de stage le bilan a été plus que positif !

Gestion des fermetures diverses et variées, apprentissage des méthodes de descente rapides et comme ça allait bien il m’a gentiment “malmené” en me faisant bosser les décros et les vrilles à plat !
Jamais je me serai cru capable de faire ça ! Résultat j’ai démystifié certaines peurs et j’ai vraiment plus eu confiance en moi et en mon matos que j’ai appris à mieux connaitre.

Bref, pour moi peu importe la voile ou le niveau, un SIV ne peut être que bénéfique !

#16

Le karma-1 n’étais évidemment pas pour toi mais bien pour la pédagogie népalaise.

#17

C’est plutôt la règlementation du lac liée au manque de moyens qu’il faut blâmer…

Du côté pédagogie, on rencontre de tout : du moniteur à l’écoute de la progression de ses stagiaires à celui qui considère que le décro est un incontournable, quel que soit le niveau du pilote… De ce côté-là, à chaque pilote de faire son choix…

#18

Et sinon, pourquoi il vaudrait mieux ne pas utiliser une A ?
Voilà par exemple ce que a donne :
http://www.youtube.com/watch?v=sYoW19tpwC4
Il y a quoi de rédhibitoire là dedans ? C’est un peu au pilote de voir s’il en a envie/besoin…

#19

Le programme est complet mais à part tirer le secours, tout peut se faire quasiment en stage perf et la A n’est pas assez réactive pour que le pilote ait conscience de devoir faire une action efficace: bras haut, elle revole toute seule.
L’idéal serait de faire un SIV à chaque changement de voile :wink:
Pour répondre à Wowo sur un post précédent, ou mon premier SIV n’a pas été concluant mais c’est un autre débat… et la Mojo 4 avait du mal à faire du roulis, par contre très facile pour provoquer du tangage et partir en 360 face planète…

#20

Tu entends quoi par là en fait ? Qu’il est plus “dangereux” de faire un SIV en A que de le faire avec une B ?

Thomas.