tout est dans la question (telle qu’elle me vient)
on pourrait proposer d’autres réponses… (pas trop)
commentaires bienvenus !
plus importants peut être que les votes : apports, surprises, déceptions, etc…
SIV? SIV pas?

Je l’ai déjà dit de nombreuses fois. J’ai afit 1 SIV au bout d’une 10e d’année de pratique pour vérifier où j’en étais de ma pratique.
Tout s’est (trop) bien passé.
J’en suis ressorti avec un sentiment d’invulnérabilité qui me faisait peur :affraid: je m’obligeais -à chaque vol après le SIV- à me répéter que même si tout s’était bien passé, c’était en aérologie calme etc et je n’étais pas à l’abri d’une c*nnerie
Le siv c est sur fait. Maintenant ils font des vidéos très pédagogiques qui expliquent tout. Plus besoin de de déplacer au dessus d un lac
Jamais fait de SIV, mais depuis un an j’y pense. Ca fait 3 ans que je vole, et même si je fais surtout des vols en conditions cools (soaring, restit) je commence à prendre quelques thermiques donc j’aimerais etre mieux armée en cas de vrac. Mais d’un autre côté je suis encore très impressionnable, et j’ai peur que les exercices de SIV me fassent perdre le peu de confiance acquis ces dernières années…
Donc oui ça m’intéresse, je pense en faire un dans un avenir assez proche, mais je ne suis pas encore complètement décidée !
Jamais fait de siv, vu d’innombrable vidéos, travailler encore et encore au sol et répéter encore et encore les exercices pendulaire en vol
Un SIV, ça veut rien dire.
Combien de jours, pour quoi faire, quel programme avec quelle progressivité, torchonnage ou maîtrise, acro ou pas… ?
Le SIV c’est désormais tout un univers avec au 3 branches principales, incidents-pilotage-acro. Personnellement j’ai fait un coup une semaine de SIV (5 jours) et récemment un week-end orienté pilotage et tout ce que j’ai vu c’est que je n’ai fait qu’entrouvrir la porte d’un monde à découvrir.
Donc la première chose à faire pour toi, c’est de définir quelles sont tes envies. Puis essayer de trouver la structure qui te convient. Et enfin envisager les choses au moins à moyen terme. Car la progression passera forcément par une évaluation sur un programme peu avancé au début.
Mais pour tout pilote, il serait dommage de mourir avant d’avoir au moins jeté un coup d’œil à ce monde passionnant.
Merci pour ce retour, riche comme dab…(fayotage et
)
je ne crée pas ce sondage QUE pour ma pomme (qui oscille entre réponse 1 ou 2) mais aussi (et surtout?) pour connaître les vécus et envies de mes fofo-potes
S’ils peuvent développer sur les 3 branches (ou plus ?)…
Sûr que 30 ans de moins c’est l’acro qui me “brancherait”… :banane:
Il y a énormément à dire.
Mais justement au niveau du sondage, 7 journées en deux fois, ça compte pour combien de SIV dans ton esprit ?
C’est intéressant ce que tu dis, et c’est pas anodin : plusieurs pilotes que je connais se sont fait plus de peur que de mise en confiance durant leur SIV. Ca dépend du caractère, c’est évident, mais ça dépend aussi de la structure encadrante. Sans remettre en question leur méthode, leurs compétences et leur professionnalisme (largement reconnu !), j’ai entendu dire qu’une fameuse école d’Annecy (peut-être juste un seul moniteur, ça je ne sais pas …) “pousse” pas mal les stagiaires, parfois largement au delà de leur volonté. On est toujours libre de refuser, mais bon voilà l’ambiance après … Un tel stage est donc bien pour se pousser, pour expérimenter de nouvelles choses, commencer à prendre des sensations et automatismes nouveaux, mais ça doit se faire avec une écoute et une adaptation au stagiaire. C’est ce que toute les écoles essaient de faire évidemment, mais ça réussi plus ou moins bien selon les cas. Plus que techniquement, c’est de la relation humaine là dont il est question.
De mon côté je peux te dire - Drums
- que ma copine qui est assez peureuse a apprécié son SIV (spéciale fille), et était bien plus disposée dans ces conditions à se “pousser” un peu que lors de ses vols habituels.
Allez je t’en mettrais 3 ou plus… surtout si c’est du sur mesure
En vrac
- le SIV ça fait peur (pas à tout le monde)
- il y a des différences entre les structures (sur les prérequis, sur les compétences, sur la progressivité, sur la personnalisation…)
- il y a des différences entre les moniteurs (sur la manière de communiquer, sur l’enthousiasme, sur le débriefing, sur la théorisation/intellectualisation)
On peut y aller pour différentes choses.
Souvent au début on y va pour du torchonnage. On veut voir ce que ça fait en cas de vrac. Et surtout on pousse très fort pour s’agenouiller au pied du veau d’or : le décrochage. C’est la partie “incidents”.
Et puis peut-être qu’on va trouver plus intéressant d’être dans la compréhension et la maîtrise (qui passe par beaucoup de répétition), d’intégrer les phénomènes, d’être précis et juste. C’est la partie “pilotage”, c’est à dire tout ce qui se passe avant l’incident de vol. (mes deux dernières journées, c’est voile ouverte, sans provoquer de fermeture)
On peut aussi avoir le désir de pousser la machine à l’extrême de ses possibilités et on se dirige alors le plus vite possible sur la partie “acro”.
Oui la dimension psychologique est primordiale.
Pour l’apport sécurité comme d’habitude, ce loisir est aussi fiable que vous l’êtes. Mais pour qui veut augmenter ses marges en cross et améliorer ses probabilités d’avoir les bonnes réactions techniques en toutes circonstances, deux jours d’entraînement par an me semblent le minimum nécessaire (hélas c’est un budget).
Comme le dit Vincent les stages SIV ont des programmes très variés. Entre le pilotage avancé, la maîtrise des incidents de vol et l’apprentissage des manœuvres acrobatiques les options sont larges.
Il est important de réfléchir en amont à ce que l’on a envie de faire et de l’exprimer clairement à son encadrant.
Si j’avais effectivement vu des stagiaires revenir de SIV avec un sentiment d’echec, ce n’est actuellement plus le cas. Je pense que les structures sont plus attentives à individualiser les programmes.
Plus de 30 ans que je vole et jamais fait de siv mais eu quasiment tous les vracs possibles et ai toujours reconstruit ma voile sauf une fois. Énorme effondrement dans le manival sous vent du nord passant le col du coq et redescendant côté st Nazaire .
Tour ça a 100 m sol, gros cratère dans le pierrier sous château nardent , de la chance dans l'affaire. 1 cheville.. je regarde souvent les vidéos de siv, ce qui m'interpelle c'est le fait de maintenir la voile jusqu'au gros merdier infame qui la devient vraiment problématique a récupérer. Un gros vrac, réaction dans la seconde avant que tout parte en cacuette , c'est mon obsession. La fermeture qui m'inquiète serait une énorme vrais cravate bien ficelée que seule une marche arrière pourrait défaire et c'est même pas sûr.
Dans les siv ils font bien la marche arrière mais il n'y a pas la grosse cravate, et dans les vrais vols avec un terrain vraiment hostile 200m dessous combien vont se lancer dans cette maneuvre. Ce sera plutôt parachute.
Maintenant pour un jeune parapentiste, je pense que ça fait gagner du temps et de la sécurité et j'encourage. Ca permet de dédramatiser les fermetures classiques, demi aile et frontale. Ma génération a commencé avec des parachutes et j'ai appris tout seul, c'etait fréquent au début mais quasi impensable maintenant.
Pour Drums et Papyon, si la question se pose elle ne se pose pas : faut y aller !
Mieux que ça, il faut être moteur, c’est chouette. Vous organisez le truc au sein de vos clubs (ou inter-clubs si petits clubs), vous mettez sur pied un groupe, vous cherchez à vous faire aider financièrement par vos clubs, vous aurez aussi un tarif groupe auprès de la structure choisie, après sur place il y a l’ambiance groupe les échanges les soirées (faut s’héberger au même endroit), etc.
Préférez si vous pouvez une période de 3 jours.
Et surtout n’hésitez pas et mettez vous-y là maintenant tout de suite, c’est souvent surbooké à Annecy* très tôt dans l’année (n’oubliez pas que Juillet/Août sont exclus) et il faut réserver très vite !
- On peut aussi choisir d’autres options qu’Annecy.
Merci pour les conseils (sur ce fil et sur l’autre) ! 
Pourquoi conseilles-tu 3 jours ? Je pensais plutôt à 2 pour commencer, histoire d’y aller light, de ne pas accumuler la fatigue mentale…
A quelles autres options qu’Annecy penses-tu ? Je sais qu’il y a Roquebrune (ou Ager, mais en treuillé donc bof bof), mais je n’en connais pas d’autres.
Hello à tous,
Je me suis inscrit 4 fois en SIV et 3,5 ont été annulés (une fois sur place évidemment :mdr: )
Au total, une seule journée réalisée, avec in fine, avec un seul vol vraiment « SIV » dedans, une amorce d‘autorot sur fermeture maintenue de chaque côté (le contre au bout d‘un tour à peine).
Je suis ressorti de cette journée avec la sensation que si cet incident m’arrivait par surprise dans une aérologie tourmentée, l’expérience de ce SIV ne m’aiderait que très peu à en sortir.
Il y a un univers pour moi entre la découverte d’une manœuvre de rétablissement d’un vrac provoqué et donc anticipé, guidé dans l’oreillette et le réflexe automatisé qui permettra de se rétablir quand ce même incident me surprendra lors d’un vol… Je ne suis même pas sûr de le reconnaître à dire vrai. 
L’intérêt principal des premiers SIV est de nous faire prendre conscience de la brutalité de certains incidents de vol et de nous faire augmenter nos marges (souvent temporairement hélas). Peut-être que certains d‘entre vous sont capables d’assimiler et d‘automatiser une manœuvre en 1 ou 2 vols mais en ce qui me concerne, il en faut beaucoup plus et pour des questions de budget ensuite, il me paraît difficile de ne le faire qu‘en milieu sécurisé et encadré.
Peut-être que les acrobates qui connaissent ce même besoin de répétition de leurs manœuvres pourrait nous dire comment ils gèrent leur décision de passer à une nouvelle figure en passant ou non par l’apprentissage en milieu sécurisé.
FK.
Drums,
A 1h30 de Paris, dans les boucles de la Seine avant Rouen, Plaine Altitude propose des SIV sur la base de Lery Poses (treuillé par bateau), sur les lacs juste en face de la Côte des deux Amants.
https://www.plaine-altitude.com/catalogue/stage-parapente/stage-s-i-v-pilotage-13.html
Peut-être que ceux qui y ont participé pourront t’en dire plus…
FK.
Déjà si tu viens de loin, une journée pour arriver et s’installer, 2 jours de stage et repartir dans la foulée, c’est très lourd.
Avec trois jours tu te donnes plus de chances de réussite côté météo.
Pour les stages d’une semaine, la fatigue se fait bien sentir à partir du quatrième jour.
3 jours si tout se passe comme il faut pour la météo, c’est la bonne mesure. Tu as commencé à établir une relation avec le formateur, tu commences à comprendre dans quoi tu as mis les pieds (les suspentes), tu as le temps de rentrer dans le truc et tu vois vers quoi tu veux aller. Tu ne repars pas épuisée mais avec l’esprit plus clair.
Ailleurs qu’Annecy il y a en effet Roquebrune,
La Pobla de Segur au treuil avec Soaring,
toujours au treuil en Normandie avec Plaine Altitude,
des journées SIV se font aussi à Aiguebelette mais c’est plus “confidentiel”,
et en Suisse qui n’est pas si loin, Air Turquoise (Para-Test) propose aussi son expertise.
Lorsque c’est impossible à Annecy et quitte à venir de loin, autant explorer toutes les pistes. Le treuil sur un lac peut être une excellente option lorsque la structure qui le propose maîtrise bien la formule ; à ne pas négliger.
J’en profite pour signaler aux amoureux (reuses) des Pyrénéens que Didier Exiga proposait aussi des SIV. Je ne sais pas s’il continue mais un petit coup de fil vaut la peine, auprès de ce moniteur chéri des dames.
Il y a aussi des écoles françaises qui emmènent leurs élèves au Lac de Garde…
J’ai fait, j’ai adoré.
La pédagogie d’Hervé, rien à dire.
Et le treuillé-bateau sur le lac, c’est hyper-efficace. On ne perd pas de temps en navettes pour remonter au déco. Ni à attendre que la brise s’installe dans la bonne orientation (on peut décoller de 5 ou 6 plages différentes autour du lac). Il te monte à 700m environ, ça donne une durée de vol bien suffisante pour faire plusieurs exercices.
Quand je referai un SIV, il y a beaucoup de chances pour que ce soit à nouveau sur cette formule (accessoirement, vivant en Ile de France, j’économise aussi en gros 2 journées de voyage pour aller et revenir déZalp…)