Bonjour,
Quelqu’un pourrait il m’expliquer la technique de vol soaring ?
Vitesse du vent ?
Comment bien faire les virages ?
Comment et ou se poser?
etc…
Merci d’avance 
Bonjour,
Quelqu’un pourrait il m’expliquer la technique de vol soaring ?
Vitesse du vent ?
Comment bien faire les virages ?
Comment et ou se poser?
etc…
Merci d’avance 
Vitesse du vent ? Ça dépend de la configuration du site et de si ce n’est que du dynamique (vent météo) ou du thermodynamique (brise thermique avec ou sans vent, ou restitution). Donc très variable. Mais en dessous de 20km/h c’est à mon avis difficile de tenir si c’est du soaring type bord de mer avec surtout du météo ou de la brise de mer.
Virage typiquement en 8 ou S jamais face au relief.
Repose au sommet si c’est sain ou en bas. Attention surtout à ne pas se retrouver dans les rouleaux soit trop en arrière de la butte à soaring soit derrière un relief !
A+
Bonne technique n°2 :
Aller voler avec son club et/ou ses parapotes, et leur demander les conditions (vitesse? rafales ou laminaire?) suivant le site de pratique… et les regarder évoluer avant de se mette en l’air…
Penser à brancher l’accélérateur (comme toujours, hein?) au cas où ça se renforce ou que l’on se retrouve trop en arrière de la crête…
Adrien08
si tu n’as que 4 vols, comme indiqué sur ton profil, le mieux c’est le conseil de pipou: tu vois ça avec un club, une école, et/ou des potes pilotes expérimentés.
si tu n’as ni club, ni école, ni pote expérimenté sous la main, et que tu cherches absolument des réponses, alors il faut savoir que:
pour la vitesse du vent, et comme pour beaucoup de questions concernant le parapente: ça dépend
ça dépend de ton poids, de la surface de l’aile utilisée, de la configuration du site à soaring.
retiens que pour un débutant, voler avec un vent établi supérieur à 20 km/h est - à mon avis - déraisonnable.
comment et ou se poser: idem, ça dépend de la configuration du site, et le corollaire: comment et ou décoller ?
tu pourras décoller au bas de la dune si c’est une dune qui te permets de faire du soaring…
tu pourras décoller un peu en dessous d’une crête si tu es à la montagne et qu’une jolie crête avec de jolies prairies herbeuses te permettent de le faire…
et si tu décolles de planfait, avec un thermodynamique qui va bien, tu pourras faire l’essuie-glace avec des dizaines de collègues avant d’aller te poser à perroix: c’est aussi du soaring…
Le soaring semble facile et sans risque, mais ne l’est pas tant que ça. Les pièges sont nombreux (comme indiqué dans les commentaires sur une vidéo posté récemment cf. vidéo à ras les paquerettes, je crois). Dans tous les cas, ne te lances pas sans maitriser le face voile, sans avoir goûté aux joies des exercices de gonflage, sans avoir engrangé quelques ploufs en air calme …
bons vols !
histoire d’en rajouter une couche,
paradoxalement, c’est le vol le plus près du relief qui est le plus dangereux et le plus technique.
donc avant d’aller te frotter aux reliefs en général et au soaring en particulier, il vaut mieux avoir de bonnes bases de pilotage et surtout de sensation sous ton aile,
je ne parle pas de faire un siv bien que cela peut aider,
mais il faut savoir qu’en soaring, que ce soit au bord de la mer, ou sur une colline, la lame d’air exploitable est relativement mince, et que l’on a souvent a la partager avec d’autre volatiles.
je dirais que les prérequis pour du soaring sont :
et dit toi surtout et d’autant plus quand tu visionne les vidéo de jb chandelier, plus cela a l’air simple,plus c’est compliqué.
et pour finir le gateau, pense a connecter ton accelerateur, vu que tu voles par vent etabli voire soutenu… les reculades sont a prendre en compte (si le vent se renforce), bon vols de pente
Et pour finir, si tu survoles une crête ou une falaise, suis le très bon conseil qu’un moniteur de Gourdon donnait à ses élèves:
Il faut toujours garder le pied du relief en vue directe.
Ce qui veut dire que plus le relief est plat et plus tu peux reculer derrière la crête, et plus le relief est vertical et plus il faut rester sur la cassure.
Sinon quelques règles:
Ah le soaring ! C’est Ceillac qui m’a donné le plus de plaisir (4h01 - je m’en rappelle encore).
Le vent perpendiculaire à la pente est ce qu’il y a de mieux au début… et entre 15 et 20 laminaire si possible.
Tout a été dit ! mais garde de la marge de sécurité par rapport aux arbres / relief. Suis les autres et imite leurs virages (dos au relief avec plus de sécurité y compris en hauteur). Fais des virages plus amples au début sans trop enfoncer la commande au début et resserre si nécessaire et sois prêt à une rafale de vent ou à éviter un pilote (poids dans la sellette du côté de la vallée pour ne plus avoir qu’à baisser ta commande intérieure pour dégager plus vite - quoique certains ne soient pas d’accord…)
Attention aux priorités, c’est celui qui a le relief à droite qui est censé être prioritaire mais ne va pas te mettre dans les arbres ou le relief pour serrer…
Pour le pilotage la voile plutôt face à la vallée et surtout beaucoup de plaisir
Merci a tous pour vos réponses très instructives.
Je vais me tourner vers les gars du club pour y aller avec eux…
Pour l’accélérateur, il n’est pas en place sur ma sellette (mais je l’ai chez moi) , vous pensez qu’il serait mieux de le remettre ?
Vaut mieux l’avoir que ne pas l’avoir installé. On ne sait jamais ! Avec un pote qui s’y connaît, cela met très peu de temps 
Qu’il ne soit pas monté pour faire un plouf du soir dans de l’huile, pourquoi pas, encore que !
Mais Il FAUT l’avoir, surtout quand tu fais du soaring.
Si le vent forci, tu fais quoi ? Tu passe derriere en marche arriere ? Tu seras à peu pres sur du résultat…
C’est une sécurité pour le cas ou tu n’as pas pu anticiper une rentrée de vent. C’est déja trop tard, c’est une action corrective, mais au moins tu l’as !
Trouve un collegue qui sais ou fais toi expliquer par un pro et monte l’accelero !
Ca marche je vais le remonter sur ma sellette.
Merci
C’est tout de même surprenant que l’accélérateur soit considéré comme une option alors que, comme le dit fraclo, il FAUT l’avoir. C’est une partie du matériel à considérer comme indispensable.
L’accélérateur nous offre une marge supplémentaire dans le paramètre déterminant de notre vol : notre vitesse.
1 mauvaise appréciation du vent (météo ou brise) = 0 marge = danger.
Il m’est arrivé de faire un vol du soir bien tranquille à Chamoux, et très heureux d’avoir l’accélérateur!
Là-bas, la vallée génère toujours une brise l’après-midi. J’ai décollé presque sans vent, et tout le vol s’est passé quasiment sans toucher les commandes tellement c’était doux. Arrivé à environ 500m/sol, ça secouait un petit peu (cisaillement), et je sentais une brise qui me ralentissait. Arrivé plus proche du terrain atterrissage, je sentais que je me fais franchement contrer et que si je ne me servais pas de l’accélérateur pour aller au vent, la PTU aurait été impossible. Au final, j’ai réussi à dépasser et enchainer la branche vent arrière et étape de base pour poser comme un i au milieu du terrain.
Sans accélérateur, je n’aurait pu poser où je voulais = limite critique.
Ce dont je me souviens, c’est que sur mes premiers vols, j’avais exactement les mêmes questions…
Pourquoi n’est-ce pas considéré comme indispensable dès la formation, ne serait-ce qu’au même titre que le casque, les protections, le secours, les freins!

pipou:j’ai fais un stage d’initiation au mois de juin. Nous avons effectivement parlé de casque de gants etc… mais pas de l’accélérateur du coup cela ne me semblais pas indispensable, je me rend compte que j’ai eu tord de le retirer de ma sellette (kortel karma2).
il y a déjà eu débat sur l’utilisation ou pas de l’accélérateur par des pilotes débutants.
l’accélérateur est utile c’est certain, MAIS il est très important (vital même) de savoir que l’accélérateur rend la voile extrêmement fragile quand on freine en même temps que l’on accélère (j’accélère car je ne veux pas reculer derrière la crête et je “tiens” ma voile en même temps: ça, c’est pas cool du tout).
Donc c’est bien de monter l’accélérateur, de ne pas oublier de vérifier que tout coulisse OK avant de décoller, mais une bonne analyse météo est une meilleure garantie de sérénité qu’un accélérateur… de mon point de vue, en tout cas.
Idem pour moi et pas mal de débutants en école : pas d’accélérateur branché car on ne se met pas dans des situations où le vent dépasse la vitesse de la voile…normalement !
Salut adrien08 content de voir un ardennais débutant comme moi! tu voles avec quel club? Icarus? bon j’ai fait apparemment la même erreur que toi j’ai enlevé mon accélérateur suite au stage d’initiation où à notre niveau “on en a pas besoin”… Ma question est simple, comment le remettre ???
Salut adrien08 content de voir un ardennais débutant comme moi! tu voles avec quel club? Icarus? bon j’ai fait apparemment la même erreur que toi j’ai enlevé mon accélérateur suite au stage d’initiation où à notre niveau “on en a pas besoin”… Ma question est simple, comment le remettre ???
Salut idem pour moi c cool, je suis au club Pointe Ardennes Parapente, on va souvent a revin et fumay et toi ?
pour l’accélérateur je ne sais pas comment le remettre.
Vive les Ardennes, j’y viens à chaque vacances (famille) et j’ai fais mes premiers vols (du 10eme au 30eme) là bas. Quand ça vol ça vol fort, et la petite bière après le vol… De l’art ;-).