Spiruine GT mouillée...

#1

Bonjour,

Je suis parti hier matin pour me faire une petite rando vol sur un site dans les Vosges (Schwarzbach pour ceux qui connaissent). C’est un tout petit site avec 150 m de dénivelé mais très sympa pour parfaire les décollages et atterrissages. Hier il n’y avait pas de vent et quand je suis arrivé sur la zone de décollage, l’herbe était bien mouillée. J’ai étalé ma voile et commencé la préparation… Etant débutant, je prends le temps de prégonfler et de voir que tout va bien. Seulement voilà, la voile s’est retrouvée rapidement dégoulinante si je puis dire et j’ai flippé qu’il se passe des choses bizarres une fois en l’air! Bref j’ai remballé le matos et suis redescendu :-(.

Avez-vous déjà eu le cas? Est-ce problématique une voile humidifiée ou alors je me pose trop de question?

Merci pour vos retours :wink:

Cordialement,

David

#2

Alors tu peux avoir plusieurs problèmes.

  • Premièrement au gonflage : l’aile va être plus lourde, plus paresseuse, demandera plus d’énergie pour décoller et fermera plus facilement si tu la laisse te dépasser. Donc si le décollage n’est pas alimenté il faudra être sûr de ta technique et tout donner.

  • Deuxièmement en vol : là il faudra faire attention aux premiers moments du vol car l’aile sera beaucoup plus sensible aux basses vitesses et si tu décolles en sous vitesse ou avec les mains trop basses ou encore avec trop de roulis, attention aux amorces de vrille ou départ en négatif ou parachutale ou autre trucs chelous. Donc pour bien assurer le coup, un bon déco bien propre avec la tampo qu’il faut et une bonne prise de vitesse mains au contact, assurera la transition gonflage/vol et ensuite une fois hors relief se mettre proprement dans la sellette sans faire de bêtises avec les commandes/élévateurs/sellette ; concentré quoi. Au bout de 5 mins de vol l’aile sera comme si elle avait décollé sans toucher l’herbe et volera comme d’hab.

  • Une fois l’aile rangée : ne surtout pas la stocker mouillée et pas la sécher près d’une source de chaleur. Le top est de la faire sécher dans un endroit à 20°C et sec (une chambre pas utilisée, au milieu de ton salon, sur ton lit :D) en boule, en la secouant toutes les heures si possible pour bien l’aérer. Il est possible de la pendre par les suspentes aussi pour pas qu’elle “colle au sol” et comme ça l’humidité partira plus vite, mais gaffe à ce qu’une suspente soit pas trop sollicitée, l’action due au poids de l’aile, de l’eau et l’humidité de la suspente elle même pourrait jouer sur le calage ou pire abimer une patte d’attache d’une suspente. Enfin gaffe si tu utilises des crochets, de bien les récupérer tous quand tu plie ton aile après le séchage… T’as un peu l’air con quand au décollage suivant tu as 3 suspentes prises dans le crochet (testé pour vous :canape: ).

#3

Merci pour ce retour instructif !

Comme il n’y avait pas de vent et que je ne suis qu’un newbie du papapente ( :wink: ), je pense que j’ai bien fait de renoncer à ce décollage. Toujours frustrant mais je préfère ne pas me faire peur et acquérir, en prenant le temps qu’il faut, l’expérience nécessaire à ce magnifique sport.

Bonne journée :coucou:

#4

De toute façon, de manière générale, si tu as un doute, vaut mieux ne pas décoller.

#5

Salut David,

A travers ton témoignage, et au delà des conseils avisés de Chatmalo, ce qui m’étonne le plus c’est que tu voles en GT alors que t’es complet débutant. La case spiru EZ aurait été, à mon avis, mieux adapté pour débuter.
Bref, attention lors de ton apprentissage.

Pour l’humidité de l’aile, les tissus sont déperlants. Donc hormis les qq secondes de décollage où elle peut coller au sol et être plus lourde, rien de bien grave.

Bons vols

#6

Bonjour totof27,

C’est après avoir pris contact avec AnnecyMiniVoile que j’ai été dirigé vers la GT. De ma propre initiative, je ne serais pas parti sur cette voile mais je ne regrette pas dutout le conseil qu’on m’a donné. Pour le moment je fais des ploufs de 5-6 minutes car je n’ai toujours pas eu le temps d’aller faire un stage à Annecy.

Néanmoins, j’ai depuis mon achat une 30 aine de sessions pente école au compteur et une quinzaine de ploufs. Quand je suis sous la GT, je me sens beaucoup mieux que sous la Koyot 2 que j’avais lors de mon stage initiation. Je préfère le ressenti parce que sous la Koyot 2, je ne ressentais rien dutout et j’étais pas à mon aise (Je l’ai réessayée il y 2 semaines et c’était pareil).

Maintenant, il est clair que pour passer à l’étape supérieur et envisager des vols avec des thermiques ou des conditions plus engagées, je repasserai par la case école :wink:

Bon vols également,