Hello,
En ce qui concerne les stagiaires il y un évidement un suivi puisque tout d’abord nous les avons invité à nous contacter pour toute question relative à leur pratique ou à un choix de conditions et de site (ce que certains ont fait), de même nous leur avons suggéré de se renseigner auprès des locaux , des pros, de lire etc…; bref ce que l’on peut faire classiquement pour s’informer. D’autres ont en plus choisi de continuer leur formation puisqu’ils ont décidé d’effectuer des petites journées complémentaires durant l’automne.Enfin tous sont très motivés pour venir au stage de perfectionnement que nous mettrons en place le printemps prochain.
Quand tu dis qu’il y a peu de recul sur “ce public” j’imagine que tu fais référence au fait qu’ils pilotent des monosurfaces. Je ne sais pas si cette différence est suffisamment marquante pour les dissocier du public des pilotes en général et de ceux pratiquant le vol-rando ou le vol-bivouac en général; mais la question est intéressante et mérite d’être étudiée à l’avenir c’est certain. Le suivi des incident-accidents fait partie de notre vision de l’enseignement. A nous d’essayer de comprendre le pourquoi et le comment, d’en tirer conclusions et peut être d’en sortir des outils.
Concernant les capacités d’analyse et de renoncement : la première est certes fragile lorsque l’on débute, elle ne prendra de l’épaisseur qu’au fil du temps et des expériences. C’est pourquoi il y a un travail à faire pour renforcer la seconde. C’est en cela que le renoncement doit être présenté comme un succès ( être capable de) plutôt que comme un échec ( perdre un but);mais cela implique aussi de ne pas céder aux sirènes de l’égo, à la pression du groupe etc… Cette capacité de renoncement devrait également se renforcer lorsque l’on devient “expert”, car nos capacités d’analyse sont alors tellement développées qu’elle peuvent nous conduire à des excès de confiance et des attitudes parfois balistiques. Bref, ce n’est jamais simple d’être le garant de sa propre sécurité, c’est encore plus vrai quand il s’agit de celle des autres ( biplace)
Les parapentistes ne sont pas un public particulier ( enfin pas trop) en ce sens que l’accidentologie est liée à une pratique réalisée dans un environnement spécifique. Cela est vrai dans d’autres disciplines. Il est donc intéressant de se pencher pour voir ce qui est fait , ce qui marche ou pas, s’en inspirer , voire être novateurs, qui sait ?
L’essentiel reste de se forger durablement pour continuer à prendre beaucoup de plaisir sous nos petites machines !
allez , encore une belle journée sous le soleil !
, tu devrais passer plus souvent par ici 





UFO : Ultralight Flying Object.