je vais redire ce que je dit et ai déjà dit sur chaque post traitant de ce sujet, sortie init en gros tu sait si tu aime ou pas le parapente, tu cherche a savoir si tu fait un deuxième stage ou a acheter du matos, donc c’est le cas
ensuite sortie init tu connais les principes de bases qui vont de l’aile dans le sac a l’aile dans le sac,
mais connaissance ne veut pas dire maitrise, il reste donc pas mal de travail a faire
un 2eme stage, en gros c’est un premier sans la découverte et avec plus de sérénité, s’il te faut ça pour te sentir plus autonome, vas y, mais ce n’est pas lui qui fera de toi un super pilote autonome.
du matos, c’est bien, mais ce n’est pas le casque estampillé coupe icare qui va infuser l’intelligence a ce qui se trouve dessous,
le matos est la pour faire ses gammes et apprendre a ce sentir bien sous son aile,
a ce niveau, aller au plus simple, une aile école occasion, si possible assez récente “c’est elle qui va essuyer la rosée sur les ronces et les buissons alors pas besoin d’y mettre cher”
une sellette “sans elle l’aile ne sert a rien” surtout qu’elle soit confortable, ne gène pas les mouvements au sol, et amortie comme les fesses d’un patineur de vitesse, car tout comme elles, elle aura plus que sont comptant a taquiner des surfaces plus ou moins horizontales
un casque, en principe homologué, mais l’important c’est qu’il couvre bien la tête et surtout l’arrière de celle ci, éviter les profilés, a ce niveau il ne sert a rien et peut au contraire être source de dangers
des gants, non pour le froid mais pour protéger de tout ce qui aime la chaire fraiche et de manière non exhaustive suspentes, herbes, ronces, barbelés, pierres, …
a ce niveau là, tu est chez toi avec un magnifique sac idéal pour poser les bières “entrainement spécial pour devenir parapentiste” avec ton conjoint qui en te demandant de faire disparaitre cette mocheté au milieu du salon oublie que tu a de fortes chance de ne pas être loin de l’endroit ou va être posé le sac.
tu a la possibilité d’aller directe sur le méga spot ou presque a coté de chez toi ou les tortues du coin discutent en attendant de se métamorphoser en insectes multicolores, seulement sur place tu ne sera pas a l’aise car tu voudra déplier ton aile quand tout le monde attendra que se foutu vent a la con daigne se lever, et le temps que ton aile soit dépliée le vent sera au dessus du niveau ou a l’école tout les pioupious rentraient se farcir la théorie, alors que les autres attendent que cet enfoiré de vent daigne se lever, donc même si tu prend ton élan tel un fusible dans la brume il y a de forts risque que ton premier vol autonome ne reste pas dans ta mémoire comme un vol agréable, le risque étant qu’avant que tu reprenne du plaisir au vol tu te soit dégoutté de l’activité et qu’a la grande joie de bobonne le sac immonde côtoie dans la cave le portrait de la belle mère.
arrivé là il y a de forte chance que tu te dise que finalement stage ou matos c’est du kif, j’oserais te proposer un chemin de traverse qui certes est moins seyant que les précédents, une sorte de chemin des écoliers, dans le bon sens du terme, en gros il consiste avec son matos de reprendre une a une les étapes du stage et d’apprendre a les adopter, les intégrer, une a une avant de passer a la suivante, et donc commencer par du gonflage sur du plat dans du vent de plus en plus fort “tout en restant raisonnable” a trouver des méthodes pour ne pas avoir a ce décrocher de la sellette entre 2 gonflages, a jouer sur l’effet girouette de l’aile pour corriger un mauvais placement de l’aile, puis augmenter la pente et le dénivelé, a ce moment là le décollage ne sera pas un stress mais une suite logique, la tenue de l’aile sera presque un instinct, très vites la tenue d’un cap et d’un plan de vol ira rejoindre la liste des chose que l’on fait avec un minimum d’attention et un maximum d’efficacité, et l’expérience venant on se retrouve sur le site des tortues volantes, serein “mais pas jaune”, car connaissant la force du vent que l’on sait gérer pour faire son vol.
certes cette méthode demande un peu plus de temps a mettre en œuvre hé oui il faudra quelques we pour ce sentir a l’aise en gonflage, mais tu verra que les autres étapes se succéderons de plus en plus vite, pour une raison très simple voulant qu’il n’y a pas plus d’une difficulté en plus par étapes a franchir, et que tout franchissement implique une maitrise correcte des éléments vus.
tu te retrouvera donc sur ton site pour ton premier grand vol en autonomie, certes plus tard, mais aussi plus confiant et avec raison, plus détendu et apte a apprécier ton vol, a ce moment là point n’est besoin de balancer des tangages roulis et autres wings, tu est la pour te faire plaisir et progresser sur les bases du vol, cap plan de vol et trajectoire virages et approche, le reste viendra plus tard.
dans cette progression va venir l’envie de refaire un stage, le besoin de progresser, l’impression d’être bloqué dans sa progression, ou même le besoin de comprendre des phénomènes vécu pendant le vol, et la le stage sera bien plus profitable, car tout le pilotage de base sera connu et en grande partie bien maitrisé, ce qui te permettra de mieux te concentrer sur les exercices du stage.
une attitude responsable étant a la sortie d’un stage de reprendre en pente école ou sur site les exercices vu en stage pour bien les intégrer.
je sait encore une fois j’en ai fait une tartine aussi longue que le programme proposé et ce n’est pas peu dire, mais n’oublie pas que même s’il y a des pilotes a progression fulgurante dans le parapente, cela reste un sport a maturation lente, et une progression qui semble fulgurante est souvent basée sur une somme de travail importante.