Sylvain Piroche avec plein de cheveux, rien que pour ça la vidéo vaut de l’or
:dent: :dent:
:affraid:
Entre 45 et 47 minutes, le mec aux cheveux blanc qui rate (lamentablement) ses décos avec la voile qui est sur ma photo de profil : je suis presque sur que c’est mon père :dent: :dent:
Excellent !
La chute d’un pilote qui accroche un arbre à 24min30 fait pas rire !
Aujourd’hui, j’ai du mal à imaginer qu’on soit près à accepter ce risque en école !
J’ai du mal à situer précisément cette pente école, on dirai le Baure mais pas exactement le décollage qu’on utilise aujourd’hui quand on décolle de la bas.
Quels beaux témoignages des premiers parapentistes qui en avaient J’aime bien le “la voile qui dégonfle et qui regonfle” (dans les turbulences de Mieussy). Finalement les CCC sont très safe en comparaison !
La première réflexion que je me suis faite en regardant ce film, c’est que les pelles qu’ils n’arrêtent pas de se mettre dans la joie et la bonne humeur tueraient direct les stagiaires d’aujourd’hui. Le public de l’époque était plus souple et résistant, plus sportif ?
Il y a quelques décollages/vols qui se font dans des conditions pas piquées des vers sur cette pente-école ! De la grosse aérologie… Avec les enclumes de l’époque, on recherchait souvent d’ailleurs les conditions dantesques pour voler !
Avec les voiles modernes au même moment au même endroit, tu verrais les beaux torchonnages à base de frontales carabinées…
Avec la démocratisation, la solidité des prétendants à largement baissée mais il y en a encore quelques uns qui se prennent pelle sur pelle avec un grand sourire.
Un montagnard pur jus est plus solide qu’un précaire urbain.
Ils étaient surtout moins cocoonisé dans des systèmes où on leur pond tout. Leur progression n’était pas prescrite dans une bible, leur matériel n’était pas soumis à une normalisation rigoureuse. Leur santé n’était pas passée à la moulinette par un système definissant sur papier la norme de ce que doit être un humain normal. La moindre gamelle n’était pas l’objet d’un dépôt de plainte, recherche de responsabilité et tout le tralala protecto-juridique. On pouvait visionner des vidéos comportant des images de mecs se collant des grosses vrilles et finir sous le secours dans des pentes au milieu de nul part tournées par des pilotes sans casque sans que cela ne fasse crier au scandale les moralistes et paternalisres en tout genre. Et on trouvait encore du camembert au lait cru dans tous les étales.
Ha la la ma bonne dame, c’était mieux avant. Je ne peux pas voir cette vidéo mais à en lire les réactions je l’imagine. On dirait bien qu’entre les 2 époques le mot ‘vol libre’ ait subit une petite aliénation.
Mais après tout on récolte ce qu’on sème, on va pas sombrer dans la nostalgie non plus hein.
Blabair, je viens de me réveiller, encore cette épaisse couche nuageuse grise vers les 2500 m mais en effet, elle devrait disparaître et ça devrait voleter sur Passy en tout cas. Bons vols à toi (dans les Alpes du milieu ?)
Sinon je vois quantité d’écoles sur Plaine-Joux et le sérieux et l’absence de sourire et encore moins d’éclats de rire sont de mise (idem pour nous aussi d’ailleurs). Il n’y a pas cette ambiance décontractée et bon enfant de la vidéo. Il y a la préparation méticuleuse de la voile, les consignes à respecter (pourtant les moniteurs ne sont pas des portes de prison, loin de là) et tout un cérémonial digne d’un presque enterrement tant la gravité est grande. 2017 est en effet loin des années 80 (pour pas mal de choses comme le remarque justement Plumocum). C’était le bon temps
Gravité, c’est le mot. On est passé dans le monde de la lourdeur.
Or tout ce qui nous occupe, c’est de nous soustraire à la gravité… En même temps, sans elle, pas de vol libre…
et c’est reparti pour les sempiternelles régurgitations de dinosauresbouts d’analyse partielles
bien sur c’etait mieux avant, ce film en est la preuve …
et en avant les bisounours du passé !
est ce que tu crois qu’en cas de probleme serieux, les images auraient été conservées ? “youpi je suis en corset pour trois mois”, "cool, une nouvelle minerve et un platre " !!
comme quoi, faut encore travailler ton placement biroute
va plutot à l’atterro. là tu en verras, des grannnnnnnnnnds sourires, des cris de joie, des “youpi, allez on y retourne” !!!
[quote]La première réflexion que je me suis faite en regardant ce film, c’est que les pelles qu’ils n’arrêtent pas de se mettre dans la joie et la bonne humeur tueraient direct les stagiaires d’aujourd’hui. Le public de l’époque était plus souple et résistant, plus sportif ?
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Des souvenirs que je garde de mes premiers stages (87) le stagiaire moyen c’était soit montagnard habitué à galoper dans les pentes soit para au 1 RHP. Genre Koflach ultra ou superguide plutôt que Nike… On se mettait parfois des boîtes au déco mais quand je vois maintenant où on décollait…
Et le tout pas forcément avec un certificat médical…
Et tous ceux dont je suis, un stage pourquoi faire. Le copain expliquait , tire à gauche pour aller à gauche et à droite pour aller à droite. Pour l’atterro tire les 2 à 5/6 m, pas compliqué…Quand je décollais du moucherotte, plein face Est évidement,passer le Drac et se poser à Seyssins c’était déja un cross…