Un fil de discussion ouvert récemment a permis de rappeler des connaissances et des recommandations de base pour assurer sa sécurité, mais elles se perdent dans le flux des messages.
Je me permets d’en faire synthèse ici avec [b]deux objectifs :
éclairer et aider ceux qui découvrent l’activité
endiguer l’apparition de trolls[/b]
NB : c’est une synthèse, je n’y épuise donc pas tous les cas de figure bien entendu ; en utilisant la fonction « recherche » on pourra approfondir chacun des thèmes.
Aérologie :
Quand c’est trop fort pour voler, on ne peut pas faire de gonflage non plus.
Toujours avoir à l’esprit que l’énergie du vent est calculée au carré de la vitesse : une petite augmentation de la vitesse du vent a donc des effets très importants.
Bien distinguer vent fort laminaire de bord de mer et vent turbulent en montagne (thermiques+ondes dues aux reliefs).
Une analyse approfondie de tous les indices aérologiques est plus fiable que l’usage de l’anémomètre, surtout si on croise cette analyse avec les prévisions.
Matériel :
Une mini-voile de 18m² n’offre que peu de marge de vitesse supplémentaire par rapport à une grande bâche.
Une voile détrimée est plus fragile qu’une voile trimée et dans la tabasse. En outre, il faudra être habile pour retrimer.
Le parachute de secours peut fonctionner même très bas.
Facteurs humains :
On ne vole pas au petit bonheur la chance : une seule erreur peut être fatale.
On n’hésite pas à voler avec des personnes expérimentées qui permettront de discuter des conditions, tout en se méfiant de l’effet de groupe qui peut inciter à voler coûte que coûte et qui peut perturber dans la prévol.
Il peut être intéressant de mesurer l’engagement d’un vol : un vol sur site un peu fréquenté en conditions calmes est moins engagé qu’un vol thermique dans une vallée isolée.


