table de Wind chill

#1

il s’agit des tables conjuguant des vitesses de vent et des températures réelles pour en faire des températures “ressenties” par l’homme ou l’animal.

http://apollo.lsc.vsc.edu/classes/met130/notes/chapter3/graphics/wind_chill_table_degc.jpg

on trouve plusieurs formules, l’une d’elle et la suivante:

Wind Chill Temperature (ºC) = 13.12 + 0.6215T – 11.37(V0.16) + 0.3965T(V0.16)

on remarque que ce n’est pas linéaire, ce qui explique qu’à 10°C , on ressente 6.3°C à vitesse parapente (-3.7°C)
alors qu’un jour comme samedi dernier, ou il faisait -10°C, on ressentait -20.2°C (-10.2°C!)

ca peut aider à prévoir les épaisseurs de fringue à emporter :slight_smile:

par contre, je ne trouve nulle part l’explication du fait que seul l’homme et l’animal sont sensibles à l’influence du vent sur la température réelle, il doit pourtant y avoir une :grat:

#2

L’homme et l’animal ressentent en fait les échanges de chaleur entre leur corps (chaud) et l’air, et en présence de vent les échanges sont plus importants parce que l’air froid est constamment renouvelé au contact de la peau. La chaleur est alors plus rapidement évacuée du corps et les risques de gelures sont donc plus importants pour une température donnée.

Les objets inanimés et les plantes ne génèrent pas de chaleur et sont donc à température ambiante, il n’y a pas de transfert de chaleur qu’il y ait du vent ou qu’il n’y en ait pas.

Moi ce que j’ai du mal à comprendre c’est comment on peut faire un tableau de température ressentie en fonction du vent alors que ça dépend complètement des vêtements (isolation, imperméabilité à l’air…). On fait l’hypothèse que le sujet est nu ?

#3

je m’étais aussi posé la question des conditions de mesure.
à mon avis, ils ont pris un sujet nu et épilé :mrgreen:
et pour poser l’équation, ils ont dû mettre un gars dans une pièce sans vent à une certaine température, et dans la pièce d’à côté, une soufflerie avec une certaine température plus élevée, en variant vent et température jusqu’à ce que le gars en passant d’une pièce à l’autre ne trouve aucune différence et pour finir, petite extrapolation entre les points 8)

mais pour revenir à ton explication, pour trouver les gants idéaux, il suffirait de combiner une paire de gant classique qui réchauffe à vent nul + une paire de gants de cuisine en caoutchouc noués au poignets pour l’isolement de l’air emprisonné, et le tour est joué non?

#4

ouaip, si les gants de cuisine sont bien étanches au niveau des poignets et ne diminuent pas l’isolation des gants classiques (en compressant trop la couche isolante par exemple) ça doit pouvoir le faire.

#5

:coucou:
C’est du Makumbisme :mdr: :mdr:

#6

tu vas etre sexy makumba sous ta vega 2 avec les gants rose Mapa ROTFL Moi je vois en station touts les pisteurs ont pour gants les classiques gants de cuire fourés en mouton ca a du faire epreuve enfin pour le vol c’est mort comme trop epais !

#7

Ce qui est certains c’est qui si les membres sont comprimés, et qu’aucune évacuation de l’air chaud se fait, tu coures à la catastrophe ( dans un milieu froid ) : condensation, diminution de l’afflux sanguin etc …
Je me permets de parler de ça car j’en ai fais l’expérience ( aux pieds ) il y a 6 ans, à dormir dehors une semaine dans des t° allant de -13 à -5. J’ai voulu m’emballer les pieds… J’ai gardé une insensibilité à un orteil pendant plus d’un an.