Certes demander un gros niveau pour enseigner, ça se comprend.
Quoique personnellement, je pense que la chose la plus importante se trouve dans certaines qualités humaines dont certains sont bien dépourvus. Un bon prof n’est pas un génie de sa discipline.
Donc ça se comprend, mais ce n’est pas forcément une vérité.
Idem pour le biplace.
Je suis un mauvais pilote. Quand j’ai commencé le biplace ce fut sans formation et durant plus de deux ans en toute illégaité, sans assurance. Pour autant, je n’ai jamais fait mal à personne (même à la jeune fille handicapé mentale et moteur qu’on m’a gentiment collée lors de l’examen de ma Qbi, même des années plus tard à la mamie de 80 ans et 95 kg dont je me suis chargé en journée biplaces club), pour autant je n’ai jamais mis personne en danger (choix des sites, choix des conditions, refus de voler en conditions fortes, refus de faire plus de 3 biplaces par jour).
Donc, je n’aurais plus ma Qbi non plus, et j’en suis bien conscient. Ça ne me dérange pas.
Mais la vérité de la sécurité ne se trouve peut-être pas dans le niveau technique. Plutôt dans le côté “conducteur de bus”.
Pour la compétition, pourquoi pas…
Mais à une époque, on a beaucoup insisté sur le côté “compétition pour tous” pour se faire une expérience et pour améliorer son niveau. On s’en éloigne et on va plus vers une compétition élitiste.
Je pense que tout ça mérite réflexion et de ne pas forcément se laisser aller dans une direction aventureuse. Mais je sais que tu y travailles.
Je suis d’accord aussi avec les réflexions du succès de la mini. Ça donne quand même beaucoup à penser sur ce que veulent les gens dans l’activité.
“Avant”, on partait la fleur au fusil et le sourire aux lèvres. Maintenant, on part en claquant des dents et en scrutant le fond de son porte-monnaie.
J’ai peur que le retour de balancier soit trop puissant.




