C’est à cause des Reynolds.
Bon je vais vous faire ça simple vu que j’ai pas beaucoup de temps là.
Les Reynolds sont des petites bestiolles micro-nano-scopiques qui vivent au sol, dans l’herbe des décos, sur le sable des plages, bref un peu partout ou nous trainons nos beaux extrados. Les Reynolds ont de tout temps étés (comme hiver d’ailleurs) en manque de voyage et d’aventure, on en retrouve, tapis dans l’ombre des grands aventuriers, Naoh de la guerre du feu, Robinson Crusoé de Robinson Crusoé, Gulliver des voyages de Gulliver, Philleas Fogg deeeee … enfin bref on va pas faire toute la liste non plus sinon on en a jusqu’à la saint Pancrace … les Reynolds disais-je ont toujours été en manque de voyage, dès qu’ils voient un extrados passer il faut qu’ils s’y attachent tels les morbaques au cul des portugaises malpropres, sauf qu’il s’agit ici d’une association plus phorétique que pour les crustacés précités ci-dessus plus haut.
Les Reynolds, voyez-vous, sont dotés de petites ventouses aux pattes, d’une trompe fonctionnelle et d’un trou du cul qui ne l’est pas moins puis qu’il est dirigé vers le bas. Accrochés par les ventouses à nos extrados, ils aspirent par la trompe les molecules d’air venant à la rencontre de nos ailes et les rejettent par le trou du cul vers nos extrados. Ensuite le Reynolds suivant fait pareil et ce jusqu’au bord de fuite contribuant ainsi à la bonne circulation des filets d’air (parce que l’air c’est comme les fish-stick captain Iglo, ça vient des filets) sur nos ailes et ainsi à leur bon fonctionnement. Les Reynolds du bord d’attaque et ceux du bord de fuite sont d’espèces un peu speciales, mais bon ce serait trop long à expliquer, et c’est un peu pareil pour les Reynolds d’intrados, parce qu’il y a aussi des Reynolds d’intrados mais bon on va pas remonter non plus jusqu’à la creation du monde pour expliquer pourquoi un glandu vient sur un forum parapente demander pourquoi il a des problèmes avec son kite-surf.
Bref, voilà planté le décors de la vie Reynoldsienne sur nos ailes.
Lorsque l’air est sec, les ventouses des Reynolds ont tendance à moins accrocher, les Reynolds doivent dépenser des trésors d’inventivité et des montagnes d’énergie pour rester accrochés, au point que certains de nos nano-camarades partent en vrille dans l’ether. Moins de Reynolds, des Reynolds trop occupés avec leurs ventouses = moins d’efficacité de cette petite communauté = mauvais rendement. Au contraire, lorsque l’air est humide, les ventouses accrochent mieux, les Reynolds peuvent se concentrer sur leur travail d’aspiro-pétage => des ailes qui marchent du tonnerre, voir des charges alaires qui semblent trop faibles.
Voilà c’est ce qu’il fallait cul effe dé !
On dit merci qui ?