techniques au sol

Pour certains parapentistes l’activité parapente c’est uniquement … voler

Leur faible dextérité au sol fait que s’il était possible de ne pas passer par une phase décollage ils signeraient de suite.

Faire du gonflage en pente école a pour équivalent “débutant”, on devrait plutôt parler de “techniques au sol” qui fait partie intégrante de l’activité parapente

… y a des très grands débutants :wink:

http://www.youtube.com/watch?v=9R94fKulraI

http://www.youtube.com/watch?v=zadWVW1TrDQ

et y a l’idee (souvent promue par choucas) d’exiger ça au brevet :
http://www.youtube.com/watch?v=6RNLMfB31Y4

le plus souvent c’est pour ne pas atterrir qu’on voudrait signer :vol:

karma+

je la regardé encore hier celle d’Olivier Fritz pour montrer à ma copine tout l’art de la chose, même au sol oui de l’art, de la danse, un jeu…mais c’est sur ca use les ailes et les “corones”…
et le “ça fait débutant” :frowning: , pour moi c’est essentiel !!

d’ailleurs je fais du flood,mais si quelqu’un à une vieille aile genre B aux alentours de 5 d’allongement et rincée niveau tissu …j’aimerais parfaire ma technique au sol sans user mon aile principale :wink:

Salut,

Je me retrouve tout à fait dans ta description. :pouce:
Même si je vole depuis longtemps, je suis mauvais au décollage, faute justement de travailler au sol ; cela ne me plaît pas et du coup je ne fais quasiment jamais de gonflage, ce qui est évidemment une erreur dont j’ai tout à fait conscience.
J’adore être en l’air et pour cela il faut bien effectuer un décollage. :grat:
Cette phase (le déco) n’a jamais été vraiment un plaisir pour moi et j’ai toujours hâte de me retrouver en l’air.
Si je pouvais éviter la phase déco, je n’hésiterais pas. :lol:

En fait il faut que je m’y mette un peu sérieusement : quelques séances de gonflage avec des amis compétents et cela sera plus facile !
Je me dis cela chaque année (c’est ma résolution récurrente du début d’année)…

Marc

http://www.dailymotion.com/video/x28kpaq_ce-mec-se-fait-catapulter-avec-son-parachute-en-mode-angry-birds_lifestyle

http://www.dailymotion.com/video/x28kpaq_ce-mec-se-fait-catapulter-avec-son-parachute-en-mode-angry-birds_lifestyle 

C’est quand même moins pire d’être une vrai pioche au gonflage qu’à l’atterrissage.

Salut,

Absolument !

Le cerveau est bizarrement fait (du moins le mien !).
En effet le décollage permet les erreurs puisqu’on peut facilement arrêter un décollage mal engagé et recommencer.
En ce qui concerne l’atterrissage, c’est évidemment une seule tentative et il est difficile de revenir en arrière pour réparer son éventuelle erreur.

Pourtant je suis parfois un peu stressé au moment du décollage (alors que j’ai plus de 1000 vols !) et je ne le suis pas du tout pour un atterro, même si celui-ci s’avère délicat à négocier.
Il m’est arrivé parfois d’avoir à gérer un atterro d’urgence (impossibilité d’atteindre l’atterro prévu lors d’un vol rando par exemple).
Exemple : seule vache possible une petite clairière en pente entourée de grands arbres au milieu d’une forêt ; il y avait de la place pour se poser, mais il fallait être précis et ne pas se louper.
Dans ces conditions je ne stresse pas du tout (bizarre ?) ; je prends mon temps pour anticiper l’approche et la finale et cela s’est en général toujours bien passé.

Je n’ai quasiment jamais loupé d’atterro, alors que je rate encore de temps à autre des décos : une seule arrivée dans un arbre en entrée de terrain en 29 ans de pratique (j’étais un peu court en entrée de terrain…). :grrr:

Va chercher à comprendre pourquoi il m’arrive d’être crispé au déco alors que je ne le suis pas pour un atterro ! :grat:

Marc

C’est probablement aussi une question de génération. Quand le dos fait déjà mal le matin…

Cela n’excuse rien bien entendu, tout juste tente d’expliquer.

Après il y aussi un côté fainéant intrinsèque à l’humain. Sans doute un moteur pour le progrès en général mais pour la qualité des décollage en particulier.

Comme je réunissait âge et fainéantise, mes premières années de vol se sont vu caractérisait par des gonflages/décos… aléatoire (pour rester poli)

Puis un jour, bien qu’ayant encore vieilli et en étant toujours autant fainéant, je me suis dis ; “je dois être capable de faire mieux” (j’ambitionnais le BPC, la compet et la Qbi). Du coup, je me suis appliqué à faire du gonflage et de la pente-école mais en tentant de décrypter au mieux chaque phases de ce qui fait un gonflage/deco réussi ou… loupé. Et ma foi, si je suis loin d’être un exemple des jeux au sol, ma technique s’est suffisamment amélioré pour me permettre de gonfler/decoller “sereinement” dans toutes les conditions que je m’autorise (pas seulement avec 10 km/h de face)
Pour autant je ne fais pas vraiment de la quantité (fainéant un jour, fainéant toujours et pour l’âge…) J’essaye vraiment de faire de la qualité (c’est un peu frimeur de le dire ainsi mais comment le dire autrement ?) En décortiquant pour bien comprendre et assimiler le comportement de la voile, ma gestuelle et leurs interactions avec les conditions du moment.
J’essaye aussi sur le déco au moment de gonfler pour m’envoler de fonctionner sur le même modèle. Cela me permet aussi et je pense que c’est un facteur de réussite (ou d’échec) de me libérer de la tension/stress que je pourrais éprouver du fait des conditions ou même simplement du fait de la pression lié à la fréquentation pilotes voire spectateurs (chacun à ses propres sources de stress)

Le parapente est un sport mental avant tout. En accepter l’idée permet de trouver pas mal de solutions aux problématiques qui peuvent se poser. Le gonflage/decollage en est une parmi d’autres. A minima savoir comment cela devrait se passer en fonction de ce que l’on sait et sait faire permet de ne pas déplier son aile et de s’éviter ainsi ridicule et éventuellement bobos. Aussi de se trouver la motivation pour retravailler ses faiblesses avant d’y revenir.

Bonne nuit,

Et vous êtes dans quel état d’esprit au deco au moment du gonflage:

  • vous gonflez pour décoller ?
  • vous gonfler pour gonfler et si et seulement si la voile est belle et tout et tout … vous vous dites: et si je décollais …?

c’est la même chose mais sans être la même chose …

Ben non c’est pas la même chose.
Enfin je pense pas qu’un décollage soit l’endroit idéal pour jouer avec une aile. Voir sur certain ce serait carrément mal vu !
Et je crois que le décollage c’est la première étape importante du vol. Il faut se conditionner à une réussite, faire le vide, arrêter de réfléchir et y aller. Se laisser du mental pour un éventuel arrêt. Si tu y vas en te disant on verra bien… Peut-être que je reste avec l’aile au dessus de la tête, peut-être que j’y vais. Tes buts ne sont pas définis et c’est à mon avis le premier pas vers l’échec.

C’est mon point de vue en tous cas.

A+
L

A y est, sa chipote déjà … :stuck_out_tongue:

Je dis pas de jouer au deco, juste qu’amha bien décomposer la phase de gonflage de la phase de décollage peu aider psychologiquement à moins stresser et a ne pas faire n’importe quoi.
Je gonfle, est si elle est toute belle je prends la décision de décoller, par opposition à je gonfle et feux ca le fera bien
Bien sur on gonfle avec l’objectif de décoller, mais la décision pour moi doit se faire après le gonflage, pas avant. Et quand je vois la gueule de certain deco borderline, je me dis que parfois décomposer l’histoire ferais du bien.

Bonjour,

C’est justement mon souci.
Comme je ne suis pas du tout à l’aise en déco face voile (j’en ai loupé quelques uns et cela m’a refroidi ; il faut signaler que l’on n’apprenait absolument pas cela en formation en 1987 !), je décolle quasiment toujours en dos voile.
Et j’ai tendance à me précipiter et à ne pas séparer la phase gonflage de celle du décollage.
Je sens la voile bien tirer sur les épaules, un bref (trop bref !) coup d’œil à la voile, une mini tempo et j’enchaîne direct dans la pente.
Si le vent est bien de face il n’y a bien sûr aucun problème et tout se passe bien (j’ai dit que je ratais des décos de temps à autre, mais je réussis quand même, heureusement, la majorité d’entre eux :pouce: ).
Si le vent est un peu travers ou irrégulier ou s’il y a une bouffe un peu plus forte ou…, comme je ne prends pas vraiment le temps de contrôler la voile lorsqu’elle est au-dessus de ma tête, cela dégénère parfois.
J’en ai tout à fait conscience et il faut que je travaille cela…

A+ Marc

La principale difficulté est de trouver une belle pente “sécurit’”… et la météo qui va bien. Mais si ces configurations te semblent atteignables et que ton club est assez grand pour réunir plusieurs personnes en besoin de travail au sol, alors tu peux organiser une ou des journées sur ce thème.
Un moniteur professionnel expérimenté, des caméras avec les participants qui filment à tour de rôle et c’est parti ! C’est plus motivant/intéressant en groupe et si le casse-croûte débriefing est organisé en fin de journée, c’est le top.

Personnellement comme je suis entouré de crosseurs, sur les décos ils disent souvent “on va faire ci, on va faire ça, on va monter ici, on va raccrocher là, on va transiter, on va revenir, on va passer par là…”. S’ils me demandent ce que je vais faire et que j’ai envie de causer je leur dis
“Déjà, je vais essayer de décoller (parce que c’est jamais gagné) et si j’y arrive je vais essayer d’accrocher. Si je peux faire un plafond et que les conditions me plaisent, je verrai si je peux faire un petit tour en l’air…”
Donc déjà, premier objectif, lever la voile proprement de manière contrôlée. Pour le reste…

décomposer le gonflage/tempo/controle/course/déco c’est bien. Mais plutot que le faire sur un déco avec le risque de décoller ou s’en mettre une : l’entrainement en pente école alimenté de diverse façon (même vent nul ou cul !!) c’est quand même le meilleur endroit … se faire filmer ou poser sa cam dans un coin aussi est tres interessant quand on a pas de copain ou de moniteur sous la main pour avoir un feedback et un (auto)critique de sa gestuelle.
Après c’est sur, la pente pour le coup c’est sportif…surtout avec une U6 sur l’épaule…ça vole bien mais ça pèse grave cette merde et niveau gonflage… :mdr: !!! :clown:
Mais tout ceci devient vite très fluide et presque automatique quelques soit la config du jour pour peu qu’on passe beaucoup de temps au sol (meme sur le plat) à jouer avec aile. Le stress du déco s’éfface tres vite alors et pour le coup je suis un peu l’opposé de Marc, je me méfie beaucoup plus des attéros (ma cheville folle surement) mais au fond je me dis que ce sont bien deux phases critiques de notre pratique puisque le sol n’est pas loin…

[quote=""]
et 777 : :+1:

Dans mon club, il y a 1 ou 2 journées par an, généralement en début de saison, où le club organise une journée de pente école encadrée par un moniteur. Ca revient peu cher par participants (d’autant que le club offre la première participation) et ça profite autant aux débutants qu’aux confirrmés

Salut

Je chipote pas ! Le contrôle visuel me paraît tellement évident que pour moi il fait partie intégrante des différentes phases du décollage.
Si tu zappes cette étape --> retour pente école !
D’où ma réflexion.

A+
L

Je vais radoter mais ce serait vraiment bien de “normaliser” l’enseignement du parapente. Je me souviens de mon passage de BPC partie pratique il y a un peu plus d’1 an … c’est un peu comme le permis de conduire, pour être sur que l’examinateur a bien vu, tu marques bien les mouvements de tête. Donc, convaincu que le contrôle visuel est important et ayant l’habitude de le pratiquer (y compris en dos voile), je montre bien que je le fais sur la pente école !

Je me suis fait pourrir par l’un des examinateurs qui m’a dit que cela ne servait à rien et que si qqun s’avisait de le refaire c’était bye bye BPC …

et c’était pas il y a 20 ans hein :wink:

Je sais pas où tu l’as passer, mais je crois (à l’exception à priori de ce jury) que tout le monde est d’accord pour dire que la tempo et le contrôle visuel ce sont deux phases incontournables… Elles sont d’ailleurs dans le passeport de VL. Alors je peux pas lancer une polémique sur “qui est bon ou qui est mauvais”, mais là tu es tombé sur une exception.

Et du coup, je lance un Nième poste sur la BPC et ses évolution (enfin les souhaits de la FFVL)

A+
L

Pour toi c’est évident … mais à priori pas pour tous le monde, certain ne l’on jamais pratiqué correctement, d’autres l’on oublié …
Et ma vision c’est que la prise de décision de décollage c’est après le gonflage et pas au moment de prendre les avants en mains.

Après je relativise, il y a des décos ou c’est pas vraiment faisable, genre Verel dans les grands jours

oui ça me paraît aussi assez évident. Mais c’est là qu’on peut clairement remarquer un manque de pratique au sol. Et plus particulièrement en période de vacances où des pilotes qui ne pratiquent pas ou peu le reste de l’année cherche (et on les comprend, mais ça reste “border line”) absolument à faire le plein de vols pour l’année… Mais sans avoir vu une pente école depuis plusieurs années.

A+
L