C’est probablement aussi une question de génération. Quand le dos fait déjà mal le matin…
Cela n’excuse rien bien entendu, tout juste tente d’expliquer.
Après il y aussi un côté fainéant intrinsèque à l’humain. Sans doute un moteur pour le progrès en général mais pour la qualité des décollage en particulier.
Comme je réunissait âge et fainéantise, mes premières années de vol se sont vu caractérisait par des gonflages/décos… aléatoire (pour rester poli)
Puis un jour, bien qu’ayant encore vieilli et en étant toujours autant fainéant, je me suis dis ; “je dois être capable de faire mieux” (j’ambitionnais le BPC, la compet et la Qbi). Du coup, je me suis appliqué à faire du gonflage et de la pente-école mais en tentant de décrypter au mieux chaque phases de ce qui fait un gonflage/deco réussi ou… loupé. Et ma foi, si je suis loin d’être un exemple des jeux au sol, ma technique s’est suffisamment amélioré pour me permettre de gonfler/decoller “sereinement” dans toutes les conditions que je m’autorise (pas seulement avec 10 km/h de face)
Pour autant je ne fais pas vraiment de la quantité (fainéant un jour, fainéant toujours et pour l’âge…) J’essaye vraiment de faire de la qualité (c’est un peu frimeur de le dire ainsi mais comment le dire autrement ?) En décortiquant pour bien comprendre et assimiler le comportement de la voile, ma gestuelle et leurs interactions avec les conditions du moment.
J’essaye aussi sur le déco au moment de gonfler pour m’envoler de fonctionner sur le même modèle. Cela me permet aussi et je pense que c’est un facteur de réussite (ou d’échec) de me libérer de la tension/stress que je pourrais éprouver du fait des conditions ou même simplement du fait de la pression lié à la fréquentation pilotes voire spectateurs (chacun à ses propres sources de stress)
Le parapente est un sport mental avant tout. En accepter l’idée permet de trouver pas mal de solutions aux problématiques qui peuvent se poser. Le gonflage/decollage en est une parmi d’autres. A minima savoir comment cela devrait se passer en fonction de ce que l’on sait et sait faire permet de ne pas déplier son aile et de s’éviter ainsi ridicule et éventuellement bobos. Aussi de se trouver la motivation pour retravailler ses faiblesses avant d’y revenir.
Bonne nuit,