Dans la question initiale d’Olivier, je lis “A part ça, concretement, “tenir son aile” ca consiste en quoi ?”.
Alors avant de débattre de savoir s’il faut ou non “tenir son aile”, avoir un “pilotage actif”…
Il faudrait être d’accord sur le sens de ces expressions.
Pour moi, “tenir son aile”, c’est simplement voler avec un peu de frein. Attention, je ne porte pas là de jugement de valeur, je ne dis pas si c’est bien ou mal, je répond simplement à la question.
D’où vient cette idée de “tenir son aile”? Une aile a une polaire de vitesse. A chaque extrémité de cette polaire, un incident de vol différent. Tout proche de la position bras haut, la fermeture. Tout proche de la position mains basses, le décrochage.
En freinant un peu, on se rapproche du milieu de la polaire, on s’éloigne des incidents de vols.
En plus, dans les années 90’, on disait que la finesse max était “mains aux épaules”, ce qui donnait une raison supplémentaire de “tenir son aile”.
Après, le “pilotage actif”, c’est un peu plus sophistiqué et intelligent mais nécéssite de la sensibilité. Ça consiste à rester à l’écoute de son aile en permanence et de lever/abaisser 1 ou 2 mains en fonction des mouvements de l’aile.
Il y a eu dans Parapente Mag un article intéressant sur ce sujet qui s’appellai “voler à 400g”.