Thermique odorant.

Dans le Parapente Mag hors série voiles 2015, il y a un article intitulé “voler sans vario”.
Il explique tous les sens pour bien voler sans vario.

-La vue.
-l’accélération de l’oreille interne.
-“toucher” la masse d’air.
-l’odeur du thermique.
-la température.
-le cerveau.

Je me pose une question sur l’odeur du thermique.
Il prétend que l’odeur de toute sorte de chose qui provient du sol confirme que vous êtes dans une ascendance.

Avec tout le brassage de l’air dans le ciel, pourquoi ont ne devraient pas rencontrer des odeurs dans toute les phases de vol (ascendance/dégueulante/transition)?

Quelqu’un a déjà senti quelque chose pendant qu’il tombait du ciel?

J’ai le souvenir,pour la fête de Génos (vallée du Louron), d’avoir senti l’odeur des merguez, trois ou quatre cents mètres au dessus du village, chaque fois que le vario se mettait à biper. De même, lorsqu’il y a beaucoup de grillons , et que l’on est pas trop haut, leur chant parait plus fort quand on traverse une ascendance. Le thermique a le même rôle, à ce moment là, que le vent, il porte les odeurs et les bruits.
Pour les férus d’électronique, non, je ne sais pas s’il existe aussi des varios sensible à l’odeur des chipolatas. :):):):):slight_smile:

Oui je me suis rendu compte de ces histoires d’odeur juste avant de rentrer dans le thermique. Et j’ai pas souvenir d’avoir senti quelque chose de particulier dans des situations ou je descendais, à part deux fois :

  • Un fois j’ai senti le parfum de la passagère d’un bi en empruntant sa trajectoire (et son vortex aussi :grrr: ) juste derrière lui…
  • Une autre fois j’ai senti le froid et l’odeur de pollution en entrant dans la couche de crasse de la vallée en dessous du déco lors d’un plouf hivernal.

Je pense que c’est dû au fait que quand les odeurs sont brassées (moyennées) en fait, on ne remarque rien de spécial et qu’on se rend compte de quelque chose quand la situation sort de l’ordinaire dans lequel se déroule le vol.

Du coup ça arrive assez régulièrement de sentir des odeurs de foin, de chevaux, de pin (pas pain :wink: ), et sinon plus classiquement de ressentir aussi l’effet que j’appelle “sèche cheveux” (souffle chaud qui remonte par le dessous), juste avant de sentir la réaction de l’aile en entrant dans un thermos.

En provence on a parfois des thermiques à la lavande :slight_smile:
Je pense que c’est la concentration qu’on repère quand ça monte dans un thermique, après comme tu le dis l’air est brassé et ça se dilue et on ne sent plus. Peut être qu’un parfumeur ou un sommelier ou tout autre nez fin en sentirait plus!

j’ai eu l’occasion d’enroulé UNE fois un thermique “méchoui” et l’odeur très prononcée m’a bien aidée

alors oui l’odeur du thermique ça peut aider mais je pense que c’est anecdotique à moins d’avoir l’odorat de nos amis les bêtes

En Aragon et en particulier à Ager on peut sentir dans le thermique l’odeur de la porcherie de laquelle il part…

c’est clair !!

plus sympa , les tilleuls à Arbas, enivrant

En juin, l’odeur des pins…

Notre odorat est sensible aux variations, à la différence de concentration, celui est dans la cuisine ne sentira pas que cela crame alors que la moindre personne qui entre… Cela explique qu’on on détecte les thermiques qui sentent bons ou mauvais (porcherie,…)

Sur Samoens nous sommes en début de période d’épandage, cela sent fort la campagne mais c’est moins poétique que la lavande ! :stuck_out_tongue:

au meme titre que quand tu fait une fondu ça sent bien au debut puis apres pas trop, par contre le matin quand tu te lève :mrgreen:

M’est arrivé de faire un vent…
Ah ces thermiques des fois ça pue :tomate:

on peut aussi tenter du côté de castelnaudary a l’occasion de la fête du cassoulet ! là les thermiques doivent être graves :mdr: