Je suis pas spécialiste pour les explications de ce genre sur le net, mais tu auras une partie des réponses dans le manuel du vol libre.
Ca se passe au niveau des ecarts entre la température au sol et la température en altitude. Plus l’écart est important, plus la bulle thermique peut monter avant de devenir plus froide que l’air environnant.
La bulle thermique part du sol chauffé par le soleil à 20° par ex au printemps, et monte dans la colonne en se refroidissant à raison d’environ 1° tout les 100m (gradiant adiabatique sec) jusqu’à ce que la température de la bulle devienne, à partir d’un certain niveau, plus froide que l’air environnant.
Tu peux imaginer qu’en été, quand il fait 30° en bas, et 25° à 1000m, l’écart est peu significatif.
Par contre, si il fait 20° en bas, et 5° à 1000m, comme au printemps, c’est pas la même différence.
Difficile d’expliquer ca, sans schéma.
Après tu dis plus “violent”. Ca veut pas dire grand chose en fait.
Tu peux avoir une ascendance forte, jusqu’à +5m/s, voir plus, qui soit pas forcément violente si bien installée. Car si l’ascendance et large, le noyau est à +5, mais c’est progressif, tu rentres d’abord dans le thermique à +1, puis +2… avant d’arriver dans le noyau.
Ce qui est violent, c’est un petit thermique de face est, peu installé, qui risque de provoquer un cisaillement fort, tu rencontres du +2 et du -2 direct en sortie.
Le problème c’est qu’au printemps on a souvent tendance à vouloir faire des bornes, et donc on décolle assez tôt en face est. Du coup c’est plutôt fumant… Et après on face ouest, parfois, la journée est trop courte pour que celle ci puisse produire des belles ascendances larges et agréables.
Je dirais que tu as intérêt, si tu veux voler dans des conditions de thermiques plus sereine, d’aller en face ouest, plus tard en journée, au printemps ou plutôt en été
a++