uberisation

:coucou:

même si l’heure est à d’autres sujets ôh combien épineux, cela fait longtemps que je voulais aborder le thème de l’uberisation de la société.
J’aimerais bien un débat construit avec des explications au sujet de points de vue plutôt que le (trop facile) jeté de lien ou de références dogmatique à la tronche (s’il vous plait)

J’ai longtemps penché pour cette vision assez triste de la déchéance de l’emploi salarié où l’uberisation (subie) devient une espèce de mendicité (corroborée par les CDD et interim précaires) du travail. Les gens prennent le travail qu’ils peuvent, même si cela ne nourrit pas “son homme” (sa famille), ça reste moins pire que de tourner en rond à la maison sans rien faire et avec des droits au chomage qui peuvent diminuer jusqu’à néant. Il y avait encore pire c’est le cumul d’emplois non rentable (interim+uber+…) pour parvenir -dans une précarité subie- à accumuler, bon an mal an, de quoi manger.
Bien avant le phénomène d’uberisation, le constat me faisait peur avec les autoentrepreneur qui réalisaient des prestations au rabais, dans des volumes qui ne permettent pas décemment de vivre (et qui -au passage casse le business modèle de ceux qui en vivaient)

[quote=""]
Et puis un jour j’ai eu un (trop court) débat avec des gens qui font de l’uberisation choisie. et je me suis rendu compte qu’ils sont dans la même démarche entrepreneuriale que moi :!:
Un seul client ne me suffit pas pour manger. Un seul contrat ne m’assure pas la pérennité de mon activité.
Je suis passé par le statut d’autoentrepreneur lors de mes phases de démarrage d’activité pour en utiliser la souplesse (en fait ce sont les autres statuts qui sont beaucoup trop rigides).

Du coup la question que je me pose
Est-ce que l’uberisation ne serait pas la revanche du salarié qui multiplie ses employeurs pour ne plus dépendre d’un seul CDI ? pour inverser les positions de force ?
et si demain un de ses contrat “craque” ben il lui reste les autres pour assurer.
Ne serait-ce pas ça la révolution que nous sommes en train de vivre ?

Je vois pas en quoi ça inverse les positions de forces puisque les gars doivent cumuler plusieurs contrats pour s’en sortir, ce qui dit bien que s’ils perdent un contrat, il faudra en trouver d’autres pour s’en sortir, donc quel rapport de force? Le gars est toujours dans le stress de la précarité et donc d’accepter n’importe quoi.

Me suis pas trop renseigné sur le modèle Uber mais il me semble que c’est aussi un moyen d’échapper aux cotisations sociales non? Donc la fin progressive de notre protection sociale si ce modèle se répand.

La seule vrai inversion de rapport de force, moi je la verrai dans la mise en place du salaire universel, débattu un moment en en Suisse et dans les pays scandinaves.
La il y aurait une VRAIE possibilité de choix de l’individu.

http://blogs.mediapart.fr/blog/annie-lasorne/270615/allocation-universelle-la-finlande-fait-le-test

Dans l’exemple d’Uberpop, qui est le seul à vraiment gagner de l’argent ?

Surement pas les chauffeurs payés au rabais, sans aucune couverture sociale.

Surement pas la collectivité qui voit les charges sur cette activité lui passer sous le nez*. Surement pas le reste des contribuables (nous :wink: ) qui devront compenser ce manque à gagner.

Le seul bénéficiaire est une société américaine qui vampirise des travailleurs mal payés en échappant à toutes les obligations légales d’un employeur.

Le monde capitaliste fait preuve d’un folle inventivité quand il s’agit de gagner toujours plus. Ce qui m’inquiète, est que les bénéfices de la ‘World Compagnie’ ne sont pas meilleurs quand les populations sont heureuses. De là à organiser intentionnellement la crise et la misère dans le but de manipuler des travailleurs plus dociles, il n’y a qu’un pas.

  • Les impôts sur le chiffre d’affaire ne sont pas qu’un gros mot :wink: , ni qu’un frein à l’activité comme veut nous le faire croire le MEDEF. C’est un impôt sur le chiffre d’affaire qui contribue à l’infrastructure de la communauté (routes, services public, enseignement), infrastructures dont ces entreprises bénéficient largement.

Et que penser de l’ouverture future de certaines professions (coiffure, tous corps d’état…) sinon que d’un nivellement par le bas et la dépréciation majeure des professionnels diplômés ?

Dans une société où l’on ne peut pas peindre un mur sans affronter 36 normes européennes ? Est ce cohérent ?

L’Homme et l’homme fonctionnent mieux dans la stabilité : il est meilleur pour la santé de manger, dormir à des heures régilières par exemple.
Il en est de même pour l’Economie, les entreprises, …

L’un des fondements de la civilisation occidentale, c’est de mettre l’Homme au centre du système. Or, l’überisation consiste à en faire un pion au profit du système.
Qu’est-ce qui est le + important? Nous ou le système? L’Etat ou ses citoyens? La fédé ou ses licenciés?

euh … le fait que les conducteur uber ne respectent pas la loi est un autre débat (enfin pour moi)
de la même façon que n’importe quelle boite qui sous traite du taff paye sa prestation laquelle doit être réalisée en conformité avec les lois.

Quand un employé n’a qu’un seul travail, il est prêt à tout pour le conserver vu qu’il sait que “dehors” c’est la crise
mettons qu’il ait besoin de 2 mini emplois pour vivre, il en prend un 3e pour être à l’aise voire un 4e pour mettre plus que du beurre dans les épinards. Du coup si un des mini jobs flanche, il se retrouve à niveau au moins mini.
Du coup, comme le 3e voire 4e job est moins crucial, l’employé va moins avoir besoin d’accepter n’importe quelle condition de travail. Si elles deviennent indécentes dans un des mini job, ça devient moins crucial et il peut chercher un autre. Quand tu n’as qu’un job, le quitter pour espérer mieux, ça reste une sacré loterie non ?

Alors effectivement, peut être qu’uber, aujourd’hui, joue de ce manque de taff pour proposer aux gens de bosser pour une misère, sur laquelle ils (les conducteurs) ne se rendent pas compte qu’ils doivent payer les charges sociales inhérentes à tout indépendant. mais le gars qui cumulera uber+airbnb+… il pourra finir par dire "uber ne me paye pas assez, je vais chez X "

Le salaire universel … il me semble que (pipou ?) avait tenté de lancer un débat là dessus.
j’avoue qu’à 1e vue ça a l’air intéressant, à 2e vue j’étais devenu dubitatif … à 3e vue ? un autre débat à creuser :wink:

bonjour

comme je suis fenaiant, je fais un copier / coller (ou presque) de ce que je postais sur un autre fil, mais je pense que ca colle au sujet:

[i]Je lisais dans “Une histoire populaires des Etats Unis” d’Howard Zinn, que le gouvernement Clinton (soit disant Democrate et donc cense aller dans le sens du progres social) avait, dans les annees 1990, sciement organise la fin du plein emploi, et le blocage des augmentations de salaires, de facon a limiter l’inflation, qui aurait fortement deplu aux possesseurs de bons du tresor (ca aurait eu pour consequence de devaluer la valeur de ces bons)!! Comme on s’en doute, ca a tres bien marche, les salaires ayant recule de 15% sur la periode, tandis que les inegalites continuaient de se creuser, les riches devenant de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Dans cette meme periode, Clinton refusait categoriquement la mise en place d’un systeme de couverture sante universel.

Cette casse sociale, ca me fait etrangement penser a ce qui se passe actuellement en France et plus generalement en Europe…mais a force de jouer avec le feu, et de creer de la misere, on cree aussi des monstres.[/i]

Pour moi, l’“uberisation” est voulue, c’est un enjeu strategique pour poperiser un peu plus la main d’oeuvre et la plier sous le jouc des puissants.
Tu rajoutes a ca un credit sur 30 ans pour payer ton toit, quelques clochards dans les rues pour te rappeler ce qui peux encore t’arriver de pire, et tu es sur que la population ne bronche plus: une bonne prison a ciel ouvert pour une tres grande partie de la population, meme plus besoin de fliquer a outrance pour obtenir des moutons dociles, vivant sans bonheur et sans avenir, mais sages comme des images.

Cela s’appelle la loi d’airain.

Ton raisonnement est localisé, or l’überisation met à mal d’autres emplois, donc on aggrave la situation au lieu de l’améliorer.

J’aimerai apporter une autre réflexion que la simple réponse à la lutte des classes, récurrente ici, ou encore la théorie du complot. :tomate:
Notre civilisation n’a évolué qu’à travers les découvertes, parmi les plus grandes : le feu, le logement, la roue, la machine à vapeur, le moteur à explosion, l’avion, la micro informatique, internet (liste non exhaustive). :prof:
Internet n’en est encore qu’à ses débuts, et une multitudes de services nouveaux vont encore voir le jour.

Refuser Uber, c’est refuser le train pour garder les chevaux, refuser google, c’est refuser l’électricité et garder la lampe à pétrole etc…
Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas encore habitués à vivre et utiliser des nouvelles technologies qu’elles sont mauvaises.
Ont ne pourra plus vivre sans Facebook, Microsoft, Google, c’est le progrès, c’est comme cela.

Nous sommes prompt à dénoncer Uber, google, Amazone etc… Mais qu’ont fait ou que font les politiques pour adapter notre environnement aux nouvelles technologies ?
RIEN

Pour moi, les nouvelles technologies ne diminuent pas l’emploi, au contraire, elles créent un nouveau besoin.
Concernant les problèmes sociaux, ou encore de recouvrement d’impôts, il n’y aurait pas de grosses modifications à faire pour que l’état puisse percevoir sa Dime et donc perpétuer notre modèle social, même si je reste persuader que celui-ci doit radicalement changer.

Le plus incroyable (ou le pire pour certain) reste encore à venir : convergence biotechnologies informatiques…

Limonade,

Où as-tu vu que le problème était l’évolution de la technologie?

La productivité augmente de 2% par an, et ça c’est dû à cette évolution, donc à production égale cela sous-entend 2% de moyens de production en moins, donc grosso-modo 2% d’emplois en moins.
Donc il suffirait de consommer 2% de + pour les garder.

Malheureusement, la planète est finie, ce qui est donc le cas pour les ressources et sa capacité à absorber la pollution.

Tu noteras que ce gain de productivité est le résultat de l’action de tous: des ingénieurs, techniciens,… qui ont permis au fil du temps d’améliorer nos processus. Pourquoi seuls ceux d’en haut en tirent les bénéfices? Le salaire universel est donc une correction à cette injustice, tout en permettant de détruire notre planète.

c’est mal barre, Limonade a les bulles qui petillent la-haut, il envoie deja les tomates :?

On a déjà débattu sur ce point et je t’ai rétorqué que ce dont tu parles c’est pour la production industrielle.
Le reste (70%) ce sont les services et ceux-ci sont renouvelables à l’infini.
Uber, amazone et Google sont des services ! ta réponse est hors sujet :evil:
Pour en revenir à l’industrie, ton postula est faux puisque même les méchants industriels capitalistes utilisent des ressources (certainement pas assez) issues du recyclage.
Concernant l’utilisation des ressources, c’est l’augmentation de la population mondiale qui nous oblige à taper dans nos réserves. Les infâmes capitalistes ne peuvent que répondre à une demande tant qu’elle existe.

On s’est largement éloigné du sujet principal pour à nouveau retomber dans une rhétorique stérile.

peux tu détailler STP ?

ce n’est pas tout à fait vrai
déjà les services ne consomment pas de matière première
ensuite la production sait de mieux en mieux économiser les matériaux voire sait utiliser de nouveaux matériaux.
Par exemple, savez vous que le plastic était fabriqué avec les résidus (non utilisé et donc jetés) de raffinage.

Ne serait ce pas plutôt un retour à l’esclavage et à l’utilisation du fouet ? (tant qu’à répondre à de gros lieux communs n’hésitons pas :wink: )

Je suis toujours étonné de voir des gens défendre cette exploitation légalisée qu’est le capitalisme extrême. Si encore ces personnes faisaient parti de la petite élite qui profite de l’exploitation du plus grand nombre cela serait compréhensible :grat: .

@ Limonade entre autres,

Ces dernières décennies, nous sommes passés de la production industrielles aux services et pourtant le chômage augmente. Houston, il y a donc un problème.
Une grande partie des services fonctionne pour de la production faites ailleurs.

Je suis heureux d’apprendre que tous ces services ne polluent pas et n’ont pas besoin d’électricité (à 80% (de mémoire) d’origine fossile), ni même de métaux rares.

Hé oui, la population augmente, on le sait… mais à priori le grand capitaliste voudrait ne pas le prendre en compte et continuer comme-ci de rien n’était : pour certains consommer et donc polluer comme 100.000 humains!

Le référentiel qu’il faut désormais prendre, c’est la Terre. Et grossièrement, il nous faudrait une de 1,5 sa taille.

Uber n’est pas un service nouveau, il y a déjà des taxis, donc ils viennent en concurrence (même s’il faudrait + de taxis à Paris et des moyens de transport moins chers pour une partie de la population), et ils tirent les prix par le bas en tirant les conditions de travail par le bas.

D’une manière générale, je suis pour une meilleure efficacité et moins de pollution, donc favorable à des mises en commun accrues, … mais cela coûtera des emplois … donc il faut une solution pour les chômeurs, car pour le moment le chômage est inéluctable.

Les services consomment de l’énergie.
Le rendement énergétique des datacenters, c’est devenu un énorme enjeu.
L’industrie du recyclage, c’est pas 0-impact non plus.

Sujet intéressant, mais y répondre directement serait une pure perte de temps.
La question, ou plutôt le problème, se situe en amont.

J’ai une 40aine d’années, et comme vous j’ai pu observer l’évolution du monde. Les prix augmentent tous les ans, les salaires ne suivent pas, l’emploi est de plus en plus précaire, la crise financière est permanente, le niveau scolaire en baisse, la montée de l’insécurité, les erreurs politiques des pays, l’augmentation de la fréquence des actes terroristes, la progression de la pollution et du réchauffement climatique, l’augmentation de la puissance et fréquence des catastrophes naturelles. attend un peu avant de me précipiter pour me rétorquer que je suis hors sujet

Bref c’est la merde. De plus en plus, et ça a pas l’air de vouloir changer de direction.

La réponse logique à tout ça pour un individu normalement constitué est la survie. Certains vont s’accrocher à leur CDI contre vents et marrés, prêt à accepter les pires conditions de travail et les pires traitement de leurs collèges et supérieurs. D’autre créent des entreprises individuelles pour bosser 90 heures par semaines pour quasiment rien gagner. Certains se mettent sur les plate-formes de freelancing qui regorgent de travailleurs de tous les pays qui bradent leur taux horaire. La société s’uberise.

J’ai du croiser des millions de personnes dans ma vie, interagis avec quelques milliers d’entre eux, fus proche de quelques centaines et en porte une petite dizaine dans mon coeur. Le point commun entre toutes ces personnes c’est qu’ils galèrent. Tout comme toi qui lis ces ligne, ou moi qui les écrit. On galère tous. Au mieux on va arriver à posséder 2 ou 3 bagnoles de luxe, 1 ou 2 pavillons, et partir en vacances tous les ans. Mais à quel prix ? Combien d’heures par semaine, toutes les semaines, passé loin de sa famille, dans les transports, enfermé dans un bureau ?
Le temps est notre denrée la plus précieuse puisqu’elle est limitée pour chacun d’entre nous et qu’elle nous est pas restituée. On passe la grande majorité de nos vies a trimer pour s’acheter un téléphone plus grand, ou une voiture plus rapide, ou pour la plus part d’entre nous pour pouvoir manger tous les jours.

La vrais question est : Comment est on arrivé là ?

Au début du XXe siècle une grande nouveauté à chamboulé le monde : le développement de l’industrie automatisée. C’est une première mondiale il y avait surplus de produits. Les économistes pensaient que les biens suffisant à couvrir la consommation mondiale pouvaient être produit par des semaines de travail de 3 jours. Les ingénieurs travaillaient à pouvoir produire plus en fournissant moins d’efforts, consommant moins d’énergie et de matières premières.
A cette époque les cultures européenne et américaines conservaient un attitude frugale en général. Les gens n’achetaient pas des produits car ils le pouvaient, mais car ils en avaient l’absolue nécessitée. La vision était positive, les gens pensaient qu’il serait possible pour les population mondiale de vivre en paix sans avoir à trimer et en vivant confortablement. Quel enfant, même à notre époque, n’as jamais eu ce rêve ? Ça semblait enfin possible.

Les industriels puissant avaient besoin de changer les choses. Ils avaient les outils pour produire plus, tout en baissant les coups de production. Ils n’avaient pas besoin de population rêvant de paix et de semaines de travail de 3 jours. Il leur fallait augmenter les ventes pour pouvoir augmenter la production pour pouvoir augmenter leurs richesses personnelle.
Edward Bernays, considéré comme le père de la publicité moderne, a été mandaté au début du XXe siècle par les industriels puissant pour reprogrammer la société et créer une nouvelle culture de consommation. Il appliqua la psychologie freudienne aux campagnes publicitaires. Les biens commençaient à être moins considérés pour leur utilité et plus vu comme des symboles représentant l’identité de leurs possesseurs.
Charles Kettering, directeur de General Motors en 1929, à écrit “Il faut maintenir le consommateur dans un état d’insatisfaction”
Paul Mazer, banquier de Wall Street, à écrit en 1927 “Nous devons changer les USA d’une culture basée sur le besoin vers une culture basée sur le désir. Les gens doivent être entraînés à désirer, vouloir de nouvelles choses même avant que les précédentes ait été consommées. Les désirs des hommes doivent surpasser leurs besoins”.

Les avancées technologiques en radio et télévision ont aidé à colporter les message des industriels. Les publicités n’étaient plus un descriptif précis des fonctionnalités des produits, elle étaient devenues manipulations sociales, créant des sentiments d’infériorité, de honte et de culpabilité, créant de faut problèmes que seul la soumission à l’acte d’achat pouvait résoudre. Le reste du monde à immédiatement suivi l’exemple américain.

Parallèlement à ça les amélioration des moyens production rendaient les produits de meilleure qualité. De fait les consommateur n’avaient besoin d’acheter qu’une seule fois chaque produit. Ce qui à rapidement été identifié par les industriels comme un problème à régler.
Bernard London est un américain qui a été connu pour avoir initié le concept de l’obsolescence programmée, qui consiste à produire des bien de qualité moindre et de durée de vie limitée afin que le consommateur ai besoin de racheter régulièrement. Ce principe s’est généralisé dans toutes les industries.

Aujourd’hui le consumérisme (dans son sens sociologique) est un puissant moyen de contrôle des masses et du maintient des différence des classes sociales. Les pauvres (nous tous, les 99%) sont maintenu pauvre pour qu’ils puissent continuer à trimmer et produire. Des emprunts sont distribués à tout va pour que les pauvres puissent consommer le fruit de leur production. Tant pis si ils s’appauvrissent plus au passage. Tant qu’ils sont divertis par les absurdités culturelles modernes et que les riches s’enrichissent, le monde tourne rond pour ceux qui le gouvernent.