Pour ne pas leur faire de mauvais procès, il n’y a pas que les intérêts financiers qui peuvent leur rendre difficile de renoncer.
Leur métier est de faire plaisir aux gens en leur faisant partager leur passion, on comprend qu’il soit difficile de les décevoir en annulant/reportant un vol (alors que, souvent, les gens viennent de loin, n’auront pas l’occasion de revenir facilement, etc…)
En solo ou en bi, à chaque fois qu’on décolle, c’est en fonction d’une évaluation plus ou moins explicite des risques perçus, mis en balance avec les “bénéfices” escomptés. Ca serait tellement facile (et tellement terne) si cette décision était purement objective, tout noir ou tout blanc. Il n’y a qu’un cheveu entre un vol “sauvé” dans des conditions qui pouvaient être douteuses et une catastrophe dont tout le monde dira après coup qu’elle était prévisible.
Après, la justice a plus d’éléments que nous pour décider si dans un cas précis, le pro a clairement été trop loin du côté risque.