une attirance , un appel .

#1

Bonsoir les parapotes , on ne va pas vers la meilleure saison pour notre activité …là je ne vous apprends rien !
Pourtant , je ne sais pas si vous aussi , vous ressentez ce vide , cet appel , cette attirance … quand est-ce qu’on va voler ?
Je me demande si certains d’entre vous se sont posés la question de savoir ce qui nous captive à ce point là haut , et qui nous manque tellement lorsqu’on ne peut plus y aller comme on veut ?
Une situation de stress , de l’adrénaline en plus , de la contemplation , une quête égotique , le dépassement de soi , quitter la terre un instant … que sais-je ?

Peut -être tout cela à la fois , ou tout autre chose …

En écoute et encore plus là haut .
N.

ps: demain peut-être un petit plouf …c’est toujours ça !

#2

pour ma part, je crois que c’est essentiellement la glisse : j’adore la sensation du déco et la liberté de pouvoir glisser en l’air. ça me semble plus être une source de manque que le fait de survoler des coins que j’adore ou de me balader.

#3

…ben oui , donc c’est révision météo…enfin :fume: commençons par le Bar car c’est une unité de mesure = la pression … :bu: …qui est en kro leff ou autres et le bar c’est bien l’hiver et l’hiver-bar permet de faire le point de l’année écoulée…Bonne révision à tous .
Cordialement . Pierrot capt . :trinq:

#4

Ce qui m’attire c’est ce vol inattendu qui dépasse les attentes et qui se présente de temps en temps et qui brise la routine des vols standard. Ces vols spécial, c’est ceux que je me rappelle longtemps exemple; belle distance alors que je croyais plouffer, rencontre insolite en vol, record de taux de chute ou monté, situation tendu ou dangereuse qui passe comme du heure dans poêle, des atterrissages très difficile dans lequel j’ai assuré grave, ça j’adore.

#5

Être et se sentir libre, d’aller au gré de ses envies, survoler des coins magnifiques, essayer de comprendre l’aérologie, faire des thermiques et du vent un allié pour aller plus haut et voyager vers un endroit précis. Et en dynamique pour glisser, jouer avec les cimes des arbres. Mais au bout du petit ou long voyage, avoir ressenti ce qu’aucune autre activité m’avait donné auparavant, avoir vécu l’instant présent à fond !

#6

Quand je vole, je travaille pas :expressionless:

#7

quand je travaille je ne vole pas (plus)

Du coup avec 10-20 vols/an, ben je suis beaucoup moins en manque entre 2 vols qu’à l’époque où je taquinais les 150/an.

Bel illustration du phénomène de manque et (donc) j’en reviens : le parapente est une drogue (dure)

#8

Pour ma part je ne peux pas rester plus de 2 semaines sans voler, ça me donne un sentiment de manque.
Chez nous la neige tarde à venir ce qui permet de continuer l’activité; rien qu’hier j’ai pris ma dose en allant voler à Luc en Diois (Drôme), un simple plouf mais que du bonheur. Dès que les conditions sont bonnes, ça passe avant tout, je suis toujours en train de surveiller les balises, je crois que si je pouvais voler tous les jours ça m’irait très bien…

#9

Bonjour,

Il y a bien longtemps il y avait eu un fil de discussion sur le forum au sujet des motivations qui nous poussent à voler.
Il y avait eu une multitude de commentaires variés et intéressants.
Il faudrait retrouver le lien correspondant…

J’avais apporté mon sentiment personnel en envoyant un article à ce sujet que j’avais proposé à Parapente Mag et qui avait été publié dans la revue il y a bien longtemps (en 1995 je crois me souvenir).
Du coup je le mets à nouveau en pièce jointe.
Ce sera ma contribution à ce fil de discussion.

Bons vols à tous.

:trinq:

Marc

#10

… ou 99 ? :wink:

http://www.parapentiste.info/forum/histoire/dis-raconte-moi-ton-histoire-t35893.0.html;msg459604#msg459604
http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/que-ressentez-vous-quand-vous-volez-t21842.0.html;msg295060#msg295060

#11

Moi c’est l’inverse ! :stuck_out_tongue:

#12

j’aime pas rester les pieds sur terre … ça me donne le mal de l’air :smiley:

#13

Bonsoir,

Je suis très impressionné par l’archiviste du forum :bravo: :bravo: :bravo:

C’était effectivement en 1999 : numéro 65 de Parapente Mag.

:trinq:

Marc

#14

je l’attendais celle-la! :pouce:

#15

Je ne sais pas si c’est propre à l’humain, mais c’est probablement un point commun a tous les membres du forum… Tout gosse j’étais fasciné par le vol d’un rapace, il y avait quelque chose de magique, d’irréel à ces cercles lents et réguliers, comme suspendu à un fil invisible, cette facilité est/était obsédante.

Si je partage les mêmes pompes aujourd’hui, c’est juste pour ça, pour rentrer à mon tour dans le tableau et quitter le statut de spectateur.

Le petit plus auquel je ne m’attendais pas, c’était de voler avec eux, de les voir de dessus, de prés, dés la sortie d’init, + un beau plaf au milieu de petits cums clairsemés, ça c’est vraiment top !
Une fois les pieds au sol, mon cerveau est resté perché bien 1h tellement la décharge d’adrénaline fût puissante.

Je me sens bien en l’air, mais je suis né avec des bras
http://forum-images.hardware.fr/images/perso/souk.gif

Ce qui me gène dans le parapente, c’est la position, on gagne en confort ce que l’on perds en feeling. Un jour peut être un gars sortira une sellette “couché” (dans le bon sens hein, pas un cocon), et là… mama mia.

#16

ça c’est le cas de tous les vendeurs :stuck_out_tongue:
Ok je sors