Un pilote expérimenté c’est tué au port de Lers samedi, a 11h20 après que ca voile (Iota) soit partie en autorot après une fermeture a 50m sol.
Un autre pilote a été grièvement blessé dans le même coin.
Encore le samedi, une entorse cervicale pour un autre pilote (un copain a moi) qui c’est mal rattaché dans sa sellette avant de partir et s’est décroché volontairement en sortie de déco (Arbas) avant d’être trop haut. Malheureusement il a raté les arbres qu’il visait.
:affraid: :affraid:
Nan ? et bé il a du bol…
J’etais samedi a Arbas j’ai rien vu… c’etait en fin de journée alors ?
Il avait pas mis ses cuissardes et c’est laissé tombé ?
Une entrée en matière un peu surprenante (voire dérangeante de prime abord) mais à laquelle après réflexion je souscrit pleinement.
Sur Millau, samedi en soirée, j’ai vu aussi une voile scotchée devant la falaise du Brunas alors que la balise donnait des valeurs bien au-delà du raisonnable. :shock: Avoir envie de voler est sain, lui donner suite à tous prix est dangereux. Visiblement et malheureusement ce W.E. le confirme.
En souhaitant de tout coeur de bons rétablissement à ceux qui s’en tirent avec “juste” des blessures et notre soutient moral aux familles, amis et proches de celui (oe ceux ?) pour qui ce W.E. de vol fût le dernier.
Ceci est arrivé à un ami il y a un paquet d’années.
Il était au décollage du Sire à La Feclaz au-dessus de Chambéry.
Il s’était bien préparé et partait le dernier.
Puis il a vu au sol une sangle oubliée par un de ses amis (qui venait de décoller) ; il s’est détaché, a ramassé la sangle, s’est remis rapidement dans la sellette en oubliant de fermer ses cuissardes, puis a décollé !
Il a senti de suite qu’il n’était pas attaché et au vu de la falaise qui était juste devant le décollage il a eu le bon réflexe de se laisser tomber (de 3 m environ) en passant à travers sa sellette.
Il n’a été que très légèrement blessé.
Quelques secondes de plus et c’était la chute assurée de plusieurs dizaines de mètres…
pour moi le “mais encore” signifie plus une invitation a expliciter un message trop sibyllin
à la vue de l’hécatombe de ce week-end, il fallait bien lancer le sujet pour en mesurer l’importance :affraid:
je sais pas pour la normandie et lezalpes mais dans les pyrenées il a fait un temps tellement pourri depuis le debut de l’année, que les week ends valables se comptent sur les doigts d’une main. C’est a dire que tous les pilotes qui arrêtent de voler l’hiver, se sont retrouvés en l’air pour des vols de reprise dans des conditions plutôt toniques ( voire malsaines pour des pilotes peu experimentés ou en reprise).
Néanmoins, quelle idée étrange d’arreter de voler l’hiver… certes c’est moins évident qu’à la belle saison, mais de là à arrêter pendant 3 ou 4 mois… tout cela pour, comme tu le soulignes, se retrouver dans les pétards du mois de MArs-Avril pour la reprise… :vrac:
Sur ce point spécifique (oubli d’accrochage), à lire et à relire.
En particulier par les masses de pilotes débutants qui arrivent chaque année et qui n’ont plus le temps de se faire leur culture aéronautique spécifique “vol libre”, avant d’être confrontés aux multiples difficultés de l’activité.
L’accident (pyrenees) a eu lieu dans des conditions calmes, le matin avec un pilote expérimenté qui volait régulièrement… Bref pas encore d’explications…
Après réflexion c’est bien ainsi que je l’ai compris.
Et aussi je crois que le terme inacceptable est des plus adapté. Je suis convaincu que la très grande majorité d’entre nous mesure l’importance à accorder à la sécurité et/où aux risques inhérents à notre passion.
Et pourtant rien ne semble apte à améliorer nos statistiques accidents. Comment faudrait il envisager l’activité pour reelement diminuer la fréquence de ces drames humains que sont les accidents.
Parler de malchance éventuelle (même si evidemment elle peut exister) devrait être proscrit de nos réflexion car alors ce serait comparer le vol-libre à la roulette russe.
Il me semble que chacun Personellement doit s’interroger sur sa pratique et façon de pratiquer. Est-elle, sont-elles reelement en adéquation avec ses capacités et pas seulement avec ses ambitions.
Un accident relève rarement d’une cause unique. C’est la rencontre entre imprévus mais aussi mauvaiX gestes et plus encore mauvaises décisions (avant, pendant et même après) qui conditionnent l’accident et ses conséquences.
Si vraiment un pilote expérimenté volant régulièrement peut s’accidenter gravement dans un vol du matin en conditions calmes et qu’aucune explication ne pourrait être (je ne dis évidemment pas que cela sera le cas) Alors oui faire du parapente devrait être considéré comme jouer à la roulette russe et ÇA serait définitivement inacceptable.
Je m’énerve mais c’est vraiment pour moi un sujet crucial.
samedi matin à 50 bornes de là, à campan plus exactement, qui est un site tres comparable à celui d’arbas, c’etait pas vraiment des conditions calmes, je vais pas te sortir le relevé du vario mais du +5 à midi sur nos sites de piemont pyrenéen on peut pas vraiment dire que c’est calme… ça s’est calmé dans l’apres midi avec l’étalement mais la fin de matinée commencait à vraiment devenir atomique…
de plus un pilote experimenté ne se prend pas un départ en autorot’ en conditions calmes…