Ca fait plusieurs sorties parapente que j’entends parler d’envie de randos. Alors j’ai étudié la carte et les topos sur un secteur que je voulais faire et je me suis trouvé un circuit sympathique. Sympa…oui… Mais un truc bien hard et aérien !! :affraid:
Un truc que je ne veux pas faire tout seul même si les topos indiquent qu’il faut juste être habile avec ses pieds mais que ça passe sans problème.
L’idée :
Départ du Pleynet (1400m environ) à 8h (7h45 au parking).
Une première partie de mise en jambe assez douce et assez longue avant un raidillon qui nous conduit au Lac Noir, au Lac Carré, passage entre le Lac de la Motte et le Lac Cottepens. Au bout de ce dernier lac, montée d’abord douce puis raide et sûrement peu agréable (éboulis, sentier non marqué…) jusqu’au pic de la belle étoile (2718m.)
Jusqu’ici 1300m. de dénivelé positif. On n’est déjà pas mal ! Je compte 4h pour arriver ici en comptant petites pauses, photos, et recherche de son chemin.
Là, on enquille les arrêtes jusqu’à la cime de la Jasse (2478m). Il faut compter 3h30 de parcours. La parcours est aérien, peu marqué et nécessite d’être à l’aise dans des passages de grimpe côté 2 avec quelques pas de 3 par moment dans un rocher excellent. Les topos conseillent juste une corde pour ceux qui ne seraient pas à l’aise. Pause casse-croûte dans les arrêtes avec plusieurs échappatoires possibles mais qui rallonge le parcours. Il faut donc être en excellente forme physique. Il faut compter 3h30 pour la traversée des arrêtes + 1h de pause casse-croûte (c’est large mais ça prévoir une petite marge sur le topo qui annonce 3h30 pour l’arrête).
Nous sommes en montagne depuis 8h30 et il est 16h30.
De la Cime de la Jasse, rejoindre le Col des Oudis, soit par l’arrête (mais là je n’ai rien trouvé sur le net en topo et je ne sais pas si ça passe), soit en redescendant légèrement sur Pouta puis en remontant sur le col (sentier). Du col, il reste la descente au parking du Pleynet. 2h pour cette dernière partie. Retour voiture 18h30, bien fatigué mais plein les yeux !
J’insiste sur le “caractère alpin” de cette “randonnée avec les mains” “pour bons randonneurs”. “Beaucoup de passages sont exposés au vide sur un terrain pas toujours stable.” (pour reprendre les termes des topos). J’insiste aussi sur le caractère physique de la rando. Je déconseille à quelqu’un qui ne serait pas habitué ou en grande forme.
Cet itinéraire n’est à faire que par bonnes conditions météos (pas de brouillard, pas de risques orageux ou pluvieux) et avec de bonnes chaussures. Je déconseille les bâtons (gênants dans les arrêtes). Prévoir des vêtements chauds, une frontale (j’ai un peu tendance à la prévoir dès que je fais un truc qui peut se terminer tard en cas de pépin), de la bouffe genre énergétique (céréales, sucres…), de l’eau (une fois sur les crêtes, pas de point d’eau possible), un super sac biens table pour porter le matos (on ne doit pas être gêner dans nos mouvements par le sac), de l’argent (on ne sait jamais, en cas de soucis, il y a des refuges sur le parcours… je préfère encore passer une nuit en refuge que de devoir appeler les secours).
Sinon, je pense que l’on peut faire confiance aux topos. Le principal (traversée de l’arrête) a été réalisé cette année. Donc très frais.
Pas de dates de prévues pour le moment, mais ça ne saurait tarder ! (En fait dès que l’occasion se présente)
Si on met une demi heure de plus, ça sera pas un drame. Même 1 heure. Ca fait juste finir tard. Dans l’itinéraire, il y a un peu de marge de sécu sur les horaires…
). Dernier cas, un de nous est complètement bloqué dans la rando… reste le dernier recours des secours. Bien évidemment, il faut avoir conscience de cela avant et être responsable de sa participation pour ne pas avoir besoin des secours. On ne se lance jamais dans une rando car les secours existent, c’est évident et j’imagine que tout les parapentistes que nous sommes en ont bien conscience.

