Avec sa phobie des affirmations floues, le speudo nous pond un sondage avec juste deux choix de reponse alors que les reponses les plus pertinentes seraient ; Oui, mais… ou encore ; non mais…
Depuis mes débuts je n’ai, hors SIV, jamais vécu de vrille. Par contre, j’ai connu un départ en vrille en biplace dont les cause sont une petite clef non repéré du fait d’une brindille dans une suspente haute de la ligne de frein entre 1/3 et moitié de l’envergure et une tentative d’un départ en 3.6 voulu tonique. Et sinon un départ en vrille volontaire pour une manoeuvre d’évitement (reussie)
Donc je repondrai ; oui un départ en vrille est facile à obtenir si on est distrait et/ou lourd dans la gestuelle mais non, cela ne doit pas pour autant se transformé en vrille développée. Ou alors, là il faut vraiment être distrait et/ou lourd dans la gestuelle.
Bien sur que tous ce qui s’est dit dans les posts précédent joue très fort pour créer une situation à fort potentiel à vrille ; niveau d’exigence de la voile, ses réglages de commande, son calage, non-maîtrise du virage dynamique (pendulaire), entrée de thermique et/ou relâché d’accélérateur avant de virer, etc, etc…
Si on la cherche on finit par la trouver mais pour la très grande majorité (ça fait combien de % ?) des cas de survenance, il n’y a pas besoin de chercher ailleurs que dans la faute au pilote et à une forme ou une autre d’un excès “d’optimisme” de sa part. L’optimisme pouvant tous simplement être la conviction que cela ne peut pas arriver, ou encore de voler en ignorant que cela peut arriver. Particulièrement lors de début en soaring et/ou thermique voire même 1er SIV. Situation vécu en tant que témoin d’un élève qui est parti en vrille pour finir sous secours au moment d’engager un 3.6 en vue d’une sortie chandelle. Jeune et plein d’allant, il a voulu se montrer très volontaire et dynamique et… PAF, il s’est retrouvé en vrille et cascade d’incidents.
Bonne soirée,