J’ai lu ici et là que certains pilotes se servent de l’accélérateur en thermique… :grat:
Ne voyant pas bien l’intérêt de la chose, j’ouvre donc ce fil en espérant que ceux qui utilisent le barreau dans les pompes viennent expliquer le pourquoi du comment
Déjà, pourquoi rendre la voile piqueuse quand on cherche à monter?
Et quelle est la technique utilisée :
Usage dissymétrique pour cadencer le virage?
Usage symétrique et pilotage aux arrières?
A mon avis certains ont mal digérés les récits de compétition international. Je ne vois aucun intérêt à utiliser l’accélérateur en exploitation du thermique.
Mais je suis prêt à changer d’avis si on m’explique et que cela soit concluant en vol.
J’aurai dis qu’un petit coup de barreau quand on se fais jetter d’un thermique un jour de grand vent aide plutôt pas mal selon la bâche.
Je m’en suis servis aussi en enroulant vraiment qu’une fois, une manche du chpt de fr jeune 2011 au col d’Ey.
Grosse grosse (grosse) rentrée de nord (35 monté à 50 a des endroits quand les derniers se sont posés…) premier termique à la sortie du bocal, surpuissant a cause du nord qui avait instabilisé d’un coup la masse d’air.
J’ai du l’enrouler au premier barreau avec la mentor 2 parce que je reculais face au vent et que du coup ça me jettais salement dans la machine à laver derriere le bazard.
Ça s’fait mais ça rend la voile bien bien teigneuse vu que tu nique le reflexe en freinant.
Je crois que c’est utilisé dans le dernier tour de thermique pour avoir plus de vitesse et donc d’energie quand on le quitte.
C’est très utilisé par les planeurs mais pour nos faibles plages de vitesse, ça doit être moins intéressant.
Plus de vitesse quand on quitte un thermique, ça veut dire qu’on traverse plus facilement la descendance.
Enfin, c’est ce que des pilotes cadors m’ont raconté car j’ai trop peur d’appliquer cette méthode en fin de thermique :vrac:
Rassure moi, tes potes t’on raconté ça lundi dernier ?
Comme poisson d’avril c’est assez croustillant, mais il faut être réaliste sur la capacité d’un parapente à emmagasiner et surtout à restituer de l’énergie. Le gain doit se compter en centimètres, à comparer avec le risque pris et la perte de maniabilité. :grat:
si vous n’êtes pas ouvert, comment pourrait-on vous convaincre ?
pour léceux qui lisent, je confirme qu’il m’est arrivé d’utilise le barreau sur les derniers tours pour emmagasiner un poil plus d’énergie. Non pas pour gagner quelques centimètres, mais pour ne pas en perdre lorsque tu poussera sur le barreau quand tu entamera ta transition dans la dégueulante qui suit…
je n’ai jamais subit la moindre perte de manoeuvrabilité, le moindre vrac ou quoi que ce soit …
d’ailleurs les frontales lors de l’utilisation du barreau c’est plutôt de l’ordre de la fable urbaine… bien sur il m’est arrivé de m’en prendre une ou deux … parce que j’ai continué à pousser comme un bourrin alors que l’aile m’a envoyé 10 mails, 23 SMS et 5 télégrammes
Le premier pilote qui m’en a parlé (j’était pas tout seul), c’était Denis Cortella, il y a environ 10 ans je crois et ce n’était pas un poisson d’avril
Depuis, j’entends régulièrement que des champions de la CFD ou autres utilisent cette technique.
Le mieux serait qu’un top pilote qui utilise cette technique en parle.
Si tu es du niveau de Denis Cortella, des champions de la CFD ou autres Top-pilotes, il es normal que tu sois interréssé par cette technique. M’enfin, va falloir aussi penser à investir dans le gun qui donnera tout son sens à la dite-technique …
J’ironise, je te taquine, ne le prends pas mal s’il-te-plait mais parfois l’élitisme revendiqué par certains posts (pas spécialement les tiens, j’utilise juste le tien pour exprimer mon idée) sur le forum est parfois étonnant à lire quand en même temps on félicite les réflexions sur les facteurs humains et la gestion des risques, la descentes de catégorie d’aile, etc. … :grat:
Jouer avec l’incidence, diminuer l’incidence d’une aile dans des conditions turbulentes et des conditions thermiques et fortiori les entrées et sorties de thermiques sont immanquablement des conditions présentant des risques évidents de turbulences. Bref, c’est jouer avec le risque de se prendre la niche sur la truffe en l’ayant cherché. :vrac:
Mais bon je suis un pilote lambda alors peut-être que tout simplement je n’ai pas assez d’ambitions pour croire à l’efficacité, à mon niveau, d’une telle technique … :oops:
tiens c’est vrai, je vous le cite : “la delta 2 nécessite à mon sens un usage intensif de l’accélérateur, même en thermique” …pas plus de détail hélas.
Ok mais si tu dis que tu enroulais, te retrouves aussi accéléré en branche vent de cul… du coup un bénef plutôt nul…?
En m’expliquant l’utilité de pousser le barreau dans le thermique et ensuite en me donnant quelques conseils pratique d’utilisation pour que je teste. Je ne suis pas obtus, si c’est une technique intéressante je l’adopterai.
Ne t’inquiète pas fb73, ce n’était pas un poisson d’avril.
On est quand même dans un sport où l’on recherche de la glisse (déjà que nos machines ne sont pas les meilleures dans ce domaine, essayons de ne pas se priver de cette recherche).
Donc accélérer juste avant de sortir de ton thermique, ça va permettre de lisser ta trajectoire. Il faut bien sûr accélérer avant de sortir (et pas la peine de mettre tout au fond, hein !)… Le temps pour que ton parapente emmagasine de la vitesse est quand même un poil long, il y a un temps de latence. Si tu fais ça au moment ou tu entres dans la dégueulante, c’est trop tard déjà. C’est une histoire d’anticipation. Il y a une grande différence entre les pilotes qui anticipent la masse d’air qu’ils vont traverser (et qui agissent en conséquence, donc qui modulent leur vitesse) et ceux qui ne prennent pas cela en compte. Une dizaine de mètres sur un rebond, une dizaine sur un autre… Ca fait vite très mal !
Concernant ce que tu dis wowo, je n’ai jamais trop aimé les discours qui cherchent à bloquer toute évolution au nom de la sacro sainte sécurité. Bien-sûr que le pilotage doit aller avec, ça va de soit ! Mais je pense que fb73, s’il a envie d’essayer cela, ne va pas aller de mettre dans un thermique sous le vent à +8… Il peut par exemple se mettre dans un petit +1 et voir ce que ça donne. Malheureusement (ou pas ? quand même un peu à mon avis), la plupart des pratiquants voulant accéder à un peu de performance dans notre sport doivent être presque autodidactes, mais je suis d’accord qu’ils doivent être autodidactes intelligents.
Et pas besoin d’un gun pour ça, les machines en-dessous permettent aisément de se faire la main à ces techniques (et autant s’y mettre d’ailleurs sous ces voiles là pour homogénéiser se progression). La question est plus inverse à mon avis: pourquoi un pilote sous un gun n’utilise pas ces techniques (parce que là pour le coup ils n’optimisent pas du tout la machine. Peut-être a t-il du boulot de progression sous les machines moins pointues…) ?
Je ne suis pas sur qu’il y ait vraiment une utilité à accélérer dans un thermique pour enrouler. Par contre, en compétition et en cross, on accélère beaucoup en thermique quand on enroule pas (en cheminement donc). Je pense que c’est plus ça qu’ont pu dire des cadors.
Néanmoins, un pilote m’a dit qu’il utilisait un peu de barreau (juste à l’extérieur) dans certains thermiques qui nécessitent de la glisse. C’est avec l’Enzo qui est un gun bridé et qui manque un peu de mordant par rapport à la R10 où on pouvait jouer avec les trims. Mais bon… je ne suis vraiment pas sur de l’utilité.
Je n’y crois pas non plus. La rumeur préconisait d’accélérer de façon asymétrique de façon à faire avancer la demi-aile extérieure plus rapidement et donc de mettre moins de frein et de tourner plus à plat. Je dis bien la rumeur :roll: