Ma Vega 2 est réformée et comme j’ai beaucoup apprécié la 3, je l’ai achetée 
J’ai pu voler avec à Saint Hil, au Banchet, Montlambert et AIguebelette ces 3 dernières semaines, soit 9 h de vol cumulées et deux cross sympas au Banchet et à Aigubelette.
Voir la vidéo de Guillaume qui vole avec la grande soeur, la Venus 2 :
http://vimeo.com/20914985
En somme, je la trouve plus performante que le Vega 2, un peu plus exigeante aussi, ce qui doit être lié à un peu plus d’allongement, 5.9 comme la plupart des voiles de la catégorie, contre 5.75 pour la 2, mais aussi le changement de fourchette (on passe de 70/95 à 65/88 il me semble), donc je suis plus chargé (85 environ). Elle est toujours aussi agile, saine, les conditions toniques récentes m’ont permis d’en juger, avec quelques fermetures sans conséquences, dont une belle frontale et pas mal de bouts d’aile… Il faut la tenir, elle est vivante, mais pas traître. Le bébattement aux commandes est plus court, “élastique” et progressif sur la garde et le début de freinage, plus ferme au delà mais assez court, je pilote beaucoup entre bras haut (la voile vit bien sa vie toute seule, les plumes oscillent un peu d’avant en arrière, les amorces de fermeture préviennent, surtout si on garde un peu de contact aux freins) et aux épaules ou au buste. Les basses vitesses sont exploitables mais on se rapproche vite du point dur, pas encore approché le décro :vrac:
Elle tourne à plat mais ces derniers jours j’ai enroulé plutôt sur la tranche! En wings et 360 asymétriques c’est un régal, bonne amplitude et beaucoup d’énergie, qu’il faut dissiper sur plusieurs tours, pas encore essayé la chandelle de la mort!
Côté finition, c’est correct mais pas non plus au top, Axis est une marque jeune…
Le scratch de bout d’aile est petit, pas encore eu l’occasion de m’en servir…
La grosse évolution concerne le suspentage, globalement plus fin et même dégainé en partie haute, ce qui nécessite un peu de vigilance à la prévol, d’ailleurs, j’ai fait le tour du lac avec une belle clé dans les freins. L’absence d’émerillons peut conduire à un vrillage des drisses de frein jusque dans la patte d’oie dégainée, à vérifier à la prévol, mais rien d’insurmontable. L’accélérateur est toujours un peu dur mais je n’ai pas encore vraiment exploité toute la course, en tout cas ça envoie et reste assez solide, mais ça plombe un peu, rien de surprenant, c’est pas une Mercury non plus! Les bouts d’aile sont joliment trravaillés, la voute fuit sur les derniers caissons en se redressant, élégant et fin.
Bref, je suis ravi, et cette Vega3 sera ma monture pour la saison de compet à venir
