En laissant l’aile dans le sac, il y avait trop de vent.
En mettant un casque ( je sais, ce n’est pas l’absence de casque qui provoque l’incident ( j’espère qu’il ne s’agit que d’un incident) mais ça peut limiter la casse et c’est révélateur de l’état d’esprit du pilote ).
En levant les mains pour avancer au lieu de monter en reculant.
Pour commencer il fait du gonflage dans des conditions rafaleuses (certainement des rafales thermiques vu les cumulus), dans ces conditions on peut se faire soulever loin du sol. La première recommandation à mon avis est toujours de ne pas faire de gonflage dans des conditions dans lesquelles on ne volerait pas.
Ensuite il met beaucoup trop de frein et fait un décrochage asymétrique (départ en vrille). Quand il remonte les mains l’aile plonge pour reprendre de la vitesse, et aussi près du sol ça ne pardonne pas. Là la recommandation serait d’avoir un pilotage actif adapté aux conditions thermiques, freiner juste ce qu’il faut pour se mettre au contact de l’aile pour éviter les fermetures, mais pas trop pour laisser l’aile voler et éviter le décrochage.
Vu le modèle d’aile utilisé, la vidéo doit peut-être dater d’une époque où les ailes pardonnaient moins le surpilotage et où la recommandation officielle en conditions turbulentes était de freiner parce que ça augmente l’angle d’incidence et réduit le risque de fermeture.
-1
Il m’est arrivé quasiment le même sketch à mes débuts, sauf que j’ai complètement levé les mains pour ne pas reculer, j’ai pris une fermeture, j’ai tourné de 180°, j’ai fait un retour à la pente plongeant et je me suis cassé le genou.
Dans ces conditions avancer n’est vraiment pas une priorité, il faut maintenir l’aile dans son domaine de vol et garder un cap face au vent.
Parti pour une séance de gonflage gentillette il se retrouve en stage accéléré d’accro à passer l’hélico…
Encore une belle démonstration de la facilité d’adaptation de l’homo para-pentus au condition de vol
les plus inattendues!!!
PIRK?
Ais-je écris qu’il fallait mettre bras haut?
Tu dis que la priorité est de garder l’aile dans son domaine de vol.
Crois-tu que pour cela le mieux serait de garder les mains a hauteur des hanches?
Il a les mains tellement basses qu’il risque le décrochage qui finit par arriver.
Il fallait lever les mains pour monter moins vite, avancer, éviter le décrochage.
Bien sur il faut rester vigilant et être prêt a contrer une abattée pour éviter la fermeture.
Si à la vue de cette vidéo, tu n’as pas compris immédiatement, il est clair que tu as encore beaucoup à apprendre à commencer par l’humilité face aux conditions aérologiques. Il n’avait rien à faire dans ce type de condition, ouvrir le sac était la seule vraie erreur. On apprend pas à se sortir de la mouise, on évite de s’y mettre.
Le casque n’est pas une option surtout en pente école c’est l’endroit ou il est le plus utile. A 1000 mètres sol, il ne sert qu’a tenir chaud aux oreilles. :lol:
OK on est d’accord. Je voulais juste préciser les choses par rapport à ta formule “lever les mains” un peu imprécis qui peut être mal compris par des débutants (et je parle d’expérience).
voyons voir si le débutant à bien compris:
il aurait du quitter cette position de freinage verrouillé, lever un tantinet les bras pour redresser l’incidence de la voile, essayer de la maintenir face au vent et ensuite se poser.
En tout cas la morale de l’histoire me parait: ne jamais se retourner dos au vent et face à la pente.
Deja pas de casque , pas bien…
Ensuite il est même pas debout a 2 metres du sol ( encore assis dans la sellette ), pas bien…
Il atterrit et il poireaute trois plombes avec la voile en l’ air en attendant je sais pas quoi…pas bien…
Il aurait du affaler des qu ’ il a touche le sol au lieu de ca il attend de se refaire emporter, a moins que ce soit voulu, mais ca on le saura jamais.
dans les commentaires de la video, la femme de ce cher steev écrit:
“oui oui, il va bien c gentil. Je pouvais pas filmé mon mari en train de tomber, c’est pour ca qu’il n’y a pas le crash mais il a bien existé”