Vidéo en ligne et droit d'auteurs

Suite au post d’une de mes vidéos sur Youtube bloqué pour raison d’infraction sur les droits d’auteurs :averse: , je lance ce topic pour que des gens au courant nous éclairent sur le pourquoi et le comment mettre des vidéos en lignes avec des bandes sons dont nous ne somme pas “propriétaire”.
ci dessous le lien vers la discussion qui a démarré sur mon topic de présentation :
http://www.parapentiste.info/forum/presentation-des-membres/miariegeois-mitoulousain-miours-t30975.0.html;msg399307#msg399307

Merci à tous les vidéastes vélivoles du forum pour leurs commentaires !

bon vols à tous pour ce weekend à rallonge

une solution : tu choisis des artistes meconnus, ou encore qui se produisent sur des labels independants, et tu fais d’une pierre deux coup :

  • tu fais decouvrir des talents
  • tu n’as pas tes problemes de droit d’auteur

sinon, tu peux essayer avec Charles Trenet ou Maurice Chevalier, ca doit etre tombe dans le domaine public :sors:

J’ai eu aussi ce souci chez Youtube. Je suis passé chez Vimeo.

et pourquoi pas ! :+1:

Vimeo ne contrôle pas (ce qui ne rend pas la pratique plus légale, mais bon, on fait tous comme ça…)

Sinon, tu as de la musique “libre” ou sous licences open : http://www.jamendo.com/fr/ mais faut faire le tri.

C’est vrai que Viméo est moins regardant…

C’est là que je stocke suite au refus de Youtube à cause des droits d’auteur.

:coucou: Idem,

deux vidéo bloquées coup sur coup sur youtube …
Pour la première j’ai changé la piste audio, et pour la seconde, je voulais garder celle choisie, donc je l’ai chargée chez viméo.
La première c’était un morceau de Pink floyd et la seconde une chanson de Manau, “la vallée de Dana”.

Ca fait maintenent ~ un an 1/2 que je poste mes vidéo sur youtube sans problème, du coup, je me demande si les contrôles n’ont pas été renforcés recemment ?

Viméo dispose de plus d’une banque de titres qui peuvent être payants ou gratuits, tout est classé par style, ambiance, bpm etc …

https://vimeo.com/enhancer

:bravo:

En même temps il y a un gouffre entre Manau et pink floyd. J’aurai préfèré l’inverse. Supprimer Manau d’Internet et laisser pink Floyd

Toujours est il que YouTube scann tout les vidéo postées avec un logiciel type schazam et supprime celle qui ne respectent pas les droits. Il y a tellement de sites qui proposent des musiques libre de droit. Il fait faire avec. Il y en a pour tout les goûts et des vraiment bien.

[quote=“flipstaf,post:9,topic:46962”]
Pas libre de droit (quand on parle de Creative Commons par exemple). Les droits d’auteurs sont toujours applicables, juste les auteurs permettent la réutilisation et/ou la diffusions et/ou la vente d’oeuvres dérivées, etc.

Je conseillerai aussi http://www.jamendo.com/fr/. Un super site avec des artistes qui seront flatté d’avoir leur musique dans une vidéo.

Un autre libre de droits : http://www.jerome-chauvel.com/

:+1:

Perso, je fais mes musiques moi même. :wink:

L’inconvénient pour l’auteur du film ou le spectateur de la vidéo : c’est que ce n’est pas un morceau déjà connu et que la qualité générale n’est pas toujours au niveau des meilleurs artistes… :oops: sinon je serais riche et célèbre moi aussi.

Et puis c’est plus long que de piocher dans une discothèque, mais aussi plus intéressant.

Les avantages :

  • Je peux faire du sur-mesure.
  • C’est totalement libre, si je le décide.
  • Lorsque quelqu’un utilise mes enregistrement, il contribue aussi à diffuser ma musique.

Par chance Yeagger ne se fournit pas chez moi, parce qu’au rythme ou il poste des vidéos ce serait les travaux forcés et la productivité des camps de travail chinois ! :mrgreen:

Une petite anecdote :
Il y a quelques années j’ai adapté au théâtre un roman de Chester Himes, auteur noir américain bien connu des amateurs de polars, dont l’univers déjanté se situe dans le Harlem des années 40/50. Dans cet univers Harlémien on rencontre comme il se doit du jazz à tous les coins de rues. Notre propos était d’inclure plusieurs standards de jazz de cette époque (ou plutôt jusqu’à cette époque) joués en direct par des musiciens sur scène. Jusque là pas de soucis, habituellement quand un groupe de jazz joue par ex. dans un bar, on paye à la sacem (qui redistribue ensuite) un forfait correspondant peu ou prou aux nombre de morceaux joués.
Nous avions au préalable obtenu, non sans peine, les droits d’adaptation du roman pour la scène auprès de la veuve de C.Himes et nous pensions dès lors que les choses iraient en se simplifiant…
Hélas c’était sans compter avec les arcanes tortueuses qui régissent les droits d’auteur…
Il apparut qu’à partir du moment où les standards étaient inclus dans une oeuvre théâtrale (ou cinématographique) les droits changeaient de nature, et il fallait désormais acquiter les droits pour chacun des morceaux joués sur scène et non plus un forfait comme habituellement, et ce même si les musiciens jouaient exactement le même répertoire que le soir dans un caf’conc’ par ex.
Mais pour se faire il m’a fallu contacter chaque ayant droit de chaque morceaux, par le biais des Majors bien entendu.
Et là une double surprise m’attendait. Non seulement le droit de chacun des morceaux était aussi élevé que celui de l’adaptation de l’oeuvre de Himes, ce qui grèvait de manière incroyable le prix du spectacle, mais en plus j’avais affaire à des béotiens!
Conversation avec un employé de major (je sais plus laquelle) :
moi : -bonjour je vous appelle pour connaître le montant des droits d’un morceau de Billy Holiday?
lui : - quel style musical?
moi (déjà un peu surpris) : - euh… ben Jazz
lui : - ok je vous passe le département Jazz

moi (à mon nouvel interlocuteur): - bonjour je voudrais connaître le montant des droits pour “Strange Fruits” de Billy Holiday
lui : - oui bien sûr, Il est toujours vivant?
Et là je reste sans voix! Je suis en train de monter une pièce dans laquelle, en forme d’hommage nous voudrions jouer un morceau d’une des plus grande chanteuse de Jazz de tous les temps, et je tombe sur un gars du département Jazz qui ne sait même pas qu’elle est morte et encore moins que c’était une femme!
Et c’est pourtant à ce genre d’interlocuteurs qu’il va falloir que je paye des droits!
C’est tout bonnement absurde!
D’autant que j’ai la quasi certitude que le montant de ses droits sera acquité à des gens n’ayant absolument rien à voir avec Billy Holiday.
Si le système des droits d’auteur part d’une intention plus que louable, la gestion qui en est faite aujourd’hui est complètement dévoyée et malheureusement devient un frein pour la diffusion des oeuvres à contrario de les promouvoir, et je trouve ça bien triste sagissant d’art…

Pas d’accord avec ça. Ca fait tellement longtemps que ce système est en place qu’aujourd’hui ça semble naturel à tout le monde, mais en pratique tout le montage autour de la propriété intellectuelle est complètement bancal et déphasé avec la technologie. Mon image favorite pour illustrer ça c’est que si tu voles un pain chez le boulanger tu voles le fruit de son travail (il a pétri la pâte de ses mains et l’a réchauffée avec son four branché sur son réseau électrique) alors que quand tu “voles” une oeuvre numérique tu payes ta propre connexion internet, tu la charge sur un disque dur que tu as payé et tu clique toi même sur la souris pour “Enregistrer sous”. Il faut que les artistes s’adaptent à la technologie en trouvant un moyen de se faire payer une fois pour toute au départ (dons, subventions, mécénat).

[quote=http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_d%27auteur]Dans la mesure où le droit d’auteur exclut les utilisateurs qui ne veulent ou ne peuvent pas payer pour l’usage de l’œuvre, alors que l’utilité retirée par les personnes qui versent une rémunération ne serait pas amoindrie si tous avaient accès à l’œuvre, il ne peut s’agir que d’une solution imparfaite. C’est pourquoi d’autres modes de financement, tels que le mécénat ou la subvention lui sont parfois préférés. Le droit d’auteur peut également se révéler insatisfaisant pour le financement des œuvres jugées insuffisamment rentables par les investisseurs. Le droit d’auteur encourage les investissements dans les œuvres qui auront le plus de chances d’obtenir un grand succès commercial, au détriment parfois d’une originalité – plus risquée – des œuvres. La préservation de la diversité culturelle implique donc de trouver des substituts au droit d’auteur. Le cinéma d’auteur est ainsi souvent soutenu par des aides financières.
[/quote]
Il y a aussi la comparaison avec les vendeurs de glace et l’arrivée du réfrigérateur qui est sympa : http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/22/risible-industrie-du-copyright

[quote=“PiRK,post:16,topic:46962”]
Donc quand tu voles une œuvre sur internet… tu as payé tes outils et l’oeuvre ne serait pas le fruit d’un travail de l’auteur et des interprètes… :grat:

Essais de composer, d’interpréter et d’enregistrer une œuvre sympa et on verra le temps et l’énergie que ça prend. Sans compter les années d’apprentissage et de maîtrise des instruments.

Et puis le gars qui vole un pain : il part en courant avec les baskets et un jean’s qu’il a payé, ou en pédalant sur le vélo qu’il a payé… donc c’est pas répréhensible non plus… à moins qu’eux aussi n’aient été dérobés. :roll:

Je reconnais bien volontiers que le système d’encaissement et de redistribution des droits d’auteur est d’une complexité et d’une efficacité très discutable. D"autant plus que pays par pays cela diffère, mais si quelqu’un à mieux à proposer, toutes les personnes concernées sont “acheteuses”. :wink:

Je ne dis pas qu’il n’y a pas de travail derrière la production initiale de l’oeuvre, et c’est bien pour ça que je suggère qu’il faudrait que les artistes se fassent payer une fois pour toute au moment de la diffusion initiale. Mais après, une fois qu’ils ont décidé de publier leur oeuvre, je ne crois pas qu’ils aient raison de s’énerver si leurs clients partagent les données.

Le voleur de pain emporte le pain, ce qui cause une perte au boulanger. Par contre si un gars achete un pain et en fait des copies chez lui, que ce soit en pétrissant lui même la pâte ou avec un système sophistiqué de scanner / imprimante 3D du futur, ce n’est pas du vol.

Copier une musique, ce n’est pas du vol, mais une atteinte au droit d’auteur si la musique est couverte par un droit. Voir les définitions du dico :

Vol: Action de celui qui prend la chose d’autrui pour se l’approprier.
Violation: Action de violer un engagement, de porter atteinte à un droit, de profaner une chose sacrée, d’enfreindre un règlement.

La musique a connu un age d’or avec un cout de reproduction/distribution trés faible et un prix de vente tres élévé, cette age d’or a demarré avec l’apparition du CD. Maintenant les maisons de disques et des artistes veulent graver dans le marbre ces revenus a tout jamais. Rappelez vous cette époque ou la plupart des gens possedaient une vingtaine a une trentaine de CD, ou on écoutait tous les titres pour amortir le prix d’un CD.

J’ai bcp de mal avec cette industrie qui en + fait pression pour faire voter des loi pour surveiller et cadenasser internet.

les grands compositeurs, hier comme aujourd’hui, pour toucher l’oseil, ils vont devant le public…moi ca me va bien comme principe
Je lache (enfin lachait quand j’etait en France) pas mal de ronds dans les concerts (en gros minimum 3 a 4 par mois, avec des pointes bien au dela), et suis assez adapte du live…la ca me gene pas de payer mon entree pour voir un groupe presenter son bebe…mais aujoud’hui mettre 20 euros dans un CD, quand tu sais que l’escroc, euh le label, va empocher un gros pourcentage, et que l’auteur va ramasser les miettes, je trouve pas ca tres fair-play. On parle as de Johnny et de Justin Bieber la, mais de la nuee d’artistes qui bataillent a cote

le principe Radiohead (que je n’ecoute pas mais je respecte) de mettre en ligne et tu donnes ce que tu veux, si tu veux, en dehors du coup de pub, je trouve ca plutot une piste d’avenir, de toute facon le combat est perdu d’avance pour les majors, les distributeurs sont deja un archaisme…bye bye les requins (ils ont des reserves engrenges depuis des decennies en exploitant les artistes, je les plaindrais pas)