vidéo gonflage par vent fort

à la vue de vidéo j’aurai 2 questions:

http://www.youtube.com/watch?v=NdKUDIv6mhM&feature=relmfu

1)-d’après vous à quelle vitesse va le vent?
2)-pourquoi dell (l’instructeur) conseille à son élève de soulever la voile juste un peu pour ensuite la freiner illico et de la ré ouvrir entièrement par après? à la minutes 2:03

Je pense entre 35 et 40km/h, voir peut-être plus

J’ai fait du gonflage de cette manière dans le cantal, quand ca volait pas. On se faisait tenir. C’est extrêmement physique. Très difficile de contrôler.

Je pense ensuite, que l’instructeur demande simplement à l’élève de faire un pré-gonflage de l’aile, pour avoir une aile propre et bien dans l’axe de vent, pour avoir ensuite une montée bien dans l’axe.

A déconseiller fortement ce genre de travail, à moins d’avoir un gars bien costaud qui te tient.

Je faisait l’exercice avec un gars de 90kilo dans le cantal (j’en fait 70), on s’est bien marré !

Par contre, c’était complétement dégagé, aucune obstacle, la, dans cet exemple, il y a le parking, la route et les bagnoles derrière… bien chaud quoi !

Il est surtout étonnant qu’il ne lui apprenne pas à avancer vers la voile pour l’aider à monter plus calmement sans se faire arracher. :grat: Pas de prise des C ou D pour pouvoir lui casser les pattes au cas ou…

Là , vu la vitesse de montée , il est normal qu’il demande à la temporiser très rapidement,… mais avec un risque maxi de se faire embarquer en spi si le timing n’est pas top précis. :oops: :?

L’instructeur ne me semble pas en être un vrai. :canape:

Et en plus, une fois l’aile en l’air, il ne la charge pas du tout… Elle fait ce qu’elle veut, heureusement qu’il n’y a pas plus de vent… :vrac:

Je ne pense pas que ce soit un vrai moniteur… :grat:

Même impression que thibolepilote, mais c’est peut-être l’élève qui n’écoute pas.
Rien à apprendre dans cette vidéo , sauf tous ce qu’il ne faut pas faire.

vent fort + obstacle +sellette sans protection, gonflage sans alléger la voile, mauvaise position du corps.

la méthode cantalou à deux par vent fort est bonne à condition que celui qui aide ne lâche jamais le pilote, et la …

Il semble que ce sont des paramotoristes ceci explique peut être cela :sors:

[quote]la méthode cantalou à deux par vent fort est bonne à condition que celui qui aide ne lâche jamais le pilote, et la …
[/quote]
Ne lâche jamais, faut pas non plus exagérer,

En fait, y’a clairement une phase ou il faut bien tenir la personne, quand la voile monte est se retrouve en effet spi.
Après une fois au dessus de la tête tu peux lâcher le bonhomme quand même ! :wink:

Le truc c’est que ça à tendance à être un peu contre productif.
Effectivement, être tenu ça permet de pas se faire arracher. Mais à l’inverse, ça empêche aussi d’avancer vers la voile et de la délester au moment du gonflage. Du coup, l’effet spi est d’autant plus grand, plus la force de traction opposé augmente…

oui tu as raison, je rectifie.

soit le pilote peux tenir seul sous la voile comme sur la vidéo , alors il faut qu’il gonfle seul , sinon c’est contre productif
soit il y a un risque qu’il ne maitrise pas la voile , dans ce cas celui qui aide ne doit pas le lacher.

S’il est possible de tenir seul comme c’est le cas sur la vidéo, il est aussi possible de monter la voile tout doucement avec la technique adéquoite (avancer vers la voile, cobra, oreilles etc …)

il est marrant quand le vent est fort de faire un concours de celui qui montera sa voile le plus lentement possible.

De mon point de vue à deux balles, le pilote et “l’instructeur” sont aussi incompétents l’un que l’autre.
Dans un zef pareil, qui fait battre les pantalons (30km/h à mon avis, voire plus), il n’y a pas moyen de gonfler une voile comme dans un petit 15 bien sympa, qui arrache déjà quand on s’y prend comme un branque.
Avec leur manière de faire, ils se mettraient en vrac même en essayant de gonfler une Awak. On ne résiste pas à la voile, on l’accompagne pour aller dessous, sinon on va vers le sketch dans le pire des cas, et on passe au mieux pour une brèle.
Perso - mais cela se discute - je tiens la voile aux C pour éviter l’effet de spi, ce qui permet de la monter en douceur et de la piloter en relâchant légèrement les C, jusqu’à l’avoir au-dessus de la tête.
Travailler sur du sable ne me semble pas amical pour la voile, et les obstacles durs me semblent totalement inamicaux pour le pilote.
Une autre technique, pas sympa pour la voile sur un tel terrain, c’est le gonflage “cobra”. Les biplaceurs le font très bien dans des vents où ils sont les seuls à se mettre en l’air, cette technique se travaille aussi au sol, sur l’herbe.

Je suis tout à fait d’accord avec les précédents posts : cette vidéo montre ce qu’il ne faut pas faire. Faisant pas mal de régulation sur le décollage de Planfait / lac d’Annecy, je vois souvent opérer des gens d’une incompétence comparable, et j’entends aussi souvent des remarques du genre : “il y a vraiment un bon dieu pour les parapentistes”.

Bons vols à tous*

salut,

le fameux Dell que l’ont voit sur cette video est un gars sans cerveau qui est instructeur paramoteur au usa.
tapez paramoteur+dell sur google, vous allez être effaré de tant de connerie pour un seul gars.

la technique du cobra c’est trop subtile pour un gars comme ça.

@plus

Mis à part son coté abrasif, le sable peut apporter un avantage dans la montée de la voile: absorber l’énergie cinétique du pilote si celui ci ne marche pas vers sa voile, mais au contraire se laisse tirer, sans marcher. C’est ce que l’on fait en cerf volant par vent fort, pour dissiper l’énergie à la montée d’aile, et surtout pas courir. Plus facile à synchroniser qu’avec un gars qui te retient à l’arrière. Sur l’herbe, à proscrire bien sur.
Pour le reste, un exercice au dessus des moyens de l’élève, dont effectivement cette vidéo n’apporte pas grand chose.