Vmax et au dela ?!

Ca fait 7 ans que je pratique et je m’apercois que je n’exploite jamais d’autre regimes de vol que accelere (50 a 75 % ) et Vmax (pas de deformation du bord de fuite mais une tension dans les commandes).

Je precise au deco c’est course pilotee. Et l’attero, c’est Vmax jusqu’a l’arrondi mais je pose en gardant toujours de la vitesse/air.
En virage, la commande exterieure ,c’est pour cadencer sans plus et pour la commande interieure, je tire dessus pour rester dans la pompe qu’elle soit a +0.2 ou +4.

Et vous , utilisez vous les autres regimes pour quels benefices ?

Et la vitesse n’est elle pas notre allie face aux aleas aerologiques , on garde finalement de la marge par rapport aux vitesses de decro et notre tissu est plus solide car plus tendu aux vitesses vmax et +.

Dans le dernier parapente mag tu as un article très intéressant sur l exploitation de la plage basse des vitesses justement

Norbert

Parles tu de ton régime de vol en transition ?

En transition ton pilotage en plage rapide est effectivement efficace. Par contre il existe de nombreuses situations où il est rentable d’exploiter le taux de chute minimum de l’aile. En thermique ou en soaring on voit souvent des pilotes voler trop vite pour exploiter au mieux la performance de leurs voiles.

La plage de vitesse basse (sous le taux de chute mini) n’est utilisée que dans des situations vraiment marginales et présente un vrai danger.

J’ai l’impression que je suis aussi dans le groupe de “pilote qui volent trop vite” :oops: :
quand c’est petit et sain (soaring ou thermique) ca me va de bien tenir les commandes pour viser le taux de chute mini,
Par contre, des que ca petouille un peu, j’ai tres vite tendance a laisser ma voile voler plus vite en me disant que je suis plus loin d’un domaine que je ne maitrise pas du tout (le decro). Meme si je comprends bien que je perds en taux de chute et que mon rayon de virage est grandi pour le thermique.

En gros, est-ce que les bons pilotes arrivent a enrouler ou s’appuyer sur la pente tout le temps proche du taux de chute mini meme a “14h au printemps a st andre” ? Et est-ce desirable ?

Les “bons” pilotes à 14h à St André ils cheminent full barreau :canape:

Sinon en soit, ce n’est pas un drâme de ne pas maitriser la vitesse mini de son parapente, vu la dangerosité inhérente à ce régime de vol.

Les bons pilotes exploitent eux aussi les vitesses hautes, le taux de chute mini n’est utilisé que si nécessaire, car un peu plus de vitesse reste très souvent bénéfique pour se replacer en thermique dans une masse d’air mouvante.
En soaring, le taux de chute mini ne donne qu’un avantage dérisoire alors qu’il est bien + confortable de laisser filer!

Bonjour tous,

En soaring faible, mais avec un vent régulier, j’aime bien piloter fin et utiliser les vitesses plus faible, pas vraiment basse histoire de ne pas décrocher, pour monter doucement le long de la montagne. Avec le max vitesse c’est impossible, tu chute trop vite.

Dans des transitions cool, j’ai un peu de frein qui me permet de monter à 0,1 à 0,3 m/s, au max je chute avec ma voile. Plus de 20 minutes à monter tranquille à 10-12 km/h sol contre le vent, retour avec le vent à plus de 50 km/h sol.

Bon vol, Jean-Nono

Il semblerait que le taux de chute mini théorique de nos ailes modernes soit proche du régime bras hauts. C’est dans une large mesure démenti par l’observation, ou en tous cas par le ressenti. Dans de petites conditions, il me semble réellement avoir un gain d’efficacité en descendant un peu les mains (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, il ne s’agit pas non plus d’aller taquiner les basses vitesses).
Pour le reste, pas mieux que Patrick. J’ajouterai qu’en vol de plaine on a parfois avantage à “user le thermique”, c’est à dire rester sous un cum qui dérive, plutôt que de se lancer dans une transition incertaine quand on n’a pas en “visuel” le prochain thermique (cum ou déclencheur), quitte à “casser la moyenne”.

Tu ne parlerais pas plutôt de la finesse max qui est proche de bras haut sur les ailes récentes?

Pour la finesse max c’est clair, c’est plus ou moins le régime bras hauts (ou même un peu accéléré pour les ailes perf) mais il me semble que le taux de chute mini est également assez proche de ce régime. En tous cas, le taux de chute bras hauts annoncé est très proche du taux de chute mini, typiquement 1,1m/s et 1m/s respectivement.

Sur les ailes modernes, la polaire est tres aplatie. Autrement dit la finesse varie assez peu, et donc ton taux de chute est proportionnelle a ta vitesse (finesse = distance horizontale / distance verticale = vitesse horizontale / taux de chute). Le taux de chute mini est toujours dans les vitesses plus basses que VMax. La finesse se degrade franchement quand les filets d’air se decolle du profil.

Je note l’argument de Patrick de mieux exploiter le thermique. Pas tant pour le gain sur le taux de chute que pour rester dans l’endroit du thermique au meilleur vz. En partie contredit par Fabrice qui dit que la vitesse c’est pas plus mal pour se recentrer rapidement.

J’en retiens quand meme que c’est plus de l’ordre de l’optimisation du vol pour la performance que d’une compétence indispensable.
Une competence d’autant plus difficile a acquerir que ca peut partir en incident de vol assez rapidement.

Pour les atteros , ca peut etre utile mais vu comment on s’est fait sermonner a la QBI sur la vitesse a l’attero, je crois que je suis vacinne (ca et plusieurs accidents dans le club sur des atteros qui se finissent mal).

Franchement, vu les questions que tu te poses, et qui sont légitimes et intéressantes, je te conseil encore une fois l article sur les basses vitesses de PPMag…
Je le trouve intéressant et instructif de ce point de vue.
Ça te donnera d autres billes pour ta culture, et ta pratique.

Norbert

Nous évoquions le cas des bons pilotes, ceux qui volent efficacement, mais la réserve de vitesse permet de mieux gérer son aile en cas de fermeture, on est plus loin du point de décrochage, et le contre est plus efficace.

En 7 ans, j’en ai lu des PPmag et Cross Country Magazine. Je suis plus interesse par un debat contradictoire.

L un n empêche pas l autre…