Voile de parapente pleine de terre, à nettoyer??

Bonjour à tous!

J’ai eu la bonne idée de faire du gonflage cette aprèm dans un champ encore enneigé hier. Je vous parlerais pas de la montée en puissance du vent toute l’aprèm avec des bourrasaques de merde et mon pilotage au gants de ski plus qu’approximatif. Par contre je vous parlerais de voile de parapente tombant dans l’eau et … se frottant à un sol assez terreux et sale!

Du coup j’ai mis à sécher ma voile dans mon salon (mes collocs vont être super content :slight_smile: ) et je m’interroge sur la terre?? Dois-je l’enlever? Si oui faut-il mieux que je le fasse tout de suite alors qu’elle est humide ou une fois sèche??

Merci d’avance!

LB

Dans une station de lavage, avec le Karcher.
Ne pas oublier le programme “eau adoucie” pour bien enlever les traces de détergent qui risqueraient de freiner les filet d’air… :grat: :grat: :grat:
Ne pas négliger, non plus, le programme “cire” qui renforce la porosité de la voile et complète l’enduction (toujours le faire avant la révision, quelques secondes de gagnées). :ppte: :ppte:

Par contre pour un gros bébé comme toi, de surcroît surtoilé, ça va te coûter cher !!!

Quand tu parles de surtoilé, c’est que tu voles en bi tout seul, non ???

Bon :sors:

PS : Sinon, je dirais à l’eau claire dans la douche, sans frotter, pour ne pas que les grains de terre abrasent, justement, l’enduction ; et un séchage à plat.
Mais attends d’autres réponses de gens plus éclairés !!!

une fois sèche la terre s’effrite ( et non pas" ces frites"), puis les taches a l’eau douce avec une éponge , that’s all !

pour la terre restante elle partira au fur et à mesure , genre 3 /4 gonflage sur la neige et déjà elle sera propre après l’eponge avec juste un peu d’eau çà fonctionne mais bon vu la saison est ce bien utile ???

…ba sèche ou humide ça ne change pas puisque tu devras la mouiller pour enlever la terre :mrgreen: ROTFL :mrgreen: ROTFL
Pas de gros problème pour la nettoyer parcontre il y a qqs points auxquels personellement je fais attention:
1- n’utiliser que de l’eau.
2- ne pas intervenir sur les surfaces intérieures du profil
3- ne pas frotter comme une brutte
4- prendre le temps de bien la sécher. une fois que le tissus semble sec j’attend encore au moins la même durée pour que les coutures soient ok elles aussi (le plus important).
5- en cas de douche complète, se rappeler que le tissus est plus sensible à la déformation et, pour ne pas arranger les choses, plus lourd…donc ne pas la pendre n’importe comment…en boule parterre et retournée régulièrement ça va très bien.
6- ne laver que si c’est vraiment utile car si c’est la saison des pluies je préfère faire du gonflage et sallir un peu ma voile que de craindre les représailles de mes colloc’…ma femmes et mes enfants :canape:
Allez, tchuusss et bon gonflage dans la neige et la boue :trinq:

Merci pour vos réponse!

Je me souviens étant gosse d’avoir laver mes chaussures de rugby après chaque utilisation pour ne pas abimer le cuir avec la terre. J’ai peur de ce matériau bizarre qu’est la toile de parapente et des interactions possible avec une terre acide/basique … Ca me ferait chier de me retrouver avec une toile poreuse là où il y avait des traces de terres!

Vos conseils sur comment nettoyer ma voile me plaisent bien en tout cas:pouce:

oulala ben si t’as peur de la terre… surveille bien les sauterelles l’été… :araignee:

surtout si ta voile est jaune ! :affraid:

La terre c’est quand meme un agglomerat de mineraux tres fins mais durs qui peuvent etre assez abrasifs. C’est une bonne idee de nettoyer la terre a l’eau claire et avec une eponge propre avant de replier la voile.

:+1:

juste a titre d’information, généralement le ph de la terre se trouve entre entre 5.5 et 7.5 ce qui est une fourchette relativement étroite autour de la neutralité.
la terre est aussi un mélange relativement stable d’anion et de cations ce qui fait qu’a la différence d’une solution liquide son ph évolue peu quand elle sèche.
le “danger” de la terre vient de la taille de ses particules, le sable a les particules les plus agressives, mais vu que se sont les plus grosses elles ont du mal à adhérer au tissus, une fois sec le sable se décolle tout seul, mais reste longtemps dans les caissons et dans le sac.
les limons sont un mélange de particules fines d’origines minérales et organiques, ils vont avoir tendance a s’accrocher sur les coutures et les structures poreuses, ils ont une adhérence faible et se décrochent facilement une fois sec formant une poussière fine assez facile a éliminer, leur danger viendra plus des particules organiques qui peuvent évoluer avec l’humidité, mais avec une aile qui vole régulièrement et qui est entreposée sèche les risques sont très fortement diminués.
ensuite viennent les particules les plus fines appelées argiles, qui entre dans la famille des coloïdes, et qui comme leurs nom l’indique ont tendance a facilement se coller a tout ce qui les entoure, dans ce cas la logique veut de se débarrasser du plus gros de ce qui adhère à la voile tant que c’est humide avant de la plier avec la main, un mouchoir, une poignée d’herbe,…, principalement pour éviter de salir d’autres portions de la voile, en évitant de frotter ou d’appuyer, généralement l’enduction facilite la manœuvre grâce a son effet anti-adhésif une fois sec le reste de la terre devient une poussière très fine capable même de passer a travers les coutures, restera juste une légère coloration due aux particules microscopiques qui se sont liées aux fibres de la toile au même titre que les colorants qui donne de si jolies couleurs a celle ci.
perso, j’ai plié et fait des gonflages sur différent sols, du sable de la dune, jusqu’au argiles derrière chez moi, en passant par les limons d’attéros en bord de rivière quand je plie mon aile je veille a ce qu’il n’y ai pas de miettes de terre mais je ne cherche pas a laver a grande eau, sachant que quand tu plie et déplie une aile au sol, que tu fait ta course d’élan ou que l’aile se pose après un vol, il y a un frottement sur l’herbe, la moquette, … et que cette action est généralement suffisante pour te débarrasser des dernières particules qui aurais pu échapper a ta vigilance, par contre si tu commence a vouloir laver l’aile a grande eau, tu risque d’agglutiner les particules de terre dans les coutures, et si tu utilise de l’eau de la ville le risque est grand qu’elle contienne de la javel, du chlore, du sel, du calcaire, voire quelques oxydes minéraux, très utiles pour la qualité biologique de cette eau, mais qui par concentration du a l’évaporation peuvent s’avérer redoutable pour les tissus de l’aile.

Je suis d’accord que lavé à grand eau est une connerie. Par contre retirer doucement à l’éponge humide les grosses tâches tenaces après une expérience un peu trop boueuse … Ca ne doit pas faire de mal!
En tout cas pour une réponse complète, c’est une réponse complète :slight_smile: Merci de ces informations qui concluent bien ce post je pense! Une formation de géologue / agronome peut-être??

:grat:

en résumé, le mieux : c’est de rien faire et de s’en foutre

:mdr:

je suis juste un agriculteur avec un bts agricole (bac+2)

aprés + de 20 ans de vols et plusieurs voiles déjà, même si je l’ai ramenée rouge du Maroc je n’ai jamais lavé une voile, au bout d’un certain temps elle “s’autonettoie” seule la sellette que je brosse

bons vols