Voler avec un ligament croisé en moins ?

Bonjour,
je me pose une question bête, que, hélas, d’autres ont sans doute eu à se poser avant moi : si on se pète un ligament croisé, une fois la rééducation terminée (dans un délai de 7 à 8 semaines de rééducation après l’entorse du genou), est-ce qu’on peu voler sans soucis ? Ou bien est-ce qu’il vaut mieux se faire opérer (l’opération consiste à recréer un ligament en “greffant” un bout de tendon, mais là, la rééducation dure 6 mois) ?

Petit message de prévention : restez toujours flex quand vous faites du gonflage, même sur un terrain plat comme un billard.

edit : je me suis emmêlé le forum : est-ce qu’un modérateur bienveillant peut déplacer ce fil dans la section appropriée (base de pilotage) ?

De nombreux pilotes volent sans ligament. Ce n’est pas idéal car le genou manque un peu de stabilité, mais avec une bonne musculation le genou tient. Si tu n’a que le parapente comme activité physique, tu peux éviter l’opération.

Personnellement, je me suis fait opéré et je ne regrette ni la douleur, ni la longue rééducation. Mon genou est comme neuf, je vole, je skie, je fait du speedriding et il faut que je regarde la cicatrice pour savoir quel coté a été opéré ! :pouce:

Moi ca a été le latéral de la cheville (en faisant du gonflage avec un cerf volant de traction de 2m2…), pas les croisés du genoux, mais même interrogations à l’époque.
Le médecin suggérait l’opération, le chirurgien suite à l’IRM a décidé de ne pas opérer, j’ai donc eu immobilisation presque 2 mois allongé patte légèrement en l’air puis rééducation pendant 3 mois. Ca a pris presque 6 mois en tout même sans opération.

Il y a 2 écoles entre les chirurgiens avec ou sans opération selon que le ligament est totalement cassé ou pas totalement car il y a des stats contradictoires sur le long terme. Les opérés seraient plus souvent ré-opérés quelques années plus tard que les non opérés. Source radio couloir hôpital 2012.

Hello,

Suite à un vachage foireux il y a 20 ans dans une coupe de bois, j’ai coincé un pied dans une branche au sol et évacué l’énergie cinétique résiduelle par une rotation du genou.
Donc, rupture d’un croisé postérieur, dilacération du ligament et arrachements osseux.

La suite dépend d’une sorte d’équation.
Ton poids, ta taille, ta capacité mentale à t’imposer une discipline, tes exigences sportives, ta prise de risque, etc.

Pour moi ça s’est passé ainsi :
quelque temps après, je reprenais mes activités quotidiennes habituelles, incluant la moto (lourde) grâce à une orthèse, celle-ci

http://marcenac-ducros.com/wp-content/uploads/2011/04/donjoy.jpg

En même temps c’était parti pour 6 mois de rééducation/musculation du genou. J’ai rapidement revolé en portant longtemps cette orthèse (c’est chic).

Je ne me suis jamais fait opérer (sur les conseils du chirurgien qui s’occupait de mon cas) et je ne l’ai presque jamais regretté.
A l’époque deux types d’opération étaient proposées : remplacement du ligament par du Kevlar ou auto-greffe. Tout ce genre de truc, des fois ça marche et des fois c’est pire ! Ça demande en tout cas à être fait par un grand ponte spécialisé qui s’occupe des stars du sport et qui n’est pas accessible au prolo de base.

Lors d’efforts importants et prolongés, je ressens une gêne qui peut aller jusqu’à la douleur rarement incapacitante. Si je peux anticiper je mets une genouillère sportive un peu renforcée et ça suffit. Aucun problème en vol, même lors de décollages scabreux ou de posés “durs”.

Pour résumer mon avis est que si c’est possible pour toi il vaut mieux éviter toute opération.
Pour cela
il ne faut pas être lourd (et ne pas avoir tendance à grossir)
il faut être prêt à effectuer une musculation intensive (parfois douloureuse) et longue du genou pour lui apporter de la stabilité
il ne faut pas vouloir faire des performances sportives
il ne faut plus jouer au con.

Dans tous les cas, arme-toi de courage car c’est une année pas vraiment marrante qui t’attend…

:coucou:

je ne suis pas spécialement léger et pourtant ça se passe bien !
mon toubib m’avait expliqué que le genou tient grâce aux muscles et pas avec les ligaments (enfin le rapport est démesurément en faveur des muscles)
je me suis quand même fait opéré du LCA gauche parce que mentalement, je n’avais plus confiance en mon genou.

effectivement quand ils t’opèrent, les toubib te disent 6 mois. J’ai ben tenu les 6 d’abstinence … mais ça été 6 semaines. J’avoue que sur le coup j’ai pas été raisonnable du tout. pareil : j’avais peur pour mon genou, du coup j’ai pris des risques à la con… mais comme le parapente pardonne beaucoup (trop), ça s’est bien passé

par la suite j’ai pété le ligament droit … J’étais mieux dans ma tête et je n’ai pas eu besoin de l’opération
et par la suite encore je crois que j’ai re pété la réparation du LCA gauche … mais je ne suis même pas allé voir de toubib : je m’en fiche

(mes) conclusions :

  • c’est comme les ailes : essayes de voir si ça se passe bien sans l’opération
  • si (mentalement) tu te sent pas à l’aise, tu peux faire l’opération. ça te bousille une saison, mais tu sera à l’aise les autres
  • enfin le délais donné par es toubib : c’est une reprise “normale” (dans le sens des statistiques = 95% de la population …), mais nous sommes tous hors des moyennes, donc à toi de voir

je suis passé sur la table il y a un an, j’ai revolé quatre mois après en faisant attention.

Salut

Ce n’est que mon avis, mais ce genre de question, je a pose à mon médecin. Il suffit de voir les divergences d’opinions sur bien d’autre posts pour comprendre que quand il s’agit de sa santé, on s’adresse a quelqu’un qui a plus qu’un opinion ou même une expérience.

Je parie d’ailleurs que certains d’entre vous vont me dire qu’ils ont eu de mauvaises expériences avec des professionnels de la santé. Ce à quoi je répondrait que c’est pour ça qu’on demande plusieurs avis.

A+
L

J’ai découvert il y a 2 ans que j’avais plus de LCA depuis une dizaine d’années. Accessoirement les ménisques sont détruits dans ce même genou et je me suis récemment occupé de ceux de l’autre :fume:

Ben de temps en temps je sens l’instabilité et ça fait mal un ou deux jours (j’imagine qu’à chaque fois je rabote un bout de ménisque), mais à part ça pas de problème.
D’après l’ortho que j’avais été voir, j’aurai de toute manière de l’arthrose avec ou sans opération. Vu que c’est plus ou moins stable, il m’a conseillé de ne pas opérer et attendre, d’autant plus que les procédures indiquées pour ces lésions changent très rapidement et sont de moins en moins intrusives / risquées.

Après comme d’autres l’ont dit, ça dépend de beaucoup de facteurs et même pour un cas donné les chirurgiens ne sont pas unanimes…
Donc mon conseil serait de ne pas hésiter à aller voir plusieurs spécialistes, et te faire ta propre opinion. Dans tous les cas tu revoleras :wink:

En ce qui me concerne, je me suis fait le LCA gauche, il y a une vingtaine d’année. J’étais jeune, et (déjà ?) con. En tous les cas, totalement ignorant : je n’ai même pas réalisé ce que c’était. Bien sûr, c’était en début de semaine : j’ai fait d’énormes progrès en ski, cette semaine là, parce que cela m’a forcé à skier beaucoup plus fléchi :-).

Après, je me suis fait avoir plusieurs fois, car l’absence de ligament a entraîné une instabilité du genou sur certains mouvements. Par exemple lors du virage sur les paliers d’escaliers…
J’ai eu droit à une ligamentoplastie, puis à 6 mois de rééducation. À la sortie, je considère mon genou gauche plus « costaud » qu’avant.

Rebelote il y a 2 ans. Au ski et en début de semaine également. Je m’en suis douté, mais c’était beaucoup moins net que la première fois : pas de grosse douleur, ni hématome, ni gonflement. Juste une nette instabilité dans certaines positions. Ça n’a en rien gêné pour terminer la semaine de ski…

Par contre, pour le parapente, ça s’est avéré plus gênant : j’ai dû, temporairement, changer mon sens de rotation pour le face voile. Mais ça l’a très bien fait, jusqu’à 1 semaine avant l’opération (je suis en fin de nouveau plus ou moins symétrique !) ; il n’empêche que j’ai préféré me faire opérer, que de risquer de tout casser. J’évitais de jouer au sol par vent un peu fort, par exemple.

Puis 6 mois de rééducation, quasiment sans douleur (cette fois là, j’ai du prendre quelques comprimés de paracétamol, à comparer avec la morphine, vingt ans plus tôt). Ils ont vraiment fait des progrès ! Et tout va bien.

J’ai quand même un peu anticipé les 6 mois pour la reprise du ski : c’est un peu une connerie, même si je ne me suis jamais mis en danger (peut-être un peu dans la noire pleine de bosses verglacées ?). Mais ça dépend de la méthode utilisée : l’autogreffe change de nature au cours du temps, et sa courbe de résistance à la rupture passe par un minimum, qui se situe aux alentours des 4-5 mois…

Donc : ça dépend de chaque cas, de ton ressenti, de l’avis du corps médical qu’il faut bien piger et interpréter, surtout qu’en général ils n’ont aucune idée de ce qu’est réellement le parapente. Par exemple, je me suis surtout senti en « danger » sur les décos (a fortiori en cas de vent et de rafales) que sur les atterrissages ; les médecins commencent presque systématiquement par évoquer l’atterrissage…

Bon courage

bon l’avis d’un pro , moi :lol: …
cela dépend de beaucoup trop de paramètre pour demander un avis sur un forum …
en gros : jeune , sportif = opération ! , sinon risque arthrogénique plus important et risque de se blesser souvent et de finir les ménisques …
et si peu sportif (parapente sans rando c’est pas sportif :wink: …) et au delà de 50 ans = pas d’opération et genouillère de triple seven pour le parapente
c’est une opération très standardisée avec deux choix : didt ou kenneth jones , pas de consensus sur la solidité mais rééducation plus facile et moins douloureuse dans le premier cas , mais de toute façon c’est pas l’enfer non plus comme suites post op , retour boulot à 6 semaines pour les “administratifs” et trois mois pour les autres , voir 6 mois pour les élagueurs par exemple …
mais cela peu attendre une petite année sans problème , certain sportif de haut niveau tiennent un an pour finir leur carrière ou en année olympique , mais se font opérer lorsque cela est possible

il y a de bon chirurgien partout en france , faut pas abuser , il n’y a pas que lyon , paris , grenoble , montpellier …
40 séances qui se passent tranquillou depuis que les zimmer ne sont plus mise en post op et que les chirurgiens on confiance dans leur montage ( environ 10 ans )

ben je suis en plein dedans !!!
opéré en mai le genoux droit (ménisque) je me suis fait le lca gauche a noel
!
après deux mois je le sentait et le kiné me poussait un peu dans ce sens, reprise du sport (doucement) et du vol !!!
pour le moment ça tient, pour les rando chirurgien et kiné me disent pas de genouillère, mais franchement je préfère avec !
on a fait deux rando a enfourné dans la neige et pas de soucis !

par contre j’ai une équipe de kiné qui me suis et qui me fait pas mal de renforcement et c’est le pont important a mon avis !!!

pour l’opération comme dit plus haut ça dépend !
dans mon cas j’ai des projet pour cette été donc opération repoussé après la coupe icare !!!
je fait pas mal de rando parapente et des vacance a tendance sportive donc j’ai préférer opération , on verra si j’ai eu raison ou pas !

@Aloysius, salut !

Mon humble apport à ton questionnement. :expressionless:

Je me suis claqué le LCA dans la dernière (et pour cause) compét de moto-cross à laquelle je participais en 1984 (septembre). Mon médecin de l’époque (un généraliste d’exeption) m’avais déconseillé de me laisser opérer avec les argument (qu’à l’époque) beaucoup de loupés se faisaient et que comme dit précédemment dans ce fil par d’autres ; une bonne musculature pouvait garantir la stabilité du genou, que même des footballeurs-pro jouaient sans LCA. Ok, j’avais 25 ans et 72 kg, j’étais affuté comme un opinel et motivé à avoir une vraie forme physique pour donner le meilleur de moi-même.
Trois mois plus tard je reprenais l’entrainement, 1985, 86, 87, 88 furent encore de belles années sportives avant de passer à un fonctionnement plus tranquille et à des disciplines plus variées ; Ski, VTT, tennis, triathlon (loisir-loisir) mais aussi encore enduro et moto-trial…

1998, un divorce et une remise en ménage plus tard, de nouvelles conditions de vie aussi bien familiales que professionnelles que sportives (je devrais plutôt dire de loisir) Un passage de 72 à 92 kg et peut-être (sans-doute) un mauvais choix d’activité avec le tennis. Un beau matin en vacances, au bord d’une piscine en croisant décroisant mes genoux dans ma chaise, mon genou se bloque plié. J’avais déjà eu quelques alertes dans les mois qui avaient précédé mais le blocage ne durait que quelques instants. Là non, bloqué c’est bloqué, j’ai terminé mon séjour avec des béquilles avant de me présenter chez notre médecin spécialiste sportif local (il s’occupait de l’équipe de foot de Metz… un ange passe :ange: )

Je lui explique mon parcours (j’aurais peut-être pas lui dire que je n’ai jamais joué au foot ?) Il me répond ; “C’est pas grave, c’est le ménisque, on va nettoyer et ce sera reparti comme ne quarante !” J’étais encore (très) actif professionnellement, son diagnostic m’allait bien avec une journée d’hospitalisation et juste 3 jours à trainer la patte. A peine dit, déjà fait et me voila reparti comme en 40… :bang:

Fin 2000, mes débuts en parapente, je ne cours plus trop bien avec mon genou un peu … instable, mais bof pour les un à vingt vols annuels, ça le fait. Puis de toute façon, au vu de ma vie proffessionelle du moment, il n’est pas question de manquer un jour pour aller consulter… :bang:
La Gréoulière des neiges (le déco du 700 si mes souvenirs sont justes) avril 2004, je m’élance, je mets le pied (peut-être, pas sûr) dans un trou, je m’écroule (encore heureux que je n’ai pas décollé dans l’action, le posé aurait été angoissant) Mon genou vient de me lâcher ! :sos:

Je refuse la solution proposé par un biplaceur-Pro qui me propose d’appeler les pompiers (hélico sans doute pour l’évacuation vers l’hôpital de Grasse) et préfère me débrouiller avec mon copain d’aventure. Il me trouve un bâton en tant que béquille et se charge de trainer ma voile en plus de son équipement (il me reste ma sellette sur le dos) On se traine (enfin surtout moi) jusqu’à nouveau la piste d’accès ou ma femme qui (heureusement) avait accepté de rouler le 4x4 du Pro à la montée pour lui permettre de faire son Bi, est venu nous récupérer avec le dit-4x4. Encore un séjours qui se termine en béquilles ! :bang:

Revenu en Lorraine, je me décide à consulter un vrai spécialiste en orthopédie et traumatologie. Et là le verdict est clair. L’absence de LCA + la prise de poids + l’affaiblissement de la musculature + le choix des activités sportives de loisirs (tennis principalement) à provoqué la destruction des ménisques, l’ablation/nettoyage en 1998 a résolu momentanément les problème de blocage mais en aggravant l’instabilité du genou. Bref, une erreur énoncé du bout des lèvres (solidarité entre médecins oblige) :bang:

Le corps humain avec sa formidable capacité d’adaptation à combattu cette instabilité en se déformant. Enfin mes os de la jambe se sont déformé pour essayer de compenser. Mon genou ne travaillait plus dans le bon axe et la compensation étant arrivé à son maximum, il ne bloquait certes plus, il se déboitait. De plus le temps ayant fait son œuvre, il était perclus d’arthroses. :bang:

Solutions envisageables ; une prothèse ou… (je ne me souviens pas, là tout de suite, de appellation correcte) un réalignement de l’articulation avec une réfection du ligament. Ce qui ne réglerait pas le problème définitif de l’arthrose déjà en place, des douleurs liées et de son évolution future et ses conséquences (prothèse à termes) Mais ralentirait cette évolution future et redonnerait la stabilité souhaitable à mon genou.
Je ne vous laisse pas deviner, j’ai choisi cette solution et ne peut que m’en féliciter au jour d’aujourd’hui.
L’opération consista à couper tibia et péroné de les ré-axer en plaçant des cales (greffons pris au niveau de la hanche) et en fixant le tout pour la consolidation par des broches en titane et de me refaire le ligament en prenant (il me semble) un tendon quelque part au niveau de la cuisse.
Six heures sur le billard (pour être honnête, je ne sais pas combien) six jours d’hospitalisation, six mois de rééducation intensive (tous les jours, plus de 6 heures) en centre + six autres mois d’attente (une douzaine de vols quand même) avant de repasser sur le billard pour enlever la ferraille et encore six dernières semaines de rééducation (bien plus soft, 3 séances d’une heure/semaine chez un kiné) et une reprise en douceur du parapente (histoire de re-fabriquer de la confiance).

Alors bien sûr, je ne saurais jamais ce que cela aurait donné si je m’étais fait opérer en 1984. Ce qui est sûr je regrette de ne pas avoir consulté de VRAIS spécialistes du genou (au plus tard en 1998…) Et surtout, je suis convaincu d’avoir pris la bonne décision fin 2004.

Enfin comme soulevé par Laurent (il me semble) durant mes six mois en centre, j’en ai rencontré des opérés et le constat que j’ai pu en faire (en 2005) c’est que des réussites il y en avait une majorité et des loupé aussi quelques-uns (malheureusement) ET que les réussites n’étaient pas que le fait des pontes de la discipline Et que les loupés n’étaient pas que le fait des apprentis-chirurgiens.

Oui la technique évolue mais l’arthrose (et les déformations) aussi.

Le choix reste toujours chez le concernés. Comme pour voler, on est toujours seul commandant à bord de son aile comme de sa vie.

Bonne journée,

rien a dire de plus que wowo …
à lépoque la chirurgie était un parcours du combatant et souvent déconseillée , on voit le résultat …
mais maintenant c’est très courant et les suites sont bien plus simple , faut pas trop hésiter sauf cas particulier que seul un chir saura expliquer !
ne pas demander comment cela c’est passé pour des gars opérés il y a plus de 10-15 ans
si cette rééducation ne va plus en centre c’est pas pour rien !!! c’est de la rigolade à rééduquer car il n’y a plus d’immobilisation
personnellement je disperse les 40 seances en plusieurs phases :
-6 semaines à 2 fois par semaines pour récupérer les amplitudes et réveiller la musculature dans un but fonctionnel pour la vie courante uniquement
-3 mois de velo, muscu et reprise de la course , stepper , tranquillou , au cab ou sans moi si le patient à un vélo à la maison et il revient ponctuellement pour voir comment cela évolue

  • des que je le sens prêt je pousse la muscu et proprio à donf

à la fin il a plus confiance est plus capable sur ce genou que sur l’autre :mdr:

il m’arrive de ne facturer que 25 séances , je ne compte pas quand ils viennent faire du vélo ou de la muscu et que je les vois pas , pas assez vénal :?

Mes 6 mois en centre (en hopital de jour, 8 h du mat. à 16 h de l’aprèm) s’expliquent par le ré-alignement de l’articulation. La nécessaire consolidation osseuse m’imposait six semaines à ne pas poser le pied, à ne pas m’appuyer sur mon tibia-péroné. Je n’avais pas de plâtre, juste une gouttière que le kiné en centre m’enlevait pour travailler et faire travailler mon genou sans mettre d’effort sur la fracture provoqué. La rééducation avait d’ailleurs commencé à l’hôpital le lendemain de l’opération avec l’aide d’une machine…

Entre six semaines et deux mois la rééducation avec de vrais effort à pu commencé.

Je pense qu’à un peu plus de quatre mois j’aurais déjà pu continuer ma rééducation en ambulatoire chez un kiné libéral. Mais Je disposais d’un centre de très bonne renommé et de la possibilité d’y travailler ma rééducation et ma reprise physique dans les meilleures conditions d’encadrement et de matériel. Je ne m’en suis pas privé et je souhaite à tout un chacun de pouvoir en faire autant.

Bonne sieste,

ça oblige à avoir une gestuelle irréprochable sous peine de santion immédiates, du coup les réflexes pavloviens vont vite quand la récompense est l’absence de douleurs…mais après 1 mois 1/2 d’arrêt pour une grosse entorse de la cheville, le manque de vols aidant, en préférant les décos facile, j’ai mis une chevillère et j’ai appris à décoller à cloche pied et à poser en douceur sur le cul :canape:

mais sinon j’en ai profité pour potasser la théorie.

Bonne convalescence :trinq:

Merci pour vos témoignages et conseils.
J’ai un LCA qui a claqué, mais le reste est propre (pas de lésions sur les cartilages ni sur le ménisque ou je ne sais quoi, juste une entorse moyenne sur un autre ligament). Pour l’instant, je viens de me faire prescrire une attelle articulée et des séances de kiné/rééducation (1 mois et demi). Mais je pense cependant consulter un spécialiste pour me renseigner, et éventuellement réserver, une opération en septembre (j’ai un stage de parapente prévu en août, faut pas abuser quoi :p). A 38 ans, en pratiquant rando et parapente, je ne tombe ni dans la case “jeune sportif”, ni dans la case “sédentaire senior”. Entre deux donc…

t’es un peu dans le meme profil que moi !!!

par contre pour mon genoux droit, j’avais un kiné, la j’ai changé car celui que j’avais je le trouvais un peu “mou”, et y a pas photos je suis tombé sur une équipe de ouf a font dans le sport , quant tu rentre dans le cabinet t’as l’impression de rentré dans une salle de sport !
donc y a pas photo entre les deux reeduc, conclusion trouve un kiné spécialisé sport , ça aide quand même pas mal!

Ah! J’adore ce post! On se sent comme une grande famille!

La bonne nouvelle: oui, on revole!
La mauvaise: tu risques d’avoir des “souvenirs de jeunesse” très très longtemps plus tard…

Perso: accident de moto à Paris il y a 30 ans; ligaments croisés postérieurs à gauche, rotule à droite. Ramassé dans le panier à salade comme un ivrogne, trimballé d’hosto en hosto pour trouver un lit, et opéré dans la nuit sans jamais avoir vu le chirurgien avant. Réveil avec 2 plâtres des orteils à la taille et 3 mois de chaise à roulettes. On m’a quand même gentiment prévenu que c’était pas sûr que je remarche correctement après et que je devrais faire une croix sur le sport.
Rééducation terrible: après 3 mois de plâtre, les deux guibolles n’étaient plus que 2 allumettes.

En réalité, 6 mois plus tard, je skiais de nouveau, et avec l’argent de l’assurance, j’achetais un delta.

J’ai un “tiroir” important qui ne m’empêche de pratiquer aucun sport (parapente, grimpe, ski, surf, VTT) … enfin, tant que j’ai les muscles qui tiennent les morceaux ensemble, ça sera peut-être moins drôle plus tard… le vrai handicap, c’est que j’en chie avec un gros sac, plus de rando-camping, et en montagne, aucun problème à la montée mais … je ne peux pas descendre !
Et ça, vous conviendrez que c’est le vrai gag !
Obligé d’avoir des skis, un parapente ou un VTT pour descendre, sinon, je reste en haut !

Et évidemment, bien des années après, de l’arthrose et un genou qui de temps en temps, de préférence dans les mouvements les plus anodins de la vie quotidienne, lâche brutalement et me fait ensuite un mal de chien pendant des jours et des jours.

Mais aucun, aucun problème pour voler: déco, vol, atterro, quand les muscles sont en éveil et le moral dans l’action, aucun problème!

Je pense que les problèmes viendront quand j’arrêterai et prendrai de la bedaine. Donc… j’arrête pas!

Mon message à tous les potes qui en passeront par là: vous risquez de recevoir la note très longtemps plus tard, mais en attendant, le sport vous tient debout, profitez !

@ Leonardo, salut ! :coucou:

Peut-être est-il temps de re-consulter, les techniques et les spécialistes ont évolués. Qui ne tente rien n’a (n’aura) rien !

Bonne chance pour la suite car suite il y aura…

:koi: le dahu existe donc :mdr: