@Aloysius, salut !
Mon humble apport à ton questionnement. 
Je me suis claqué le LCA dans la dernière (et pour cause) compét de moto-cross à laquelle je participais en 1984 (septembre). Mon médecin de l’époque (un généraliste d’exeption) m’avais déconseillé de me laisser opérer avec les argument (qu’à l’époque) beaucoup de loupés se faisaient et que comme dit précédemment dans ce fil par d’autres ; une bonne musculature pouvait garantir la stabilité du genou, que même des footballeurs-pro jouaient sans LCA. Ok, j’avais 25 ans et 72 kg, j’étais affuté comme un opinel et motivé à avoir une vraie forme physique pour donner le meilleur de moi-même.
Trois mois plus tard je reprenais l’entrainement, 1985, 86, 87, 88 furent encore de belles années sportives avant de passer à un fonctionnement plus tranquille et à des disciplines plus variées ; Ski, VTT, tennis, triathlon (loisir-loisir) mais aussi encore enduro et moto-trial…
1998, un divorce et une remise en ménage plus tard, de nouvelles conditions de vie aussi bien familiales que professionnelles que sportives (je devrais plutôt dire de loisir) Un passage de 72 à 92 kg et peut-être (sans-doute) un mauvais choix d’activité avec le tennis. Un beau matin en vacances, au bord d’une piscine en croisant décroisant mes genoux dans ma chaise, mon genou se bloque plié. J’avais déjà eu quelques alertes dans les mois qui avaient précédé mais le blocage ne durait que quelques instants. Là non, bloqué c’est bloqué, j’ai terminé mon séjour avec des béquilles avant de me présenter chez notre médecin spécialiste sportif local (il s’occupait de l’équipe de foot de Metz… un ange passe :ange: )
Je lui explique mon parcours (j’aurais peut-être pas lui dire que je n’ai jamais joué au foot ?) Il me répond ; “C’est pas grave, c’est le ménisque, on va nettoyer et ce sera reparti comme ne quarante !” J’étais encore (très) actif professionnellement, son diagnostic m’allait bien avec une journée d’hospitalisation et juste 3 jours à trainer la patte. A peine dit, déjà fait et me voila reparti comme en 40… :bang:
Fin 2000, mes débuts en parapente, je ne cours plus trop bien avec mon genou un peu … instable, mais bof pour les un à vingt vols annuels, ça le fait. Puis de toute façon, au vu de ma vie proffessionelle du moment, il n’est pas question de manquer un jour pour aller consulter… :bang:
La Gréoulière des neiges (le déco du 700 si mes souvenirs sont justes) avril 2004, je m’élance, je mets le pied (peut-être, pas sûr) dans un trou, je m’écroule (encore heureux que je n’ai pas décollé dans l’action, le posé aurait été angoissant) Mon genou vient de me lâcher ! 
Je refuse la solution proposé par un biplaceur-Pro qui me propose d’appeler les pompiers (hélico sans doute pour l’évacuation vers l’hôpital de Grasse) et préfère me débrouiller avec mon copain d’aventure. Il me trouve un bâton en tant que béquille et se charge de trainer ma voile en plus de son équipement (il me reste ma sellette sur le dos) On se traine (enfin surtout moi) jusqu’à nouveau la piste d’accès ou ma femme qui (heureusement) avait accepté de rouler le 4x4 du Pro à la montée pour lui permettre de faire son Bi, est venu nous récupérer avec le dit-4x4. Encore un séjours qui se termine en béquilles ! :bang:
Revenu en Lorraine, je me décide à consulter un vrai spécialiste en orthopédie et traumatologie. Et là le verdict est clair. L’absence de LCA + la prise de poids + l’affaiblissement de la musculature + le choix des activités sportives de loisirs (tennis principalement) à provoqué la destruction des ménisques, l’ablation/nettoyage en 1998 a résolu momentanément les problème de blocage mais en aggravant l’instabilité du genou. Bref, une erreur énoncé du bout des lèvres (solidarité entre médecins oblige) :bang:
Le corps humain avec sa formidable capacité d’adaptation à combattu cette instabilité en se déformant. Enfin mes os de la jambe se sont déformé pour essayer de compenser. Mon genou ne travaillait plus dans le bon axe et la compensation étant arrivé à son maximum, il ne bloquait certes plus, il se déboitait. De plus le temps ayant fait son œuvre, il était perclus d’arthroses. :bang:
Solutions envisageables ; une prothèse ou… (je ne me souviens pas, là tout de suite, de appellation correcte) un réalignement de l’articulation avec une réfection du ligament. Ce qui ne réglerait pas le problème définitif de l’arthrose déjà en place, des douleurs liées et de son évolution future et ses conséquences (prothèse à termes) Mais ralentirait cette évolution future et redonnerait la stabilité souhaitable à mon genou.
Je ne vous laisse pas deviner, j’ai choisi cette solution et ne peut que m’en féliciter au jour d’aujourd’hui.
L’opération consista à couper tibia et péroné de les ré-axer en plaçant des cales (greffons pris au niveau de la hanche) et en fixant le tout pour la consolidation par des broches en titane et de me refaire le ligament en prenant (il me semble) un tendon quelque part au niveau de la cuisse.
Six heures sur le billard (pour être honnête, je ne sais pas combien) six jours d’hospitalisation, six mois de rééducation intensive (tous les jours, plus de 6 heures) en centre + six autres mois d’attente (une douzaine de vols quand même) avant de repasser sur le billard pour enlever la ferraille et encore six dernières semaines de rééducation (bien plus soft, 3 séances d’une heure/semaine chez un kiné) et une reprise en douceur du parapente (histoire de re-fabriquer de la confiance).
Alors bien sûr, je ne saurais jamais ce que cela aurait donné si je m’étais fait opérer en 1984. Ce qui est sûr je regrette de ne pas avoir consulté de VRAIS spécialistes du genou (au plus tard en 1998…) Et surtout, je suis convaincu d’avoir pris la bonne décision fin 2004.
Enfin comme soulevé par Laurent (il me semble) durant mes six mois en centre, j’en ai rencontré des opérés et le constat que j’ai pu en faire (en 2005) c’est que des réussites il y en avait une majorité et des loupé aussi quelques-uns (malheureusement) ET que les réussites n’étaient pas que le fait des pontes de la discipline Et que les loupés n’étaient pas que le fait des apprentis-chirurgiens.
Oui la technique évolue mais l’arthrose (et les déformations) aussi.
Le choix reste toujours chez le concernés. Comme pour voler, on est toujours seul commandant à bord de son aile comme de sa vie.
Bonne journée,