Jamais… Même si deux/trois fois en faisant le dernier tour je me suis fais coincer par des barbules qui remontaient d’en dessous, me faisant perdre la visibilité moins de 5 secondes, mais sans jamais perdre mon cap et toujours hors de portée d’autres ailes car s’il y a du monde je prends plus de marges.
76% si on dit ont volé au moins une fois dans les nuages
44% des pilotes volent (régulièrement ?) dans les nuages
52% des pilotes se sont fait happer accidentellement dans un(des) nuage(s) et ont pu en sortir rapidement (<1mn)
que seuls 15% des intervenants peuvent réellement témoigner de la perte de repères dans un vol sans visibilité
Je sais que
certains le font par plaisir (j’en connais !)
d’autres se sont fait piéger lors de grosses conditions mais détestent ça (moi)[une seule fois je l’ai fait intentionnellement dedans parce que j’avais besoin de beaucoup de gaz pour réaliser la transition d’après -sinon je préfère jouer en bordure]
Il y à nuage et nuage… rentrer dans le petit cum kawaii pendant quelques secondes quitte à perdre la visibilité mais en ayant déjà sont cap en tête et en sachant qu’il y à du bleu de partout autour et pas de relief c’est autre chose que de se faire aspirer par le gros cum à +10m/s avec du bleu à plusieurs minutes de distance.
Ce qui est mon cas, d’où mon vote. Un spectre de Brocken juste avant de rentrer dans le nuage, puis un sentiment d’oppression au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans le nuage. On ne voit plus rien, on perd effectivement rapidement nos repères ( 1min20 dans le nuage ) et si on est pas rasé, on ressort avec des gouttelettes…
Sinon, voler dans un nuage pour du vol à vue, c’est comme du biplace à trois, je ne sais même pas pourquoi on en parle officiellement.
le seul nuage dans lequel j’ai eu a pénétrer était un orographique qui avais commencé a se développer devant moi.
ce jour la j’ai eu la chance que le nuage était pas trop dense, le soleil réussissais a le traverser, et le soleil me donner un chemin de sortie loin du relief.
ce que j’en retire, c’est que la rentrée dans un nuage est très rapide, le passage d’un ciel ouvert avec quelque ban de brume a un jour blanc se fait brutalement
même dans un brouillard peu intense il n’est pas toujours évident de voir le soleil
quand tu est dans le coton tu ne distingue plus aucun repère, et le regard qui balaie tout a la recherche d’un repère est le meilleur moyen de perdre son sens de l’orientation.
En fait a ce moment du débat , il y avait surtout beaucoup de commentaires sur la vidéo, de conseil pour dire qu’il ne faut surtout pas y rentrer sans que les intervenants fassent part de leurs propre vécu , je connais 2 pilotes qui s’y sont déjà frotté plusieurs fois et et je me demandais dans quelle mesure cela est ou n’est pas déjà arrivé à un % plus important que on pourrait le penser .
Ça donne aussi lieu à certain commentaires sur des vécus de situation et ces témoignages sont intéressants je trouve…
Je suis déjà rentré dans un nuage et aussi plus de 5mn. Vu que c’est interdit et qu’il faut faire gaffe à ce qu’on écrit, je dirais officiellement “pas fait exprès” :mrgreen: .
Est-ce que c’est déjà arrivé à quelqu’un de voler dans le bleu et qu’un nuage s’est formé tout autour de soie? Ce retrouver au cœur d’un nuage sans y être rentré style “le nuage m’a sauté dessus”.
Se retrouver avec de la soie autour ! J’ai du mal à suivre…
Blague à part, il m’est par contre arrivé de de me retrouver bien trempé à ce jeu là.
L’environnement coton m’est familier, il faut dire que j’ai à la base une formation IFR. Il m’est donc arrivé assez fréquemment de faire un bon gain en région semi plaine, à l’intérieur d’un gros cum, genre 1000m de gain quand même. Je sais, je vais me faire dézinguer sur le fofo mais je n’en ai que faire, c’est mon choix.
Au début de le montée, c’est coton. Au delà de 100 ou 200m de gain, tout change. Les mousqueton se mettent à couler comme deux gros robinets ouverts. Ils collectent le brouillard des suspentes et centralisent en flotte de façon impressionnante.
Donc, je pense que c’est pas terrible pour garantir la géométrie des suspentes de les mouiller en tension et ce qui n’est pas terrible non plus c’est de devoir continuer le vol mouillé comme une éponge.
Sinon, coté angoisses, c’est très déstabilisant en effet (même avec l’habitude). Le sommet du cum est souvent très turbulent et garanti une fin d’ascension qui peut être bien désagréable…
A moi, non, mais je ne crois pas aux fantômes.
En revanche, il m’est arrivé une fois de rentrer dans un petit cum et puis d’attendre, d’attendre, d’attendre la sortie qui n’arrive plus. Après une éternité de ces quelques minutes imprévues et comme tout finit par arriver, nous avons pu constater une fois sortis (hé oui je n’était pas le seul) que le petit cumulus innocentus qui donnait envie de faire joujou avec (sans faire exprès), avait eu le temps de se transformer en gros cumulus aspiratus parapentus qui donne envie de partir sans demander son reste.
Depuis, je fais moins l’malin, même avec les ptits surtout les jours où leurs grands frères ressemblent à des ogres.
Sinon honte à frère Jaimaile hou hou comment oses tu. Jettez le aux lions!
J’y suis rentré une seule fois lors d’un stage perf à Castejon de Sos. C’était un jour avec de bons varios, arrivés aux barbules, les stagiaires faisaient des 360 pour perdre de l’altitude. Sauf que mes 360 étaient tellement engagés :), que je montais encore fort. Le moniteur qui était en vol avec nous, m’a gueulé à la radio, “cap au sud, accélérateur et grandes oreilles”. Je volais avec une boussole scratchée sur mon ventral heureusement, il m’a fallu faire de très très grandes oreilles pour descendre.
Entre le moment où j’ai commencé mes 360 et celui où je suis sorti du nuage, il s’est passé peut être deux minutes mais j’avais pris 300 mètres, m’étais éloigné du groupe d’au moins autant et surtout, j’avais trouvé le temps très long.
Le lendemain matin, les stagiaires ont tous travaillé les 360. :)
Depuis, avant d’arriver aux barbules, je regarde si il y a des ailes autour, et choisi un cap de fuite sur le gps et surtout, j’évite de rentrer dans le nuage.
Il y a nuage et nuage mais les cumulus se développant type congestus, c’est fini pour moi… on n’est pas grand chose à l’intérieur…
Un pote a récemment “essayé”. Il l’a regretté : oreilles accélérées, 360 ça montait encore. Heureusement c’était en plaine… il a pu s’échapper par n’importe quel côté.