En fait je fais pas trop la différence SIV/stage acro, parce que l’essentiel est d’avoir l’infrastructure et l’encadrement, et après tu fais ce que tu veux et peux.
J’ai fait 2 SIV de 2 jours avec Pégase, le 1er avec Tom Mérigout et le 2e avec Titi Macquet. Les deux étaient très bien, et chacun pouvait y trouver ce qu’il cherchait: soit travailler les manoeuvres de base du SIV, soit du pilotage avancé.
Pour le 1er SIV, je voulais reprendre un peu les bases après quelques vracs à travailler les décros tout seul dans mon coin. J’ai donc suivi le programme habituel, et pour le 2e, quelques mois plus tard, je me suis concentré sur les décros, avec la marche arrière. Et 1 ou 2 SAT à la fin.
Perso je préfère me concentrer sur un truc particulier pour le maîtriser assez et le reproduire seul ensuite.
Et dans le genre, c’est à mon avis le décro le plus important (avec le prérequis de l’autorotation) pour un SIV orienté acro. Parce que c’est un exercice qui est moins évident pour se lancer seul, et qui ouvre pas mal de portes. Les descentes rapides, la tempo, les wings même bien haut, c’est surtout une question de travail (et de patience, comme disaient Lolo et Frigorifix), mais pour le 1er décro, il faut un peu débrancher le cerveau et se lancer.
Autre gros avantage du décro: une fois bien maîtrisé, je pense qu’il peut désinhiber pas mal un pilote hésitant. Et après, en affinant tes décros, tu peux travailler la parachutale et le (long) boulot de l’hélico peut débuter…
Bref, la progression idéale selon moi pour pas y lâcher toute sa tirelire, c’est:
- travail des bases hors stage: 360, tempo, tangage, wings, 360 asym… Tout ça peut se faire progressivement.
- SIV axé en priorité sur le décrochage: aller le plus vite possible à l’autorotation (demandée par les moniteurs avant de décrocher), puis décros à gogo.
- travail perso sur le décrochage, puis une fois maîtrisé poursuite de la progression, qui peut être accélérée par moments avec un nouveau stage si le budget le permet.
EDIT: concernant la limite à 3 vols, beaucoup de moniteurs l’imposent, a priori pour éviter les conneries de fin de journée. Je crois que c’est avec Tom Mérigout qu’on en avait fait 4 le 1er jour, j’avais trouvé ça pas mal.