Votre point le plus bas ?....

Je supose que tous ceux qui volent depuis quelques années, et surtout on plaine, on déjà eu l’occasion de faire des points particulièrement bas, croyant devoir poser , et puis… miracle, au ras des pâquerettes, ils ont réussis à s’en sortir… une fois au moins.

On ne parle pas ici de vol en soaring sur une montagne avec 1500 m de pente ou de waga, mais bien de thermiques rattrapés du bord des lèvres.

Alors allez y racontez. :pouce:

Le sondage on le fera à la fin. :wink:

:coucou:

:pouce: bonne initiative, mais :clown: y en a déjà quelques un là bas : http://www.parapentiste.info/forum/recits/points-bas-vos-temoignages-t18995.0.html

Ben écoutes, j’ai vu un copain se refaire dans un espèce de dust de paille à 30 mètres sol lors d’une compète en Turquie l’an dernier! :pouce:
Le champ était en train d’être moissoné…
C’était impressionant comme il est reparti…
Il m’a raconté, quand on s’est retrouvé le soir, qu’il avait du après coup lacher les commandes pour se débarasser de la poussière et des brins de paille qui lui rentraient dans la bouche… :mdr:
Mais bon ça lui a permis de continuer la manche… 8)

11 Juillet 2010. Je suis en l’air depuis plus de 2 heures, je viens de me faire chablatter vilain par un +8 au-dessus du Lanfonnet, avec la frontale mahousse prévue en haut du thermique, je suis un peu pâle des genoux et j’ai froid aux épaules, donc je ne vais pas à la Tournette et je décide de descendre et d’aller poser chez Corinne, comme nous avons fait le matin même en ayant décollé au Varo.
Pas de souci, approche évidente.
En survolant sa maison j’appelle à tout hasard, le chien me voit et aboie, et quand je fais mon virage pour m’aligner, à moins de 10m/sol, j’attrape une bulle thermique… je tourne dedans pour voir, cela tient, j’enroule, et cela tient même si bien que cela me remonte aux Dents de Lanfon 1300m plus haut.

http://soyeuse.free.fr/2010/07/11/2/0718.jpg

Du coup je m’étais réchauffée, j’ai traversé au Roc des Boeufs pour boucler un petit tour du lac.
Bon, il y avait des conditions magnifiques, je n’étais pas remontée suite à un point bas mais un thermique pareil cela ne se trouve pas tous les jours… et je ne suis pas près d’oublier le +8 brutal sur le Lanfonnet. Terrifiant !

Salut et fraternité*

C’est pas un gros point bas, mais c’est un début: (115m)

http://vimeo.com/29992122

@flaille : en l’occurrence, c’est Lumbin le site de plaine ! :wink:
C’est assez fréquent que ça remonte bien de très bas dans le grésivaudan, mais ça fait toujours plaisir quand ça nous arrive ! :slight_smile:

en octobre dernier a saint léon sur vézère en dordogne, départ a a peu prés 200 m d’altitude sur un site d’environ 120 m de dénivelé “hé oui c’est la plaine” petites conditions même si j’ai vu 2 potes partir pour un tour de vallée mais bon plus perf, plus expérimentés, plus… que moi. je décolle et part plein nord le long de la crête sans rien trouver de probant et me faisan descendre petit a petit dans la combe au dessus des pins je trouve un petit ascendant suffisant pour tourner sans trop dégrader mais rien de probant et repart vers le déco aprés avoir repassé la zone des pins, et dans la mesure ou il n’y a personne a l’attéro je commence a me dire qu’il serais bête de faire un plouf a ce moment là et décide de faire mon possible pour gratter.
j’était a 3/4 pente soit en gros 70 m au dessus de l’attéro quand je sent une petit ascendance le long de la pente et je commence a la travailler, en gros rentrer dedans bras haut, freiner en son centre tant que cela monte, puis tourner sec dès que la montée ralentie, remettre bras haut pour rerentrer tout en continuant de freiner pour se rapprocher de la pente, freiner dans l’ascendance et la suivre le long de la pente tant quelle me monte puis retourner sec dès qu’elle commence a faiblir et ainsi de suite et tout ça entre 8 et 20 m au dessus des arbres, et là encouragé par le vario et ma perception je vois que petit a petit je remonte mètre par mètre, avant de perdre mon ascendance pré de la lèvre de la crète, encouragé par ma bonne fortune je repart plein nord vers la combe qui généralement a tendance a canaliser les ascendances par vent de tendance sud, peu de temps après et malgré la perte de presque toute la hauteur gagnée de haute lutte je retrouve un petit escalier roulant que je me met a travailler comme la dernière fois, et là l’expérience e l’enthousiasme aidant je me voit me rapprocher rapidement de la crête puis finir par la surplomber en restant dans mon petit élévateur, j’y fait quelques 8 avant de tenter de l’enrouler et prend rapidement de la hauteur pour finir par me retrouver a près de 700m de haut surplombant la vallée de la vézère, tous les sites ayant vu les débuts de l’humanité en france sous mes pieds a porté de regard, j’en profite pour prendre quelques photos pour immortaliser ma plus grande altitude sur ce site que je fréquente pourtant depuis plusieurs années.
enfin une soif persistante hé oui il faut penser a recharger le camel avant de décoller et le départ de potes qui étaient en train de faire des gonflages me décident a écourter mon vol au bout d’une 50 aine de minutes, mais cela reste un de mes plus beaux vols sur ce site et surtout a la fois mon point le plus bas et le plus haut de ce site.

Ha, les points bas, perso, j’adore cela, j’dois être un peu maso.
J’aime bien ce moment de constatation teinté d’amère ironie “t’es trop con, tu viens de te planter”. Et là, y’a plus qu’à s’isoler mentalement et se mettre à bosser, des fois cela passe, des fois cela pose.
Si cela pose, tu sais que tu vas te faire chambrer pendant longtemps et si cela passe la transition ou le sommet suivant n’a que plus de goût!

Sur mon premier WE cross avec le CHVD, je zone dans un combe des Bauges entre Trélod et Dent de Pleuven en face ouest un rien au-dessus de 1400m. Ok, c’est haut pour un point bas mais deux camarades ont déjà abandonné là mais j’attends le cycle, je m’accroche car je suis persuadé qu’il va déclencher là et pas ailleurs. De très longues minutes passent à zéroter et enfin c’est parti, je l’attrape pour 700m avant de repartir vers l’Arclusaz en grillant les copains qui eux patientaient plus vers le Trélod.

Le lendemain, un non-choix entre deux options me fait arriver un rien trop bas et alors que je suis en avant du groupe, tt le monde me passe au-dessus, il me faudra près de 25mn pour me tirer de là mètre par mètre. Mon pote Benoit avait fait juste avant un vrai gros point bas les pieds dans les arbres, il était en train de choisir son champs qd le vario lui a donné un dernier espoir qu’il a su exploiter.

Aout 2010, Man’s et 2-3 CHVDistes au Serpaton, je me jette trop vite sur les Deux Soeurs en négligeant les avants-reliefs et me voilà posé à l’Arzelier à écouter les copains en radio arriver au Moucherotte. De dépit, je prends la remontée mécanique, grimpe 200m au-dessus avec tt le fatras de cross pour le déco le plus rock n’roll de ma vie au pied des Deux Soeurs afin de tenter de rentrer récupérer la voiture. Ce fut finalement un des plus beaux vols de ma vie, seul, sans personne à lutter contre ce vent de sud pour aller récupérer la voiture à l’alpage, le pied.

Oui, j’adore les points bas…

Environ 20 m/sol et souvent et j’ai une video :

http://www.youtube.com/watch?v=GFkvGVE2Du4

Ah bravo ! Bravo ! Voilà tiens, c’est fait : t’as tué le fil après 9 posts !

D’abord 20 mètres c’est hauteur d’arbre, monsieur jemesureavecunélastique. Ensuite mon copain Paul lui il fait ça à partir de 0 mètres !

http://vol.libre.free.fr/b120Sangat.htm

Y a des jours où y a un beau ciel à Douelle!
Mais du coup t’as pas pu voler des cerises!
:wink:

point bas vers 1mn15… environ 20m/sol… les cerises elles étaient pas mures… c’est pour ça que je suis remonté… j’ai fais qques dizaines de bornes dans la foulée :wink:

j’ai aussi 1m/sol (le long de la pente) avec coup de pieds dans les arbres… c’est sur mes video youtube :mrgreen:

karma+

Moi j’ai ça, pas forcément très bas, mais quelques peu éprouvant.
Partir de 2150 et se retrouver à 100/150 m/sol après une longue dégringolade dans la seule ravine avant les champs.
Les 5 minutes les plus longues de ma vie, a marsouiner en se grattant cul dans les cailloux dans du -0.5 / +0.5 …
Et puis Bip bip bip … Le +1 tant attendu et c’est parti pour 25 minutes d’enroulage rejoint après par un planeur pour arriver a 2500 et feu sur Aspres me faire déboiter avec les delta … C’était booooooon !
Le voyage continue, et on rentre à la maison en terrains connus par l’obiou, le taillefer et enfin la chartreuse en panne de thermiques ce jour là …

Le lien CFD du vol, vous trouverez le point bas :mrgreen:
http://parapente.ffvl.fr/user/102160/cfd/declaration/20106719

Mais pourquoi beaucoup de récits concernent des EN D qui planent à mort… :grat:

J’attends les mêmes sous EN A… :canape:

Je dis ça, je ne dis rien :sors:

Moi c’était une EN B, ça compte ou pas :mrgreen:

pour moi c’est une en c

Mouarf, je peux pas éditer mon post …
Je viens de me rendre compte que je me suis trompé de lien, j’ai pas mis la page publique du vol …
Autant pour moi :

http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2010/vol/20106719

Pour moi le vrai point bas, ça n’est pas l’arbre que l’on frôle après raté la pompe vu qu’il y en une autre en contrebas. Par contre je m’amuse à 50 mètres à l’aplomb de attero (environ … merci de ne pas pinailler la dessus), à choper les bulles. Il m’arrive quelques fois de remonter jusqu’au déco … 600 mètres plus haut. Mais je ne fais ça qu’en fin de vol, lorsque le tas n’en est plus un :wink: