1 er avril 2013 Planfait, ce n'est pas une blague!!!!

Pas de règles dans un sketch réel, on fait comme on sait faire pour se sortir de la mouise ! :affraid:

Mais suivant le niveau du pilote on peut demander de travailler sans regarder la voile dans quasi toutes les situations.

Tu ferais peut être des progrès sur tes entrées d’hélico si tu travaillais sans regarder ta voile ? :wink:

Ben j ai jamais entendu ce conseil !
On dit plutot que pour l helico, c est tres important de regarder la voile.

Mais bon, pour progresser en helico, faudrait surtout que je vole :canape: d une facon ou d une autre …

@akira: ton avis mon intéresse toujours. En dehors de ces histoires de regarder ou ne pas regarder la voile, qu’aurais-tu en matière de pilotage ? (en admettant que tu aies suivi la même trajectoire) (tu sais que je n’aime pas les lignes droites en aérologie turbulente).

Je partage le diagnostic de PAtrick Samoens. C est une grosse frontale.
Dans ce cas, je suis assez partisan du bras haut et se preparer a eventuellement freiner un shoot trop important …

Apres je suis tellement loin des competences de Patrick pour reconnaitre ce qui se passe sur une vue exterieure que mon avis n est pas tres pertinent …

citation de Patrick Samoens : "Il est donc bon de travailler sans regarder sa voile, en gonflage au sol je fait même fermer les yeux (en vol c’est un peu plus chaud ! Rigole ). On intègre mieux les sensations pour pouvoir agir tôt et avec le geste juste dans l’incident. Après quand on a intégré les sensations il n’est pas interdit de regarder sa voile ! "

Conseil de Surfair :coucou: , il ya qq années : "voler en thermique les yeux fermés "(bien sur loin des autres , du relief etc)
J’ai testé cela aiguise bien les sens , dimanche dernier a Millau j’ai décollé sans allumer le vario Gps, les sensations et les yeux ouverts m’ont permis de bien sortir avant d’allumer l’électronique au plaf du jour . Donc Merci Vincent

oui, mais pas trop longtemps … :mrgreen:

Pour en revenir aux frontales, je rejoins Akira. En effet, j’en ai vécu 2 dans le même vol sous Sigma 7 en transition (non accéléré) et en aérologie saine: et bien ça décoiffe. Rien à voir avec ce qu’on obtient en SIV en tirant les A sur genoux. Heureusement les 2 fois j’étais très haut, donc calme, pas de relief devant moi. Mais au moment ou la voile passe derrière, ça donne l’impression d’un décrochage. Et c’est pourtant là qu’il faut avoir toute sa lucidité pour bloquer au bon moment l’abattée qui va suivre.

Dans le cas décrit à Planfait, la trajectoire et la proximité relative du sol, rend le pilotage moins lucide.

je pose une question !
patrick samoens pense que je rentre dans le thermique voile freinée et que je relève les mains trop vite occasionnant la frontale.

j’ai l’habitude de voler avec peu de freins et j’ai relevé les mains en sentant la voile monter mais il y avait très peu d’amplitude entre ma position freins et bras haut au moment de la frontale qui est donc du a une sous-incidence. je pense comme brad que c’était un cisaillement en sortie éjectée du thermique par l’arrière. la mauvaise gestion du sketch vient vraiment du fait que je n’identifie pas la frontale au départ sinon j’aurais laisser bras haut avant de temporiser comme je fais d’habitude.

en revisionnant en hd , je ne vois effectivement pas d’action de freinage au moment de l’entrée dans le thermique , puis une grosse frontale , certainement du à un cisaillement.

par contre en sortie de frontale la voile fait un énorme shoot pour revoler , shoot non contré ensuite c’est la chute.

je ne vois rien qui justifie une abattée aussi grande après la frontale.

Sur cette vidéo je ne vois aucun pilotage (peut-être que je suis bigleux vu que c’est filmé de loin ou c’est ptet juste comme ça), je me garderai donc de commenter sur cet aspect.
Amha ce qu’on peut dire est qu’il devait être dans un gros cisaillement vertical pour se prendre la voile sur la courge comme ça.
Vu comme la voile a cabré en fermant, il était certainement toujours dans cette zone de cisaillement quand elle a rouvert.
Le passage d’un gros thermique à une grosse dégueule combiné à l’abbattée de recherche de vitesse lors de la réouverture et au défaut de pilotage sont àma ce qui explique ce fort shoot alors que la voile est une EN B qui n’a par définition pas ce genre de réactions en air calme.

Idem, avec la même marque de voile que Patrick ! Sauf que c’était en surpilotage suite à une turbulence, départ en négatif et en parachutale jusque dans les arbres.
C’est ce constructeur + ce coin combinés qui engendrent ces sketchs :grat: :mrgreen:

Pour le novice que je suis encore j’ai l’impression que la voile est très freinée avant le sketch (plus que contact frein, en regardant le bord de fuite).
Il faudrait que je regarde les rushs de mes vidéos : j’ai l’impression que j’ai cette mauvaise habitude aussi.

Après ce qui est impressionnant c’est la durée du sketch moins de 10 secs … au bout de 5 secs cela me semble déjà plus ou moins irrécupérable (altitude, situation).
A titre personnel je sais que concentration et anticipation sont importantes (et je ne suis pas toujours dans ce mode la … heureusement qu’il y a le vol de bord de mer pour se détendre de temps en temps).

C’est ce genre d’incidents que je n’ai jamais vécu que je redoute (travailler sur une fermeture provoquée,anticipée vs une fermeture non prévenue).
J’essaie donc “de temps en temps” sur certains vols de travailler mes automatismes et mon ressenti en l’air (notamment les entrées et les sorties de thermiques).
J’ai encore beaucoup de travail.

je vois pareil: pas d’erreur manifeste en entrée de thermique. Puis vol droit et le cisaillement de sortie. La voile shoote vraiment fort, mais même en position légèrement freinée puis passage bras haut en sortant du thermique, on arrive à une telle abattée. C’est bien un gros cisaillement en sortie de thermique. Le seul remède, un contrôle vigoureux mais bref de la voile au moment où elle passe devant. La suite est difficilement évitable avec ce peu d’altitude.

Brandi, Brad, en mettant du frein sur sa frontale il décroche, forcément ca shoot après. ==> relire le post de Patrick S

Salut,

Petite réflexion en passant sur les niveaux de performance des ailes.

Je dirais qu’un aile B haut de classe (type rush, nevada, mentor…) se pilote comme une aile A… A la différence qu’il faut être nettement plus réactif et vif dans ses réactions. Nuance de taille.

En passant d’une aile école à une aile B montagne déjà plus perfo, (bright --> montana) je sens nettement la différence. Je n’ai volé que quelques vols avec, mais j’ai bien vu que la voile demandait plus de réactivité dans les actions commandes. Aussi le débattement est plus court et sur les sketchs ca change aussi la donne.

A mon avis, il est pas idiot de revenir sur une aile B plus sage, si l’on sens que parfois on est un peu dépassé et qu’on sens que notre pilotage est en retard (pas dans le bon timing).
Parfois c’est du aussi à la fatigue, au manque de lucidité du jour… Ca veut pas dire que le pilote n’a pas le niveau bien entendu !

a++

Là on ne parle pas de la même chose:

  1. voile derrière avec du frein = décrochage
  2. sortie de thermique, en principe on met bras hauts et on ne freine que lorsque la voile passe (trop) devant

Le début de la cascade passe par la frontale qui est surtout due au cisaillement (même si le pilotage n’est pas parfait)

Salut

Mon avis , une grosse frontale , par contre je ne vois pas de sur-pilotage , le moment entre la réouverture et le shoot et vraiment très court !!!
De plus il reste sur la même trajectoire depuis la frontale jusqu’à l 'abatée ( si il y a eu action sur les commandes , tout à été symétrique ce qui est souvent rare quand on à du sur-pilotage )

Mais bon je trouve quand même la réaction de l’aile un peu violente sur le coup !!!

Après ma recette sur les frontales et autre surprise avec des ailes NORMALE , mise à plat dans la sellette et mains au poulies et on attend que l’aile repasse devant pour faire une action , quand l’aile et derrière je touche à rien !!

D’ailleurs en SIV quand tout par en cacahouète le mono te cri a la radio : LAISSE VOLER

bon courage a toi :wink:

je n’arrive pas à sélectionner la partie du message de Limonade 67 qui m’intrigue : qu’est ce que c’est qu’une voile à nez automatique ? et va t’on devoir faire recaler systématiquement ces nouvelles voiles pour ne pas risquer de se les prendre sur la tronche dans ces situations limites.

Comme Paraseb je ne vois pas de surpilotage, si la voile avait été décrochée à la commande elle se serait arrêtée derrière au moins brièvement, là elle fait juste un aller retour.
De toutes manières aérodynamiquement parlant une frontale massive ou l’aile perd toute sa vitesse est un décrochage, donc derrière la conjugaison abatée aérodynamique+pendulaire peut surprendre.
Et c’est vrai que l’aile est pas sympa là, mais c’est pas la première rush 3 que je vois avoir des comportements très nerveux.