14 personnes disparues sans compter les accidents... depuis janvier 2017 c'est

il ne peut pas se passer gd chose en baptême plongée : un moniteur ne peut pas faire un baptême à plus de 6m … le risque est donc contenu en encadrant la pratique…
et pas mal de baptême se font en piscine dans les clubs.

Du coup était ce ‘‘raisonnable’’ d’amener ce groupe dans ce canyon ? Si le moniteur se pète bêtement le poignet tout le monde est coincé !! Le biplaceur dans le nuage avec un GPS et les piles neuves aussi il diminue le risque. J’ai un exemple un peu ancien de scout, qui se lancent sur une piste noire fermée (cause verglas ‘‘velu’’) et grand chef fait déchausser les novices qui n’arrivent pas à skier :affraid: résultat énorme carton autour d’un pylone pour une personne… Bref exemples et contre exemple y en aura toujours.
Mon propos était c’est pas pire chez nous, mais ça pourrait ‘‘facilement’’ être mieux :wink:

ouais, mais là, si on fait une analogie parapente, c’est plutôt la journée découverte en pente école. Niveau statistique accidentologie on doit pas être éloigné.

Pour ramener le risque des baptêmes parapente à 0 il suffit de faire comme en plongée. Càd interdiction de descendre en dessous de 6 m de la surface du sol. CQFD. :canape:

Une conversation parmi tant d’autres : (je pose les questions)
“Tu vas voler ?”
“Non, les conditions me semblent un peu fortes pour moi”
“Tu as combien de vols ?”
“60”
“Chapeau pour le renoncement”
Le gars ira regarder les potes décoller. Il sait ce qu’il peut faire et ne pas subir. C’est rare surtout quand il est le seul du groupe à ne pas décoller.
Une autre conversation (me concernant, c’est un biplaceur pro moniteur qui me pose les questions)
“Tu as fait quoi aujourd’hui ?”
“J’ai essayé de sortir du bocal, mais contré par le vent météo, j’ai dû poser.”
“Montre moi la trace. Ah oui, erreur au niveau de la laisse de chien. Sans ça tu raccrochais.”
Rien sur le plaisir, tout sur la performance. Vous allez me dire qu’avec une M6, on est en droit (je suis en droit) d’espérer mieux. Certes mais on occulte tout ce qui est le plus important à mes yeux. Le PLAISIR. Celui d’avoir pris des photos en vol et m’être laissé dériver.
Erreur ou pas erreur ?
Souvent on me demande ce que cette voile donne full barreau. Ben jamais testé “pour voir”, sauf en cas de mesure urgente pour se tirer d’un mauvais pas.
Je pourrais multiplier les exemples : le passage à la voile de catégorie supérieure, les vitesses accélérées etc…
Dès qu’on a une voile perf, c’est pour faire les 100 km ?
Et les A que pour les débutants ?
Notre monde est schizophrène. Tu parles de permis et d’auto-école. Je parlerai plutôt de bolides qui peuvent rouler à 250 alors que la limite en France c’est 130. Quelle est la première question qu’un gamin demande ? “elle monte à combien ?”
Ce n’est pas que notre petit milieu, c’est notre société qui est comme ça. Toujours plus et si tu fais moins, tu passes pour un ringard.

Bien vu.
Et pourquoi est-ce qu’on serait en droit d’espérer mieux que le plaisir de piloter une belle aile bien allongée ? Et faire des dizaines de kilomètres en serrant les fesses et avec un investissement psychique monstrueux, c’est ça “mieux” ? Bouffer sa journée et sa nuit à des récups d’un autre monde après un vol de tant de kilomètres, c’est mieux ? Tout calculer en permanence avec l’esprit qui turbine à anticiper plusieurs coups à l’avance, c’est mieux ? Pour ceux qui aiment jouer aux échecs, certainement. Et puis, il y a tous les autres…

Personnellement lors de mon dernier vol, je me suis fait salement secouer et puis j’ai changé de crête et là j’ai fait tout un thermique avec un couple d’aigles. Et ils m’ont fait oublier que je me faisais secouer, tout en tournant dans tous les sens (ils n’arrêtaient pas d’inverser) en partageant cette ascendance avec les barbulles qui formaient tout autour. Et l’un d’eux passait tellement près que j’ai du crier pour qu’il m’accorde un peu d’attention ! Et c’était FANTASTIQUE ! Chacun son Everest.
Puis j’ai encouragé une copine à aller toucher le nuage. Son premier. Et ça aussi c’était FANTASTIQUE. Moi ça ne me va pas de me retrouver posé au milieu de nulle part sans personne avec qui partager. Ou rien d’autre que des traces sur des téléphones portables. Danse avec la nature, avec les éléments, et puis entre humains l’émotion directe, brute…
Volez mieux.

citation 777
“Moi ça ne me va pas de me retrouver posé au milieu de nulle part sans personne avec qui partager”
Très subjectif tout ça!
Mes premiers cross faisaient souvent moins de 20 bornes , mais le plaisir pour moi était justement de me retrouver seul et nulle part , de me prendre pour un aventurier tombé du ciel,marcher dans la nature pour retrouver un chemin ,puis une route , je savourais meme le retour en stop le qui faisait parti de l’aventure.

tu viens de résumer en 1 phrase pourquoi je vole. Ce que j’adore chez @777 c’est sa capacité à formuler, beaucoup plus clairement que je ne pourrai le faire, ce que je pense. Merci.

Bien joliment tourné Vincent

Et partagé

Souvenir des premiers rassemblements alternatifs à la compé que j’avais baptisés “Bourdons” au départ d’Arbas ou du Mourtis

NB : ça parait con les bourdons, quand ils se cognent têtus contre les vitres, mais ce sont des pollinisateurs de premier ordre, et les premiers en vol chaque matin pour avoir parcouru un max de distance alors que les abeilles bouffant à l’indicateur de performance roupillent encore - le cross en équipe, c’est la fidélité à un état d’esprit, à une culture de vigilance, à la persévérance et au partage

Nous en avons bien besoin

Pour ma part,quand je décolle j accepte les risques attenants a ma pratique qui est également une passion.
Il faut quand même se dire que le nombre de mort par rapport au nombre de licencier et de pratiquants est relativement minime(même si chaque mort est un drame,j’ai des amis qui sont partis aussi…).
Quand on compare à l alpinisme,la spéléo,l escalade,la plongée,le vélo,le surf,le kite où tout simplement la marche,toutes ces activités sont potentiellement dangereuses et mortelles.
Les plaisirs sont tous aussi mortels,cigarettes,alcool etc…
Quand on joue avec les éléments et dans la nature,les risques seront toujours là même si on les limites.
Bonne soirée à tous

Joli parapgraphe, qui s’est déroulé un peu pour moi aussi aujourd’hui; j’ai “sacrifié” mon petit cross au Grand Bornand pour faire voler une parapentiste depuis le décollage jusqu’à l’atterrissage et le plaisir était immense. Mon tas ensuite n’a pas été très important. Rassurez-vous, elle venait de faire un stage thermique à Annecy et avait trois autres stages derrière elle en plus de son stage init et perf :wink: Je ne suis pas idiot…pas totalement; mais oui le partage est très important. Vaché près du lac de Confins, les 3 voitures qui m’ont pris en stop, c’est aussi ça l’aventure et des occasions de partager avec des inconnus. Pas mal non plus :wink:

Eh bien, c’est formidable les copains… mais ;

Quels sont les risques “attenant” ? Ou dit autrement est-ce que ces risques ne sont pas surtout ceux que l’on va chercher nous, de façon consciente ou non ?
Est-ce que vraiment voler en parapente quand tout est au vert question risques nous expose vraiment ?

Et puis pour ce qui est du ratio “accidents mortels/licenciés” je te laisse seul juge de la pertinence du qualificatif “minime”. Perso, il me semble que chaque accident est un drame (au moins potentiellement) et le 1er accident fatal ou aux conséquences vraiment dramatique (séquelles à vie…) est déjà de trop.

Si je croyais que voler me mettait forcément en danger, j’aurais déjà arrêté et choisi de jouer, par exemple, à la roulette russe où je ne cours qu’un risque sur six (je déconne là, c’est juste du mauvais humour)
Non, plus serieux ; si j’ai toujours autant plaisir de voler c’est que :

  1. je ne me suis jamais fait mal et que très rarement “peur” (termes sciemment exagéré pour dire “voler avec quelques doutes”)
  2. je m’applique à éliminer de mes vols et plans de vol, tous les éléments qui me semble de nature à me faire courir un “risque”. On pourrait évidemment débattre sur ce qu’est un/des risque/s pour chacun de nous. Pour moi c’est dès que j’ai un doute d’être apte à plier moi-même ma voile à l’attero pour être dispo pour le prochain vol le lendemain voire l’heure d’après mais surtout pas seulement dans six mois voire plus jamais.

Oui le partage est essentiel et aussi très auto-valorisant. C’est une excellente chose que les expérimentés sachants, partage leurs expériences et savoirs avec les plus néophytes encore. Mais attention, on ne s’improvise pas pédagogue même si s’y addonner, en toute bonne foi et avec la meilleure volonté de bien faire, implique déjà la responsabilité (même si que morale éventuellement) qui s’y rattache. Un peu comme biplacer sans etre biplaceur… (pour l’exemple) ou accompagner sans être accompagnateur…
On peut se poser la question, pourquoi cette parapentiste avec tous ces stages à son actif dont un stage thermiques, a eu besoin d’être “guidé” depuis le déco jusqu’à l’attérro.
Si c’est un problème de confiance en elle (par ex.) Comment être sur que malgré le “guidage”, l’anxiété/l’angoisse/la panique ne prend pas le dessus et qu’un beau moment (ou du moins imaginé comme tel) ne se transforme pas en cauchemar à vie ?

On peut penser… il dramatise le Wowo, mais… j’ai vécu de visu de telles situations super sympas au départ se terminer en catastrophes ou tout juste évité grâce à un gros coup de chance.
Et il est certain que si ça se terminait vraiment mal ou pour celles qui se sont mal terminées, la malchance n’avait rien à avoir dans la conclusion.

Si partager tes acquis te procure du plaisir M@tthieu, n’hésite pas à entrer dans le cursus des qualifications fédérales. Tu pourras ainsi être pleinement utile tout en prenant autant voire plus de plaisir à aider et partager.

Wowo, je ne sais pas si c’est auto-valorisant… stressant surtout !
Je n’ai vraiment pas voulu faire le pédagogue, pour deux raisons : je ne suis pas professionnel du parapente et tout ce que j’aurais pu dire aurait interféré avec ce qu’elle avait appris. Ce n’était pas le moment de m’embrouiller avec mes “recettes”. C’est quelqu’un qui manquait de confiance mais qui en a acquise. Elle était désireuse de connaître un nouveau site. Pas du tout anxieuse, juste désireuse et stressée par la pente du déco inhabituelle
Je vais retourner le problème : je l’emmène au Grand Bo et lui dit “tu as appris assez de choses en stage pour t’en sortir seule… tu te débrouilles car je ne veux pas prendre de risques. Moi je me prépare et je vais crosser avec les gars”. Pas sûr que cela aurait été bien utile…
Je réfléchirai à ta suggestion des qualifs.

Salut wowo,
Disons qu en l air si il y a du monde,tu n es pas à l abri d une collision,quand tu cross un peu,tu es également exposer au risque de te vacher et des fois avec des surprises.
Pour ce qui est du sans risque,j ai deux connaissance qui se sont fait très mal et on cherche encore la cause,le premier:rentre chez lui en volant le soir a 20h,rien en l air,de l huile et fermeture a 20 mètres sol,je te laisse deviner la suite.
Le deuxième et j étais là,au moment de poser,attero dégagé de tout les cotés,pas de vents ni brise,le voile ferme a 8/10 mètres sol,vertèbres cassées.
Les voiles étaient révisées et entretenues.
Un autre collègue a posé une fois en alpage,l herbe était haute,il a posé sur une pierre qui étai cachée dans l herbe:fracture de la jambe.
Je reste sur mon principe au en l air on est quand même tributaire des éléments et des aléas.
Bonne journée a toi

Il faudrait donner un peu plus de détails, période de l’année, quel site… Car cela fait un peu penser à un mauvais coup du sort et malheureusement je ne crois pas bien au hasard en parapente…
Je ne peux pas croire qu’une aile ferme toute seule en l’absence d’un changement d’incidence sous l’effet d’un thermique, d’une rafale de vent météo…

Ca me fait pense a l accident du port de l hers en iota :confused:

Me demande s il peut pas y avoir dans l air des phenomenes un peu comme les vagues scélérates dans l eau…

c’est vrai qu’on se demande mais moi,ça m’avait refroidit,du coup,presque pas volé l’année dernière.
Pour les lieux,le premier c’était vers st Jean en Royans,c’était fin juillet,vers 20h après un vol de réstite,la voile,c’était une artik.
Le deuxième c’était en fin de vol à St Sorlin vers 18h mois de juin,manche à air nulle,entrée de terrain bras haut puis sans prévenir,grosse frontale,le temps de rouvrir,le sol était déja là.
La voile epsilon 7.
Sincèrement,personne a compris,le mystère est resté entier.

Et encore,pour les petits bobos,on parle pas des manches à air à l’attéro qui change de sens aussi vite que le temps de faire un virage,et qui malheureusement sont très dur a anticiper.

merci pour les détails et la sincérité.
est ce que tu sais si ces accidents ont fait l’objet de déclarations à la fédé ? http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/a-t48132.0.html;msg610034#msg610034

est-ce que tu pourrais donner une idée de ce qui a été tenté pour élucider le “mystère” ? contact avec le club gestionnaire de l’atterro par exemple ? décorticage des bulletins meteo et relevés balises ?

Non ils n’ont pas été déclarés a la fédé,du moins je les ai vu nul part.Pour les prévisions,ont les a vérifiées,revérifiées,les historiques de balises étaient parfait.
C’était un vol tranquille de fin de journée par un pilote qui aime les conditions douces pour se détendre le soir.
L’attéro pour le deuxième est annoncé sans surprise et facile,ce qui est effectivement le cas.