14 personnes disparues sans compter les accidents... depuis janvier 2017 c'est

[quote=“wowo,post:360,topic:63947”]
pas besoin d’en faire un flan de <c_est_c_ui_qui_dit_qui_y_est>, tu pourais peut-etre juste au moins … te (re)lire :wink:
http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/identifier-les-professionnels-sur-le-chant-du-vario-t44633.0.html;msg563408#msg563408

Merci Yves pour la précision aérologique. Wowo, non, sur un sujet grave (une disparition), je ne serais pas provocateur du tout, je m’interroge sur la possibilité que la malchance existe, non pas pour taire nos erreurs d’analyse et/ou de pilotage mais pour évoquer cette “fatalité” qui pourrait exister.
Se rassurer, si besoin était (mais en cette fin d’été, elle est revenue au presque maximum avec la nouvelle voile). On a tous besoin se se rassurer.
Pour Montlambert, quand on est arrivé au déco, un des moniteurs de Salève Airlines nous a dit que c’était parfait et que les élèves étaieet partis en direction de la Dent… Donc je n’ai aucun doute quant à la faisabilité de voler sur Montlambert ce jour-là. Sauf que le nord-est est rentré assez vite… J’aurais pu fermer complètement, ne pas gérer et me retrouver au sol fracassé. Il y a une part de malchance dans notre activité.
Je suis allé voler également à Samoëns il y a quelques jours, c’était doux. Suis monté gentiment jusqu’au niveau du chaudron de la sorcière, ai pris deux photos et ai voulu continuer à monter plus haut et là je ne sais pas pourquoi l’air n’était plus aussi doux, ça remuait"un peu" mais sans plus. Bien sûr que je pensais à ces deux disparus. j’ai préféré virer vers la Bourgeoise et terminer mon tour de vallée sans faire le sommet. Des pilotes d’un bien meilleur niveau et locaux (dont un en M6) partis 40 minutes plus tôt m’ont dit que c’était rock and roll au sommet du Criou.
Donc s’il n’y avait pas eu ces deux malheureuses disparitions, je me serais certainement entêté à vouloir monter coûte que coûte, j’aurais pu passer un sale quart d’heure (il était pourtant 18h). Tu vois je cherche et je trouve des signes. Certains l’appelleront la chance / malchance ou le destin ou ange gardien, je l’appelle personnellement Dieu, sachant que quand c’est notre heure, c’est notre heure. Par contre par rapport au passé, je ne tente plus le diable si je puis m’exprimer ainsi; déjà parce que la peur existe et je vis avec elle même si je me raisonne en termes d’analyse (hier monté le long de la fameuse aiguille de Varan, théâtre de deux de mes sketches que je pouvais presque toucher; je ne me sentais pas d’y monter tout en haut, il me faut encore de l’habitude et de l’accoutumance; c’est bizarre comme le mental et le cerveau marchent chez moi). Et quand il y a une petite lampe qui s’allume, j’y fais beaucoup plus attention qu’avant.
Tout ça pour dire que voler est complexe, cela mêle du mental, de l’émotion (à bannir si possible) et de l’analyse factuelle (météorologie, aérologie, micro-aérologie) et une dose de chance. Il n’y a pas que des erreurs humaines évitables. Malheureusement.

:affraid: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:
plus besoin de secours ou de protection dorsale, ni de regarder les prévis MTO

… une bonne petite prière avant le déco, et hop
Je propose qu’un prêtre bénisse tous les décos et atteros de la FFVL
que l’on érige des Christs à coté des biroutes
et que en plus du certificat médical il faille faire un pèlerinage à Rome

Longtemps que je n’avais pas lu de telles conneries sur le CDV :forum:

. Tu vois je cherche et je trouve des signes. Certains l’appelleront la chance / malchance ou le destin ou ange gardien, je l’appelle personnellement Dieu, sachant que quand c’est notre heure, c’est notre heure.
[/quote]
et comme dit l’adage “Dieu n’a pas d’autres mains que les notres” CQFD ? ROTFL

dieu ne devait pas avoir été assez invoqué …
http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/haute-savoie-speed-flyer-se-tue-lors-son-atterrissage-1315365.html
la trentaine … :frowning:

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2017/08/24/un-parapentiste-se-tue-a-la-tournette

RIP.
Question technique: c’est pas sensé ne jamais fermer une mini-voile de speed vu la charge alaire ?

Vu que c’est pas un delta, c’est toujours possible par exemple en foirant un tonneau.
Et garder en tête que l’histoire de fermeture est à prendre des pincettes puisque comme souvent c’est une suputation par des personnes n’ayant pas vu l’événement et n’étant pas compétentes pour le décrire techniquement…

Le titre de fil n’est largement plus a jour en tous cas malheureusement :frowning:

Ça fait combien? 22?

Ca fait 17 .

Ben non, malheureusement le total a dépassé 17, c’est plutôt 22

J’aimerais bien savoir sous quelles voiles ces accidents ont lieu,quelle catégorie etc…

P… d’année de m… :expressionless:

Et vu les changements rapides de la météo et les prévisions plus que moyennes de ces dernières années,ça mérite d’être encore plus sur nos gardes.

A propos d’accidententologie, j’étais tombé il y a quelques temps sur un document (un tableau de mémoire) qui résume les circonstances des accidents mortels de speed et de parapente, un peu à la manière de la BFL pour le BASE … Mais impossible de remettre la main dessus ; quelqu’un aurait ça ?

genre là : http://federation.ffvl.fr/pages/securite-et-technique ? dans la rubrique “analyse des accidents”

FlyingEnclume a fait ça il y a quelques années :

https://drive.google.com/open?id=1_WeI90tN80ayIIqI1-UGthig0nEgey4S3ze_lGUPyuA

Je ne sais pas s’il tient une version plus à jour.

Il est certain que dans le cadre d’une analyse fine de l’accidentalité, tous les éléments se doivent d’êtres considérés pour tenter de dégager d’un côté les causes probables et sinon au moins potentielles des accidents et de l’autre côté, espérer trouver des solutions possibles pour éviter les prochains.

Maintenant et ce n’est ici que l’expression de mon ressenti tout personnel depuis que je “m’intéresse” à l’accidentologie vol-libre. Il me semble que au-delà de tous les éléments matériels qu’il est possible d’incriminer dans la survenue des accidents, l’élément clef reste le facteur humain ; la réflexion menée, les décisions prises et in-fine, les actions qui en decoulent.

Bref, les erreurs que nous faisons.

Le choix d’utiliser telle ou telle aile (voire sellette, voire…) n’est dans l’absolu qu’une, peut-être, erreur parmis d’autres qui auront comme conséquences l’accident.

Alors oui, savoir sous quelle aile l’accident s’est produit est un élément utile et meme certainement indispensable à connaître pour réfléchir sur “l’accident” mais n’a de sens pour espérer trouver des solutions sécurités que s’il est mis en relation avec tous les autres éléments ayant/pouvant jouer un rôle dans la survenue.

Pour ceux qui maîtrise Goethe dans le texte, je ne peux que vous inviter à consulter les études de cas d’accidents fatals réalisés par le DHV. Même si eux non plus n’ont aucune solution infaillible pour éviter les accidents, leurs analyses de cas donnent des pistes de reflexions interressante déjà sur le plan personnel pour réfléchir sur sa pratique et en diminuer les risques inhérents car l’accident est d’abord une conséquence de choix personnels. Mais on peut je pense aussi, y trouver des pistes d’actions collectives/associatives/fédérales (Volez-Mieux en est une, par ex).

Ne serait-ce déjà que d’en terminer avec cette idée que l’accident serait une question de malchance.

Il me semble que déjà envisager que chance et malchance prévaleraient sur nos propres choix et décisions dans notre sécurité en vol-libre me semble de nature à être en soi, accidentogène ou à minima susceptible de par déni de notre responsabilité nous mettre en situation de ne pas pouvoir trouver des solution chez nous individu des solutions pour améliorer notre sécurité par augmentation de… nos marges.

Tout à fait d’accord sur ce point, et à mon avis ce n’est pas utile d’aller chercher beaucoup plus loin.
Beaucoup d’entre nous volent au-dessus de leurs pompes.

Cet été j’ai vu pas mal de pratiquants irréguliers en vacances qui se pointent sur les décos aux heures les plus chaudes sans avoir la maitrise nécessaire (vers midi/14h, vent soutenu et un peu irrégulier, sol bien sec,…). La plupart du temps ça passe sans problème, mais quand ça foire un peu le sol est quand même bien dur.