j’avais vu, mais je ne comprends pas non plus ! Tu peux expliquer avec des termes de grimpeur ? Je te filerai mon CV et des extraits de mon carnet d’adresse après.
sinon je te promets que l’artif ça envoie du lourd !
C’est un problème dans les discussions (en général, et sur internet en particulier), ‘‘si t’es pas pour; t’es contre’’. où m’as tu vu écrire ou dire que je voulais ‘‘empêcher’’ quelqu’un-e de décoller dans des conditions ‘‘moisies’’. Déjà, qui juge du '‘moisi’, ce qui est moisi pour moi, est largement supportable pour un-e pilote entraînée.
Donc encore une fois je n’ai absolument aucune illusion, ni aucune, envie ou croyance particulière sur le fait qu’une formation qui me semblerait plus en adéquation avec le matériel tel qu’il a progressé, serait un remède à tout. Mais je constate, que des personnes décollent dans des conditions moisies pour leur niveau, sans aucune conscience de ce qu’elles font (là si tu veux on peut philosopher sur le libre arbitre).
Je continuerai d’affirmer par contre, que l’approche ‘‘loisir/sportif’’ (après être passé par ‘‘loisir uniquement’’ et un peu avant ‘‘activité de dingues’’, je pense que la pratique est moins ‘‘massive’’ qu’à une époque) ne correspond pas selon moi, aux exigences nécessaires, rapport au domaine de vol auquel donne accès le matériel actuel. C’est à partir de ce constat que je ne vois pas beaucoup de causes, quand le Nb d’accidents ‘‘augmentent’’. Mais je l’ai déjà dit il en restera toujours. Si t’as une expérience dans la formation, tu as sûrement rencontré des yeux éberlués devant certaines formulation de base (incidence, profil, …).
Je pense qu’il faut, à minima pour un public qui veut piloter, passer de loisir sportif à sport aéronautique (donc changer de culture dès le départ, une progression accompagnée d’un apport théorique conséquent). C’est pas élitiste si on se donne les moyens d’apprendre quel que soit le niveau de connaissances préalable (évidemment où on en est en vol libre, faut créer des outils, caller quelques formations, …)
Oui c est sûr,par contre,quand tu vois le tarif d un siv et autre,c est dommage parcque beaucoup de gens le font pas a cause de ça.
Faudrait voir de ce côté là.
côté tarif, si on le voit côté ‘‘sport aéronautique’’ on est largement ‘‘pas assez cher’’. Ce qui entraîne une (à mon avis) sous paie des moniteur-ices, qui préfèrent ou doivent envoyer du Bi rémunérateur (et les saisons moisies, prendre plus de risques. L’année suivante le RSI n’attend pas).
Après c’est comme la bouffe. Une bouffe de qualité ‘‘moyenne’’ c’est ‘‘plus cher’’ mais quand tu vois que des producteur-ices ne mangent plus leur production de bouffe ‘‘de base’’(sachant comment elle est faîte). Ben super la bouffe à pas cher.
De mon point de vue, c’est pas l’activité qui est trop chère, mais le revenu des personnes qui souhaitent pratiquer qui est trop faible.
Il y a une initiative assez répandu par chez nous, à ma connaissance sans implication du vol libre, le BIA (brevet initial aéronautique). T’as accès en collège (de mémoire c’est subventionné mais je suis pas sûr), à une formation de base en aéro (aérodynamique, réglementation, météo, et pilotage des aéronefs des fédés impliqués). Bref si on veut des solutions, et si on vend pas ‘‘Ici 10 vols garantis dès le stage init’’, le problème financier ne sera pas l’obstacle.
C’est aussi ma vision ; l’accidentalité est quand le veuille ou non, un problème pour la société que forment l’emsemble des pratiquants et autres concernés par le vol-libre et in-fine la société en général et ce ne pas le nier ou refuser qui changera quelque chose aux conséquences qui découlent en temps réel ou décalé de chaque accident (cf : la liste de Flying’enclume)
Cela relève quand même d’un égoïsme incroyable que de prétendre que notre santé, notre vie, ne nous appartient qu’à nous même et en toute liberté. Serait on tous enfants uniques et pupilles de la nation que cela ne serait pas vrai. On a tous de la famille pour qui on compte et qui accessoirement compte sur nous.
Dire que l’on peut disposer de sa vie en toute insouciance me paraît être comme si on autorisait légalement et moralement le suicide et pas que en phase terminal d’un cancer (par ex.) mais dans un contexte ou tout est pour le mieux puisque l’on est en mesure de pratiquer sa passion.
Vouloir être pilote, commandant de bord, me semble quand même le choix de vouloir être “responsable”.
Pourquoi d’ailleurs penser, qu’assumer cette responsabilité supposerait perdre de sa liberté. Est-ce que justement se réclamer du droit à la liberté ne signifier pas aussi assumer les devoirs inhérents.
Est-ce qu’être libériste signifierait être adolescent, se réclamant du droit de tout decider en liberté, en adulte… mais sans assumer pour autant l’emsemble des responsabilités qui vont avec.
Ici aussi dans le vol libre, ce sont qui restent qui assument les choix de “liberté” des pilotes victimes d’accidents.
Quand plus tôt, je parlais d’images négatives qui font du tort au bilan de l’accidentalité, c’est entre autre de cette attitude de rebelles de comptoir que je parlais.
Je ne crois pas au zéro-accident mais je suis convaincu que rien ne peut justifier l’accidentalité actuelle.
Ce n’est pas la peur de mon éventuel accident qui me fait réagir mais bien oa crainte d’apprendre celui de quelqu’un qui m’est vraiment proche et chaque accident qui arrive à quelqu’un qui m’est finalement étranger me rappelle que la prochaine victime de ma/notre passion pourrait etre quelqu’un de proche.
PeneAir voit plus de formation pour transiter en sécurité du “loisir” au “sportif” et Lexou y voit la problématique du coût. Tous deux ont raison et en même temps tort à mon avis.
Ma réflexion est que la formation (la connaissance, le savoir, le savoir-faire) ne sert à pas grand chose si il n’y a pas eu aussi l’éducation (le savoir-être) qui permet d’utiliser les acquis de la formation à bon escient. La remarque sur le coût de Lexou me semble d’ailleurs révélateurs à ce propos (CQFD : ceci sans mettre en cause son éducation en gêneral bien sûr) En effet, comment peut on d’un côté accéder à une pratique supérieure sans pour cela accepter les contraintes et efforts nécessaires et le prix des SIV est bien évidemment qu’un élément parmi beaucoup d’autre.
Assumer ses responsabilités, voila la clef de la sécurité (entre autres) mais il faut croire que le dire est insulter.
L’argent ne devrait pas être une considération dans la sécurité de notre sport. Une journée de SIV c’est 170 € à Annecy. On peut trouver un peu moins cher à Roquebrune par exemple. Mais la vie a-t-elle un prix ?
t’es suisse ? je me demande si ce n’est pas une histoire de régionalisme ! Chez les franchouches on dit “le trad”, pas la tradi.
fin de la parenthèse : si tu envoies du lourds et que tu te prépares à un jetée aléatoire 10 m au-dessus d’un point qui se défait avec la dégaine, c’est sûr, ta pratique est dancheureusse (c’est pour se rapprocher des Hélvètes putaing).
Le rabâcher à longueur de forum, ça n’est pas insulter (excepté notre toute relative intelligence), mais c’est chiant, inutile et apparemment sans effet sur l’accidentologie.
Et crois-tu qu’il n’y ait que toi qui assume ses responsabilités ici ? quelle prétention !
Donc toi, contrairement à Guy67, ta théorie, c’est que la vingtaine de personnes qui ont perdu la vie cette année n’assumaient pas leurs responsabilités ?
On ne connaît pas les circonstances et détails qui expliquaient leurs accidents donc il ne peut pas être possible de porter un jugement net et précis sur les causes de ce qui leur est arrivé. Mais pour autant et sans que cela ne signifie que ces personnes n’assumaient pas leur responsabilité de façon générales, il me semble que l’on peut supposer que pour certaines d’entre elles il y a eu, momentanément au moins, une phase ou elles ont probablement placé d’autres impératifs (plaisir, ambitions, etc.) avant leur responsabilité.
Et s’il te plait, ne le prend pas comme du dedain si je ne réponds pas sur ton appréciation de mes interventions.
(Edit ; ne te sens pas obligé non plus de me remercier pour mon aide à ton bien-être. Il est de notoriété publique que l’on ne vole pas bien en étant constipé… c’est vrai que c’est pas mieux avec une chia…)
Ceci dit, ton prosélytisme pour le droit à la liberté sans “devoirs” en retour me semble tout simplement dangereux s’il n’est pas compris et adapté à la situation de chaque pilote/ndividu.
Mais bon, sans doute que dans dix ans, on sera encore à se renvoyer la balle sur ce type de sujet de discussion. Sauf évidemment si l’un ou l’autre d’entre nous ne serait plus la pour avoir ou trop cru ou pas assez respecté sa philosophie personelle du vol libre.
je savais bien qu’il ne fallait pas que je mette le doigt dans cette discussion.
Sujet ou l’on doit être condescendant ou moralisateur ou …
N’a t-on pas dit, écrit, entendu que le/la pilote est le commandant de bord. Nulle formation même la meilleure du globe n’empêchera l’humain de décider (j’ai pas dit assumer). Notre activité est une activité individuelle, et le collectif est juste pour payer moins cher ce qui n’est souvent pas cher.
Mettre des “garde-fous” (plusieurs sens valables), certes mais lesquels ? plus de formation, certes mais ciblée sur quoi de nouveau sans faire une “usine à gaz”? Compliquer/augmenter les connaissances, évidemment mais là c’est l’expérience donc du temps.
Maintenant gérer ses peurs, ses angoisses en se reposant sur une technique, un outil (ex.:SIV), une lecture, une discussion est certainement utile. Néanmoins c’est pas parce que l’on se sent fort d’une expérience, d’une connaissance que l’on fait pas de conneries; et ça il n’y aura jamais de barrière suffisamment efficace même si on interdit l’activité. Malheureusement l’humain est comme cela.
La solution pour minimiser les accidents n’est pas simple, et depuis longtemps de nombreux responsables y réfléchissent. Un minimum de formation, de compréhension, de connaissances, de respect (environnement et humain) me semble être une bonne base. C’est la règle de base des 80/20. Le souci restera les 20% d’aléatoire de l’esprit du volant.