2 accidents sur un site fermé !

Voir aussi la dicussion et les avis divergents sur le fil sur le comportement en d’interventions hélico.

Il est certain que nous avons tous raison de penser chacun comme on veut, on serait pas gaulois sinon.

Mais l’indiscipline d’une minorité conduira inéluctablement à une disciplinisation réglementaire pour la majorité. Avant cela il est pas question de stigmatiser la communauté mais juste, peut-être, créer un déclic parmi les “rebelles” (qu’ils soient russe ou provençales n’étant evidemment pas question) pour que au travers d’une moralisation de notre pratique et d’une exemplarité partagée, on améliore nos stats d’accidentologie et notre image, si besoin été.

Sinon continuons… Jusqu’à ce que un mur de réglementations nous arrête.

[Mode HS on] L’Europe est un formidable vivier d’idées de réglementations à appliquer à tous les européens en prenant exemple sur ce qui existe de plus compliqué dans la Communauté. C’est à méditer[ Mode HS off]

Je continue de chipoter mais je doute qu’un maire (et donc le club gestionnaire) puisse interdire sans raison précises de décoller ou atterrir sur un terrain de la commune.
En effet il doit motiver cette interdiction par la poursuite d’un but conforme à celui pour lesquels les pouvoirs dont dispose cette autorité lui ont été conférés.

Donc pour moi il peut interdire le décollage ou l’atterrissage si ils posent directement un problème de sécurité ou d’ordre public, par exemple sur une plage bondée, mais pas sans raisons, et en aucun cas pour empêcher le vol (ce n’est pas de son ressort mais de celui de la DGAC comme l’a précisé Fabrice).

C’est peut-être pour ça que les textes de la ffvl parlent de demander l’avis du maire, pas son autorisation. Par contre un propriétaire privé peut bien entendu interdire de décoller ou d’atterrir sur son terrain sans avoir à s’en justifier.

Bref si un modo veut évacuer mes délires juridiques vers un autre fil, pas de problème (et désolé de vous donner du boulot).

Tu connais le cas d’un décollage sur le terrain d’une commune qui a été fermé sans raison ? :grat:

Le proprio peut donner ou refuser l’accès à son terrain de déco/attéro, sans RIEN avoir à justifier à personne.
En général, il le fait par l’intermédiaire d’un club gestionnaire, qui devient son représentant, et peut fermer le terrain sans RIEN avoir à justifier à personne.
Quand le proprio est la municipalité, ça ne change rien : dans ce rôle de proprio, le Maire n’a rien à justifier sur sa décision d’autoriser le déco/attéro d’un terrain communal.

Les autorités peuvent EN PLUS interdire, mais dans ce cas elle doivent justifier l’interdiction.
Par exemple, le Maire (d’une commune où se trouve un terrain privé), dûment avisé, demandera à la Préfecture de prendre un arrêté d’interdiction motivé.

D’un autre côté, ici en tous cas, on est bien dans le cadre d’une autorisation ou plutôt non-autorisation, ce que me semble être une interdiction, édictée pat le club gestionnaire dans le cadre de la délégation qu’il a reçu du propriétaire. Pour moi c’est definitivement valable et respectable et témoigne d’un manque flagrant de respect des contrevenants. Qui malheureusement pour eux, au moins deux dentre eux, s’est vu chèrement payé. Avec le recul, je pense quils auraient préféré une amende…

Pour ceux dont le credo est la défense des libertes individuelles, je me permets que l’une des premières est de disposer comme bon nous semble de ce qui est notre propriété. Et il me semble bien qu’ici, le club gestionnaire est le propriétaire de droit de ce deco…

Edit ; grillé par Hub.

la FFVL parle de demander l’avis du maire (c’est d’ailleurs l’avis du conseil municipale qu’il faudrait dire si on veut parler de démocratie) et non son autorisation si la commune n’est pas propriétaire des terrains !
si c’est le cas (mairie propriétaire) c’est AUTORISATION obligatoire.
Et si la mairie ne veut pas la donner elle n’a pas à se justifier plus que ça.
Par contre si y’a déjà une convention de signer, pour interdire le terrain ponctuellement, il faut argumenter un minimum (et c’est tres souvent comme ça que ça se passe)

@plus

Un maire qui souhaite ne pas autoriser le vol libre sur un terrain communal justifiera facilement cette interdiction avec un seul mot “sécurité”. En tant que garant de la sécurité des biens et des personnes, il n’a même pas à argumenter plus avant.

Tu fais une petite confusion pour l’avis du maire, en France pour voler légalement en parapente il faut trois choses (niveau brevet de pilote :wink: ):

  • Une assurance responsabilité aérienne
  • L’autorisation des propriétaires des terrains de décollage et atterrissage.
  • L’avis du maire de la commune.

Nous sommes tenu d’avertir le ou les maires des communes sur lesquelles on vole.

Edit : trop lent ! :lol:

Il n’y aucune raison à accepter la tyrannie de quelques uns pour limiter ou/et réprimander, très souvent inefficacement les bêtises de quelques uns. Cela ressemble à la punition collective.
Il faut faire attention à cette acceptation de ces idées néfastes. Arrêtez d’être des moutons, ne vous soumettez pas moralement, vous vous auto-conditionnez à ce genre de dictat!

Parapentisssss c’est quand meme un truc à part t’sais, même pris la main dans le bocal sa première reaction c’est : “Et pourquoi que je peux pas prendre les bonbons si-vous-plait-bien ? T’es leur père ou quoi ?”

C’est pas tant le fait qu’il veuille savoir pourquoi qu’on vole pas les bonbons par ici, c’est surtout que si il y a une raison elle doit cadrer avec sa logique et ses habitudes usuelles à LUI.

[

Quand un arrêté préfectoral d’interdiction tombera, il ne sera plus question d’accepter ou non la “tyrannie”, il sera trop tard.

Au lieu de prôner une attitude de rebelle, une attitude de responsabilité collective serait à mon avis beaucoup plus efficace pour pérenniser l’existence de nos sites.

Tant pis si cela nous fait passer pour des moutons à tes yeux :wink:

tu m’as fais peur Patrick :mrgreen:
j’avais compris en lisant un peu vite qu’il fallait le niveau brevet de pilote pour voler légalement en France.

karma+ Patrick, tu m’enlève les mots du clavier.

Allez j’en rajoute une, vaut il lieux être un mouton en liberté dans les pâturages montagneux (un mouflon est-ce une forle de mouton ?) ou plutôt un loup au zoo.

On peut aussi se la jouer avec cowboys et apaches oy gendarmes et voleurs, etc…

Ta responsabilisation collective ressemble à s’y méprendre aux méthodes coercitives, vous voudriez encore plus règlementer que ce que l’Etat nous impose… de peur qu’il nous en demande plus. Vous cédez à la peur avant qu’il n’y ait un risque réel.

De toute façon, avec un bureau et un président de la FFVM qui se moquent des Lois de ce pays, avec ton approbation répétée dans de multiples occasions, nous avons un exemple à suivre et une justification toute trouvée : c’était un cas exceptionnel ! :ange:

Patrick je n’ai pas rien dit qui contredise ce que tu as écrit.
J’interprète peut être mal mais pour moi le maire ne peut pas interdire de voler sur sa commune en utilisant les terrains publics à moins que le décollage ou l’atterrissage en eux même posent un problème de sécurité. Donc seul son avis doit être sollicité pas son autorisation. Ça règlerait le flou juridique des vols randos.

Du reste pour le côté râleur défenseur des libertés individuelles j’assume, il faut être un minimum rebelle pour croire pouvoir voler sous un bout de tissu (comment diable faites-vous sans l’être?).

Petite digression au passage (je suis plus à ça près), historiquement l’adjectif “libre” de vol libre veut bien dire déréglementé et pas “non motorisé” comme certains veulent faire croire pour faire passer des obligations sans avoir l’air de trahir l’esprit de l’activité.

C’est grâce à ce genre d’idées que chaque jour on nous enchaine un peu +. Peut-être est-il temps pour certains pour relire les Sages des Lumières?

a mon sens quand un club interdit l’usage d’un site pour lequel il a une convention, que ce soit site club ou site ffvl,
un pilote qui souhaiterais y voler se retrouve dans le cas ou il doit demander personnellement l’autorisation du propriétaire du site.
si le site appartient au club, l’autorisation est refusée dans le sens ou le club est aussi le propriétaire et donc a le même avis.
si le site appartient a un privé, il y a de fortes chance qu’il demande pourquoi on lui demande personnellement son autorisation et donc se renseigne auprès du club gestionnaire
si c’est un terrain municipal, idem ci dessus

en conclusion si un club gestionnaire interdit le vol sur un site, il y a de forts risque que le pilote qui y vole ne soit pas dans les clous vis a vis de la règlementation

pour le cas des pilotes qui malgré une météo défavorable sont arrivés par la voie des airs, il ne faut pas oublier que l’interdiction de vol sur ces sites est concomitante a une interdiction de vol émise par la dgac et que la règle stipule qu’avant tout vol il est nécessaire de ce renseigner sur les zones d’interdiction de vol sur le secteur ou on compte évoluer.

oula… non et dans bien des cas !

la tu rebondis sur le site proche de l’accident de lA320 ou la DGAC a émit un notam, mais combien de site sont interdit temporairement suite a des problèmes “de terrien” qui n’ont rien a voir avec une quelconque interdiction de vol venant de la DGAC

bien sur, bien sur… on peut avoir qq idées pour développer ça en France sur le long terme (information, formation etc…) mais pour la Russie tu fais comment pour faire évoluer l’attitude de responsabilité collective (50% des pbs ici) :slight_smile:

c’est pour cela que parler de site interdit et/ou autorisé est abusif

  • des décollages peuvent être autorisés ou interdits
  • l’atterrissage d’urgence est autorisé partout en France