360 aux oreilles

ca vous fait pas peur vous ces techniques ou les mains ne peuvent pas agir sur les commandes? Ca me rappelle un peu la PTO (prise de terrain aux oreilles) faite par certains en régime turbulent; alors que rien ne vaut un bon vieux pilotage aux mains et à la selette…

ça dépend si tu es près du sol ou pas…

Donc si j’ai bien compris la plupart d’entre vous ont plutôt mis en oeuvre des 3.6 avec une seule oreille en faisant une oreille extérieure et ensuite en engageant les 3.6. Mais donc comment mettre engager des 3.6 avec les deux oreilles? et est-ce pour vous une méthode de descente rapide viable?

c’est facile d’y entrer… tu fait les oreilles, tu passe ensuite aux grandes oreille, tu accélère à fond et tu te penche d’un coté (gros appui sellette )… ça va partir en 360 accéléré aux grandes oreilles… c’est sensé descendre plus vite qu’aux 360 engagé en centrifugeant moins… le soucis (pour moi) c’est que j’arrive pas à en ressortir proprement selon la méthode recommandé (rétablissement du corps en appui normal -> 2e barreau vers 1er barreau -> passe grandes à “simples” oreilles -> plus d’accéléré -> réouverture totale) dés que je redresse le corps pour sortir des 360 ça fait du rodéo… du GROS rodéo :affraid: …

Allez, c’est tout simple : avec les petites oreilles, on commence par deux/trois wings puis on engage le 3.6, tout est question de timing.
Effectivement, ça descend fort et c’est confortable. Mais je n’ai jamais testé en turbulences fortes et dans l’urgence …

Une technique que j’ai apprise en SIV est aussi très très efficace, mais je ne l’ai pas testée plus que sur deux tours.
Il s’agit de fermer une demi-aile en évitant d’y garder de l’incidence. Lâcher complètement la commande est une possibilité. Une fois la demi aile bien fermée engager les 360 du côté opposé à la fermeture (et à l’autorotation aussi). Garder la moitié d’aile fermée n’est pas toujours facile mais en abordant cette méthode tranquillement, c’est très bluffant. :ppte:
Le principal avantage de cette méthode est que le pilote encaisse beaucoup moins de G en rapport à d’autre méthode en spiral. L’inconvénient est que ces méthodes en spirale ne permettent pas de se dégager d’un relief

Faire des wings avec les oreilles pourrait peux t’être marcher pour entrer la spiral?? Les 360 aux oreilles sont déconseillés par certains constructeurs à cause de la grande charge donnée sur une petite partie de la voile.

L’anticipation de la météo reste de loin le must !! A tester… :tomate: :bu:

Salut !!!

[/quote]
Personnellement à moins d 'être dans du laminaire que te monte gentillement , je me vois pas utiliser cette technique pour descendre rapidement !!!

avant de s’aventurer dans des manœuvre engagées autant exploiter a fond des solutions facile d’utilisation .

( oreilles accélérées , oreilles + petit wings —> très efficace , ) ces techniques de descente rapide seront appropriées au débutants , avec les conditions de vol qui vont avec !!!

Après c’ est de la formation , du temps , beaucoup de plouf pour essayer et maitriser la technique pour l’utiliser en sécuritée le jour “J”

ne pas oublier que le jour “J” on y ajoutera le stress , la peur peu être …

Mais c’est quoi concrètement du gros rodéo? :grat:

violent shoot vers l’avant… voile sous le niveau des pieds et gros gigotage dans tout les sens ensuite qui est difficile a maitriser…
Ceci dit je n’ai utilisé cela qu’en condition TRES turbulente en pour sortir d’une aspiration vers de très gros et méchants “noirs”…

tiens c’est étrange la seule fois ou j’ai fais un 360 aux grandes oreilles avec un taux de chute d’environ -20m/s j’ai justement été bluffé par la sortie…un contre sellette, la voile se redresse et …rien. Absolument rien. Je n’étais pas accélléré, est ce la l’origine de la différence? La voile ? les conditions étaient celles d’un siv.

Pour ma part debout sur le 2e barreau en manoeuvre d’urgence car aspiré violemment et déjà dans le nuages (avec un planeur dans le secteur en plus)… et je déscendais à -2 :affraid: sous une rue qui en qques minute s’était soudée et avait tourné au congestus bien noir… avec de fort courant montants et descendant très proches et totalement inorganisés…
La voile une Artik… DHV2/C connu pour sa grande stabilité et sa capacité à “pardonner” beaucoup… en somme les condition d’une très grande violence, l’urgence (d’autant que c’était mon premier cross après 2 ans eu sol suite a mon accident) et l’accélérro a fond sont les différence avec ton expérience… Vu la violence de l’aspiration j’ai jugée cette manoeuvre d’urgence comme la seule capable de m’en sortir et de fait je ne suis descendu que très lentement… mais ça a marché… mais peut être que je suis sorti de cette manoeuvre dans un cisaillement, ou ou déguelante violente ou dans dieu sait quoi qui explique ce binz… :grat:

c’est sur qu’en SIV en aérologie calme, au-dessus d’un lac, c’est moins stressant et plus facile ROTFL

dis moi, le vautour ! tu n’avais pas promis d’être prudent ? pour tes premiers cross de reprise
:grat:

Ben si… mais c’est meme pô moi… c’est cette belle rue qui d’un coup et sans prévenir s’est soudée et est devenue un gigantesque congestus…pis comme j’étais à 1800 dos au vent à 65 kmh/sol et que ça a été rapide… le temps que je vois ce qui se passait j’étais à +7 en ligne droite en entrant au nuage… enfin bref… voir que ça se soude quant tu vole à la limite de barbulles c’est pas évident… faut être bien plus bas pour s’en rendre compte… enfin bref… :canape:

  1. je comprends

cela me conforte dans le fait qu’il est important de bien s’entrainer à maitriser plusieurs techniques de descente rapide efficace, au cas ou … malgré toute la prudence qui nous caractérise
:ange:
Piwaille n’était pas tout a fait d’accord avec cette vision (je ne retrouve pas ses mots exacts)
il dit (en gros) que cela nous donne de l’assurance au point de devenir imprudent.

C’est une manoeuvre qu’il faut étudier en SIV et ne pratiquer qu’en cas de danger absolu tant elle sollicite la structure de la voile, notamment les A centraux.

http://www.youtube.com/watch?v=uaND6AGmBtU

La vidéo (extraite de mon SIV de juin 2010 avec David Eyraud) montre bien que le taux de chute obtenu est impressionnant, environ -15m/s si les oreilles sont vraiment grandes.
On est beaucoup moins centrifugé que dans une autorot ou une spirale face planète, mais de là à trouver l’exercice confortable…
Le secret de la mise en rotation réside dans les balancements à la sellette façon wings over, exercice qu’il est toujours intéressant de pratiquer de temps en temps, pour le plaisir.

Salut et fraternité*

“L’autre droite” :mrgreen:
(mais belle vidéo qui donne une bonne idée du truc)

Ouaip… David avait eu l’impression que je ne contrais pas, d’où son instruction. En fait, le contre-sellette avec le 2ème barreau à fond est d’une efficacité assez limitée et cela prend du temps pour sortir de la figure, ce qui me fit faire un tour gratuit.
Je n’ai pas l’habitude de me tromper de côté et en général j’exécute au petit poil les instructions de David, ce qui est facile parce qu’il est capable d’établir une communication très efficace avec ses stagiaires, qui ont une totale confiance en lui. Les exercices ont été préparés lors du briefing du matin, on sait exactement ce qu’on va faire et on s’est répété mentalement tous les mouvements, une dernière fois lors du vol d’approche de la zone d’évolution.
Je suis toujours très concentrée sur ce que je fais, les instructions arrivent pile au moment où elles sont attendues et mes temps de réaction sont très brefs, à la limite j’exécute ses instructions au moment-même où il les donne, c’est particulièrement évident sur la sortie du décrochage.

http://www.youtube.com/watch?v=ddFyk_XPG0E&feature=related

Salut et fraternité*

Selon ma propre expérience, mais en condition d’urgence (ne descendre QUE à -2 avec cette figure le montre), le contre sellette a provoqué une sortie immédiate et violente… ceci dit ma voile était un peu plus fermée que ça… des grandes oreilles avec à peine un tiers de la voile ouverte… là il y a la moitié de la surface encore ouverte sur cette vidéo des 360…

De même pas eut besoin de wing pour partir en 360 un appui franc et maintenu a suffit…

@ Vautour
Si je comprends bien, tu as fait une sorte d’inversion avec le contre-sellette, une figure d’acro pas évidente à maîtriser.
Je n’ai jamais essayé et l’acro n’est plus de mon âge.

Sur la vidéo, et c’est l’impression que j’ai eue en vol (j’ai fait 2 fois le 360 aux grandes oreilles), ma voile ne vole plus, elle est face planète et je tombe comme un caillou. Le contre la remet en vol, doucement et progressivement, tout le contraire d’une inversion.
En tout cas c’est infiniment moins violent que la spirale engagée, moins stressant que l’autorot, je dirai 2g à tout casser avec les oreilles que j’avais faites. J’ai des grands bras et je m’en méfie, je n’avais pas tiré les deux A jusqu’aux maillons (cela se voit sur la vidéo).
L’Artik n’est pas une voile de chochotte, il faut des bras pour tenir les oreilles ou une fermeture et je n’ai jamais réussi à faire les B, même la “cravate de Véro” fut extrêmement athlétique à maintenir.

Pour finir avec les grandes oreilles : lors de mon 1er essai, j’avais fermé les deux côtés en même temps avant de pousser sur le barreau. David m’avait dit qu’en principe on fait les oreilles l’une après l’autre mais en mai, lors de la Redbull Elements, j’ai vu la plupart des pilotes se mettre aux grandes oreilles les deux ensemble en sortie de déco, pour descendre plus vite à Talloires et mieux tronçonner les thermiques éventuels.
Faire les oreilles l’une après l’autre induit presque fatalement une dissymétrie, j’aimerais comprendre l’intérêt de procéder ainsi.

Salut et fraternité*

Aux oreilles l’angle d’incidence est élevé, dangereusement proche de la parachutale.
Faire les oreilles l’une après l’autre permet une augmentation de l’incidence moins brutale, avec moins d’inertie et moins de risque de dépasser l’incidence critique.
De plus cela minimise les conséquences d’une erreur de suspente.