Supair, je comprends bien ta vision mais je ne suis vraiment pas d’accord avec toi.
De ce que j’ai pu lire à travers les différents post du fil, et notamment le lien de MichelM http://volfree.info/cdvl87/articles.php?pg=art21, l’aile en vol a priorité sur l’aile au sol (je ne parle pas de l’aile qui vient de décoller). Ça paraît quand même hyper logique et c’est pareil pour les autres activités aéronautiques. En aviation on ne s’engage pas sur la piste lorsqu’un avion est en finale non ?
En parapente on parle souvent de « déco » et d’ « atterro » et j’ai l’impression qu’on tente d’appliquer des règles différentes si on se trouve sur l’un ou sur l’autre. En bord de mer ou en plaine, le terrain est utilisé pour le décollage et l’atterrissage. Dans les autres activités aéronautiques, c’est pareil.
Pourquoi différencier déco et atterro dans ce cas ? Je pense au contraire qu’il faut se dire que nous sommes sur un terrain, déco ou atterro on s’en fiche pas mal, et qu’avant de gonfler sa voile il faut contrôler l’espace aérien (le E de MA VIE). Ça ne viendrait à l’idée de personne de faire du gonflage en plein milieu de l’atterro de Doussard sans contrôler les ailes en approche.
Mon avis est qu’en cas d’abordage entre un pilote qui pose et un pilote qui gonfle, le responsable est celui qui gonfle que ce soit sur un déco ou un atterro.
), mais une chose est certaine: celui qui vient reposer ne peut pas se mettre en attente 30 secondes, contrairement à celui qui décolle. Du coup, pour que les deux puissent faire leur affaire dans un créneau assez bref, ça me paraît plus simple que le pilote au sol laisse faire l’autre et décolle juste après, plutôt que de décoller quand l’autre est en approche. Sinon, celui qui veut reposer devra refaire une approche et emmerder à nouveau les suivants au déco, qui le traiteront ensuite d’emmerdeur alors que l’affaire aurait pu être réglée en 30 secondes.

