Par exemple la crête à mouette du Vercors le matin par conditions de flux de secteur Ouest…régulièrement très très fumante!!
Et 70km sans faire un tour si tu ne t’amuses pas à pousser c’est vraiment ch***! :mrgreen:
Tu oublies de prendre en considération que le système d’accélérateur baisse moins l’angle d’incidence des bouts d’ailes que du centre. Du coups quand tu accélères tu augmentes plus la portance des bouts d’ailes ce qui tends la voile par effet mécanique.
J’ai 2 barreaux. Le 1er c’est le câble, le 2ème c’est le barreau (le 2ème). Je l’utilise à 70 % - 100 % en conditions “acceptables” pour traverser des zones où il n’y a pas matière à enrouler. Bref pour me sortir des endroits où beaucoup se font enterrer.
je vous laisse chercher mais j’ai déjà témoigné qu’une fois qu’on est poulie contre poulie (en général = 2e barreau) il y a encore moyen de descendre les poulies de quelques centimètres
[quote="fabrice,post:34,topic:67367"]
La réalité c’est que les meilleurs pilotes sont généralement sous les voiles performantes.
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karma+ :mdr:
Oui on peut gagner quelque centimètre de course sur l’accélérateur en modifiant le mouflage de façon à ce que les poulies ce mettent côte à côte et non en buté :lol: je ferme la parenthèse ><
L’accélérateur est un élément important et essentiel au vol de distance. Afin de rendre efficace chaque transition. Je suis d’accord avec certaines personne expliquant que l’on peut crosser sans. OUI! Mais a un certains niveau pour faire encore plus de borne si tu veux boucler avant que la nuit tombe il faut plutôt penser à le pousser.
Alors dans le cas d’une personne qui débute le cross ça ne va pas lui changer la vie. En revanche commencer à l’apprivoiser afin de comprendre ce qu’il induit je ne peux que le conseiller. De façon sécurite. De simples exercices de tangage à l’accélérateur en apprend beaucoup sur l’optimisation du plané. Car l’accelero ne sert pas qu’à gagner de la vitesse mais aussi a stabiliser les mouvements de tangages en transition afin de gagner en plané.
pour ma part, je visualise (dans mon schéma mental) que mon aile est calée sur un angle d’incidence (bras haut) qui est (à eu près) au milieu du cône des incidences acceptables. Travailler uniquement au frein ne fait s’exercer qu’à utiliser la moitié inférieure de ce cône. C’est un peu dommage de se priver de la moitié de nos outils tout simplement par superstition ou par manque d’entrainement ! non ?
L’accélérateur est en effet INDISPENSABLE , même pour des vols sur site et même si on l’emploie souvent OU rarement ! C’est un élément de performance ET de sécurité.
J’utilise peu l’accélérateur car en général je ne cherche pas à aller loin et vite mais il m’arrive de l’utiliser pour me sortir d’un endroit ou je devrais pas être ou pour le plaisir de voir défiler le paysage
J’ai une grosse question concernant la gestion du tangage (qui doit être rapide) et l’injonction de Justin (toujours doucement pour accélérer ou décélérer)
Contradictoire?
Qui répond ?
Si tu veux piloter à l’accélérateur dans un air agité (cheminement…), le but pour mieux glisser est d’avoir tout le temps la voile le plus “au dessus de sa tête” possible, donc limiter les mouvements de tanguage. Et cela implique de réagir au pied assez vite dès que tu sens les amorces de ces mouvements.
Pour mois le “toujours doucement pour accélérer ou décélérer” serait plutôt valable en air calme, pour lisser la trajectoire…
dès que tu touches aux freins, même un chouia, la vitesse “s’effondre” et le glide aussi.
C’est pas moi qui le dit (tous les pro du vol de distance), au maximum quand on cherche de la finesse, il faut garder le profil intact.
Quand à la vitesse d’action de l’accélérateur, en effet il quand on l’applique sur une trajectoire stabilisée ou à contre tangage, il vaut mieux y aller assez progressivement.
Après les mouvements de tangages naturels de nos ailes ne sont pas si rapide que ca (plusieurs secondes pour une oscillation complète), et on les sent venir.
Si par contre on rencontre une aérologie qui va nous faire shooter l’aile rapidement, là en effet il faudra relâcher rapidement et si besoin reprendre la voile aux freins
Pas trop compris avec quoi tu n’es pas d’accord, cela ne dit pas qu’il faut freiner pour être performant ?
Et cela ne s’applique pas à toutes les ailes et tous les pilotes ! Bien sûr en compétition, le pilote prudent risque de ne pas être au meilleur classement.
Mais à l’échelon individuel, être performant n’est pas forcément voler à 30km/h mais garder confiance et donc utiliser le pilotage qui nous rassure et évite les surprises pour durer plus longtemps plutôt que d’aller poser. Le bras haut tout le temps mérite d’être travaillé mais ne s’applique pas à toutes les ailes, certaines communiquant surtout par les freins…
euh … :grat:
tu as le droit de ne pas être d’accord, mais je parle d’angle d’incidence acceptable (borné par la fermeture et le décrochage), pas de vitesse ni de finesse. Du coup je n’ai pas du tout l’impression qu’on parle de la même chose.
Je profite de ce message pour être encore plus explicite. En tant qu'outil à expérimenter, l'accélérateur devrait (selon moi, vous pouvez ne pas être d'accord) utilisé régulièrement [y compris par les pilotes qui volent sur site] notamment par le biais d'exercices : j'enfonce 1 barreau, le 2e, je provoque du tangage à l'accélérateur, au contraire je stabilise mon vol à l'accélérateur, j'accélère complètement 1 coté et pas l'autre ...